vendredi 19 octobre 2012

En Syrie les pilotes capturés finissent décapités par les rebelles


عصابات الجيش الحر تقطع رأس طيار سوري وتعرضه على... par syriatruth

Qui tue les pilotes syriens ?



Ce n’est pas à la mitrailleuse lourde, et encore moins à la Kalachnikov, que sont abattus des jets syriens…
Un de nos visiteurs a émis des doutes hier sur le fait que la tête brandie par des rebelles ait pu appartenir à un pilote d ‘un appareil abattu voici 48 heures entre Idleb et Maarat al-Numan. Notre collaboratrice Cécilia a pu par sa famille obtenir des précisions à ce sujet, et confirme qu’il s’agit bien, malheureusement, d’un pilote de l’armée de l’Air syrienne. Originaire de Homs il s’appelait Mohammad Aboud, était surnommé Abou Alaa, et était père de trois enfants dont l’aîné est étudiant en deuxième année à l’université et le plus jeune a 11 ans. La femme de ce pilote est ingénieur. Toute la famille est alaouite, ce qui constituait pour se bourreaux un « crime » supplémentaire.

Cette décapitation en annoncerait bien d’autres le cas de victoire de ces fanatiques dont le malheureux Hollande a fait les combattants du Droit et de la Liberté. Il est douteux que le président français voit jamais cette vidéo, mais il est probable en revanche qu’elle est déjà connue par des membres du Quai d’Orsay, des membres de la DGSE et de l’Armée française, ainsi que par quelques « spécialistes » des médias. Le silence de ces derniers est bien le plus accablant.

Une mini-DCA pour coupeurs de têtes

Il est vrai que les Occidentaux, refusant de perdre la face et la bataille, semblent vouloir poursuivre leur politique d’armement de rebelles, quels qu’ils soient. Un article du quotidien américain Wall Street Journal, et une récente vidéo diffusée sur You Tube semblent montrer que certains rebelles, entre Alep et Idleb, disposent de systèmes Manpad, une arme anti-aérienne portative. Le Wall Street Journal indique que ce type d’armements, encore dénommés « systèmes missiles sol-air à très courte portée » (SACP), a franchi, on s’en doutait, la frontière turque au cours des deux derniers mois. La prolifération de ce type d’armements pourrait expliquer les récentes pertes en hélicoptères et en jets de l’armée de l’Air syrienne, dont les appareils opèrent à basse altitude. Ces derniers jours, la rébellion a revendiqué la destruction de pas moins de quatre appareils – hélicos ou avions – dans le nord du pays. toutes ne sont pas confirmées, mais le rythme s’est accéléré par rapport aux mois précédents.

Cette DCA portative et individuelle ne serait pas tous de fabrication américaine. Selon des sources citées par le média russe international Russia Today, il s’agirait pour une part de.. matériel russe. Soviétique pour être précis : en août, certains rapports parlaient du système lance-engins Strela, dont vingt exemplaires seraient parvenus à la rébellion.

Ce n’est évidemment pas Poutine qui les a fournis. Strela ou Manpads viendraient essentiellement, selon le WSJ qui le tient de rebelles, des arsenaux de Kadhafi, avec les volontaires islamistes libyens.

Embarras américain & mise en garde russe

Cela ne fait d’ailleurs pas tout à fait les affaires de l’administration Obama. Le WSJ a recueilli les confidences d’un officiel du gouvernement qui se dit « concerné par la prolifération des Manpads« . Et en effet, ces armes sont susceptibles de tomber dans de mauvaises mains djihadistes. Et un article à la une d’un autre grand média américain, The New York Times, témoignait cette semaine de ce que que les livraisons d’armes payées par les monarchies du Golfe vont dans une large part aux « groupes islamistes durs« . Ce que traduit la déclaration faite au NYT, sous couvert d’anonymat,  par un autre haut responsable américain. « Les groupes d’opposition qui reçoivent l’essentiel de l’aide « léthale » sont exactement ceux dont nous ne voulons pas qu’ils les aient« . Double langage destiné à sauver les apparences ? Nous ne le pensons pas.

