Les faits divers se succèdent comme si la France se dirigeait vers une sorte de guerre civile ou de chaos moderne.
Des fait divers jamais vus
Les pompiers sont de plus en plus souvent agressés en pleine intervention alors que leur métier est de risquer leur vie pour sauver celle des autres.C'est devenu risqué d'aller chercher une femme qui doit accoucher ou d'aller soigner une personne âgée à domicile.
Des citoyens ordinaires s'enferment chez eux avec leur fusil de chasse après avoir été cambriolés sept fois ; des habitants en colère chassent des roms et incendient leur campements en jurant n'attendre plus rien des pouvoirs publics.
Bretigny a montré quelque chose de tragique. Un pays où les médecins et les ambulanciers se font caillasser montre une cassure sociale et médiatique si profonde qu'elle laisse présager un très sombre avenir. Alors les politiques, soucieux de réussir leur "affaires" noient le poisson, certains qu'ils sont de pouvoir fuir vers un riche exil doré le jour où tout déraillera pour de bon.
Les Français de toutes origines expriment une révolte sourde silencieuse intérieure, muselés par toutes les lois culpabilisantes votées uniquement pour qu'ils ne puissent plus exprimer leur colère. C'est aussi valable pour les banlieusards d'origine immigrés qui souhaiteraient plus d'autorité, des "culpabilisations spéciales existent pour eux aussi.
Qui fera quelque chose?... François Hollande va peut être nommer une commission qui interdira les cailloux !
De Roubaix et Tourcoing
Depuis début juillet, pas un jour sans que les policiers de l'agglomération lilloise ne soient victimes de véritables guets-apens....cette situation qui risque fort de dégénérer".
Sans compter les "incidents" qui se multiplient dans les Pôle Emploi, vu qu'ils rayent des listes le maximum de chômeurs pour aider ce cher "pépère François" à infléchir sa courbe.
Dans le Val de Marne, un chômeur a tenté de s'immoler dans son Pôle Emploi, un impatient certainement.
Attaques de commissariats
3 août " Tension à Dreux suite à la garde à vue d'un jeune impliqué dans une affaire de traffic de stupéfiants. Les policiers ont été littéralement pris d'assaut. La maison poulaga a préféré capituler en fermant et évacuant le commissariat, une vieille tradition française....
Le retour des milices
Quand l’Etat abandonne le monopole de la "violence légitime", il laisse un vide dont, c'est bien connu, la nature a horreur.Quelles que soient les prétextes justifiant le désengagement de l’Etat, rien ne destine les organisations dédiées aux trafics illicites et les organisations religieuses activistes à être les seules à reprendre le terrain.
L'état en oubliant de répondre efficacement à ce besoin essentiel, laisse le champ est libre à de nouveaux acteurs qui ne s'embarrasseront pas de scrupules.
"Ils sont en train de s’armer, en se disant ‘maintenant, on a l’arme à la maison et on va s’organiser pour faire le gardiennage chez nous’", assure l’élue au micro d’Europe 1. "J’ai écrit une lettre au préfet en lui disant que je craignais que des gens s’organisent en milice. Parce que se faire cambrioler sept fois, se faire agresser plusieurs fois, à un moment ça suffit, les gens en ont ras-le-bol et ils se disent : ‘on n’est pas écoutés, on n’a pas de police, donc il faut qu’on se défende tout seuls’".
En attendant l'étincelle
Le situation est devenue une véritable poudrière... L'explosion est inévitable avec 1000 emplois supprimés/jour dans l'industrie et 1000 autres dans les secteurs collatéraux (une usine ne tombe jamais seule).Nous nous dirigeons tout droit vers un clash social aggravé par une chute des autorités le tout maquillé en tensions raciales.
Le cas de cette étudiante marseillaise d'origine sénégalaise entre la vie et la mort après avoir été grièvement brûlée dans l'incendie d'un bus par des racailles montre bien que ce n'est pas une question de couleur ou de religion.
C'est la légitimité de l' État à "faire la loi" qui est remis en cause.
Bientôt toute la France classée en "zone de non-droit"?
Bienvenue dans le futur.