Cette angoisse tardive expliquerait que la CIA et le Pentagone aient renforcé leur présence en Turquie, dans la zone-frontière. Chaque semaine, deux ou trois cargaisons d’armes arriveraient dans des ports turcs, les bateaux venant sans doute de Libye et du Liban.

Ce phénomène vient en tout cas de susciter des réactions russes. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch s’est publiquement inquiété, le 18 octobre, de cette introduction des SATCP dans la panoplie de la rébellion syrienne :

« Transférer aux rebelles syriens une arme aussi redoutable que des lance-missiles sol-air ou autoriser de telles actions constituerait une démarche très dangereuse. Cela équivaudrait de fait à armer des terroristes internationaux, car selon le New York Times, les responsables officiels américains savent pertinemment que la majeure partie des armes livrées à l’opposition syrienne par le Qatar et l’Arabie saoudite finit entre les mains d’islamistes », a indiqué M. Loukachevitch.

Il a souligné que Moscou considérait les Etats-Unis comme un partenaire important dans les efforts visant à régler le conflit syrien et qu’il attendait des actions responsables de leur part.

Dans le même temps, le vice-premier ministre russe Dimitri Rogozin a estimé que si de telles livraisons se poursuivaient en Syrie, le fameux « Printemps arabe » serait suivi d’ »un été chaud que personne n’aimera !« . En effet mais on espère que la russie fournira à la Syrie des contre-mesures aux missiles portables.

C’est sans doute une de ces armes, payées par le Qatar ou données par le CNT libyen, et transférées en Syrie avec la complicité d’Erdogan, qui a coûté la vie au pilote Mohammad Aboud et à d’autres. Mais elles risquent de coûter bien d’autres vies, ce type d’armes contraignant les appareils à frapper de plus haut, et donc avec bien moins de précision, des rebelles agissant au milieu de la population.

Qui tue les pilotes syriens InfoSyrie



Etats Unis : Fin de la culture de la victoire et de 75 ans de triomphalisme


"The end of victory culture" (amazon.fr)
Les Américains ont vécu une « culture de la victoire » durant la plus grande partie du XXe siècle. Nous pourrions dire que nous avons connu un pan de près de 75 ans de triomphalisme – il faut le penser comme le véritable «siècle américain » – de la Première Guerre mondiale jusqu’à la fin de la Guerre froide, avec une trêve lors de l’impasse destructrice en Corée et la défaite au Vietnam trop dissonante pour être assimilée ou  exprimée. 

Lorsque l’Union soviétique s’est désagrégée en 1991, tout semblait si évident. Le destin avait clairement distribué à Washington une quinte flush royale. C’était la victoire avec un V majuscule. Les États-Unis, après tout, était la dernière superpuissance encore debout, après des siècles de rivalités incessantes des grandes puissances sur la planète. Doté d’une armée au-delà de toute comparaison et aucun ennemi à l’horizon, si ce n’est à peine un « État voyou ». Cela en devenait presque déconcertant, comme naviguer paisiblement vers un avenir dominant, mais un moment remarquable pour l’histoire néanmoins. En une décennie, les pontes de Washington nous avaient salué comme « la puissance dominante du monde, plus dominante que jamais depuis Rome. »
Et voici la chose étrange : en un sens, peu de choses ont changé depuis, et pourtant tout semble différent. Il faut le penser comme le paradoxe impérial américain : partout où il existe actuellement des « menaces » envers notre quiétude qui sembleraient exiger une action, nulle part pourtant il n’existe d’ennemis proportionnés à ces menaces. Partout, l’armée américaine règne toujours en maître de presque toute mesure que vous pourriez prendre soin d’appliquer, néanmoins – au cas où le paradoxe vous aurait échappé – nulle part il ne peut atteindre ses objectifs, même modestes.
À un certain niveau, la situation américaine laisserait tout simplement sans voix. Jamais auparavant dans l’histoire contemporaine il n’y eut une course à l’armement ou un conflit engageant une grande puissance seule. Et du moins sur le plan militaire, tout comme les néoconservateurs l’imaginaient à l’aube du XXIe siècle, les États-Unis demeurent la « seule superpuissance » ou même «hyperpuissance » de la planète.

La planète Top Gun

Et pourtant, plus l’armée américaine devient dominante dans sa capacité à détruire, plus ses forces sont déployées à travers le globe, plus les défaites et semi-défaites s’accumulent, plus les faux pas et les erreurs s’intensifient plus les tensions se manifestent, plus le taux de suicides augmente, plus les valeurs de la nation disparaissent dans un gouffre sans fond – et en réponse à tout cela, le Pentagone accentue le mouvement un peu plus.
Une grande puissance sans un ennemi conséquent ? Vous pourriez avoir à remonter à l’apogée de l’Empire romain ou à une dynastie chinoise en pleine expansion pour percevoir quelque chose de comparable. Et pourtant, Oussama Ben Laden est mort. Al-Qaïda est censément l’ombre d’elle-même. Les grandes menaces régionales du moment, la Corée du Nord et l’Iran, sont des régimes maintenus ensemble par le rafistolage et la souffrance de leurs populaces. La seule grande puissance émergente rivale sur la planète, la Chine, vient de lancer son premier porte-avions, une épave ukrainienne datant des années 1990 rénovée sur le pont duquel le pays ne dispose pas d’avions capables d’atterrir.
Les États-Unis ont environ 1000 bases ou plus à travers le monde; les autres nations, une poignée. Les États-Unis dépensent autant pour leur armée que les 14 puissances suivantes (principalement) alliées combinées. En fait, c’est investir un montant estimé à 1450 milliards de dollars afin de produire et exploiter un seul futur avion, le F-35 – plus que tout autre pays, les États-Unis inclus, dépense actuellement pour sa défense nationale.
L’armée américaine est singulière à d’autres égards, aussi. Elle seule a divisé le globe – le monde complet – en six « commandements. » Avec (de peur que quelque chose soit tenu à l’écart) un commandement supplémentaire, StratCom, chargé des opérations spatiales et l’autre, récemment mis en place, pour le seul espace non occupé auparavant, le cyberespace, où nous sommes déjà officieusement « en guerre. » Aucun autre pays de la planète ne pense à celui-ci en termes militaires vaguement comparables.
Lorsque son haut commandement planifie pour ses futurs « besoins », grâce au chef d’état major des armées, le général Martin Dempsey, qu’il prépare la transition (ne dites pas « retraite ») d’une base militaire au sud de la capitale, où qu’il débat de leur avenir, de jeux de stratégie et de différentes crises envisageables, il le fait tout en arpentant à grands pas une carte du monde plus grande qu’un terrain de basket. Quelle autre armée appliquerait une telle méthode ?
Le président a maintenant à sa disposition non pas une, mais deux armées privées. La première est la CIA, qui ces dernières années a été fortement militarisée, elle est supervisée par un ancien général quatre étoiles (qui appelle le job « vivre le rêve »), et exécute ses propres campagnes d’assassinats privés et de guerres de drone à travers tout le Grand Moyen-Orient. La seconde est une élite subordonnée, le Joint Special Operations Command, encartée au sein de l’armée américaine et dont les membres sont maintenant déployés dans tous les points chauds à travers le globe.
L’U.S. Navy, avec ses 11 porte-avions à propulsion nucléaire composant les forces opérationnelles, occupe une position dominante sur les mers mondiales d’une façon que seule la marine britannique l’a pu l’être autrefois; et l’U.S. Air Force contrôle l’espace aérien d’une grande partie du monde de manière totalement incontestable. (En dépit de nombreuses guerres et conflits, le dernier avion américain abattu éventuellement en combat aérien l’a été lors de la première guerre du Golfe en 1991.) Dans une grande partie de l’hémisphère sud, il n’y a pas d’espace souverain où les drones de Washington ne peuvent pénétrer afin de tuer ceux jugés par la Maison Blanche comme des menaces.
En somme, les États-Unis sont maintenant les seuls Top Gun (grands patrons) planétaires d’une manière que les bâtisseurs d’empire sans aucun doute ont une fois fantasmé, mais qu’aucun pas même Gengis Khan n’a jamais réalisé : unique et sensiblement incontestée sur la planète. En fait, quelque soit l’appréciation (excepté le succès), cela n’a jamais été vu auparavant.

Aveuglés par des conséquences intentionnelles prédictibles

Selon toutes les estimations, les États-Unis devraient être prédominant d’une façon historiquement sans précédent. Et pourtant, il ne peut être plus évident, qu’en dépit de toutes ses bases, les forces d’élite, les armées privées, les drones, les porte-avions, les guerres, les conflits, les attaques, les interventions et les opérations clandestines, malgré une bureaucratie du renseignement labyrinthique qui ne semble jamais arrêter son expansion et dans lequel nous versons pas moins de 80 milliards de dollars par an, rien ne semble fonctionner sur un mode impérialement satisfaisant. Il ne pouvait pas être plus clair que ce n’est pas un rêve glorieux, mais une sorte de cauchemar en pleine expansion impériale.
Cela devrait, bien sûr, être évident en soi depuis au moins début 2004, moins d’une année après que l’administration Bush ait envahi et occupé l’Irak, lorsque les bombes ont commencé à pleuvoir et les attentats-suicides à augmenter, tandis que les comparaisons des États-Unis à Rome et d’une potentielle Pax Americana dans le Grand Moyen-Orient plus grande que la Pax Romana se sont volatilisées comme une brume matinale par un jour rayonnant. Cependant, les guerres contre les ensembles relativement petits d’insurgés mal armés les ont entraînes vers leurs fins lugubrement prévisibles (au su du monde entier, après presque 11 ans de guerre, le 2000ème militaire états-unien tué en Afghanistan l’a été aux mains d’un « allié » afghan lors d’une « attaque de l’intérieur. ») Durant ces années, Washington a continué d’être régulièrement pris au dépourvu par les conséquences involontaires de ses actions militaires. Les surprises – aucunement agréables – sont devenues l’ordre du jour et les victoires établies extrêmement rares.
Une chose semble évidente : une superpuissance militaire avec des capacités inégalées pour la destruction à sens unique n’a plus la capacité élémentaire d’imposer sa volonté partout sur la planète. Bien au contraire, la puissance militaire américaine a été remarquablement discréditée à l’échelle mondiale par la plus pitoyable des forces. Du Pakistan au Honduras, partout où elle rentre que ce soit dans un vieux monde colonial ou néocolonial, ou dans les régions contestées à l’époque de la Guerre froide comme dans le Tiers-Monde, une résistance d’un type inattendu fait son apparition ou bien d’autres défaillances émanent et l’échec s’ensuit parfois et d’une façon spectaculairement sempiternelle.
Compte tenu de l’absence d’ennemis – quelques milliers de djihadistes, un petit ensemble d’insurrections minoritaires, deux ou trois faibles puissances régionales – pourquoi en est-il ainsi, quelle est exactement la force, au demeurant mystérieuse qui empêche le succès de Washington ? Certes, elle est en quelque sorte liée à plus d’un demi-siècle de mouvements de décolonisation, de rébellions, d’insurrections qui constituaient une caractéristique du siècle précédent.
Ceci a aussi un rapport avec la voie du développement économique qui s’est propagée au-delà des États-Unis, l’Europe et le Japon – avec l’ascension des « tigres » en Asie, de l’explosion des économies chinoise et indienne, les avancées du Brésil et de la Turquie, et le mouvement de la planète vers une sorte de multipolarité économique véritable. Elle peut aussi avoir quelque chose à voir avec la fin de la Guerre froide, qui, ainsi, a mis fin à plusieurs siècles de concurrence au pouvoir impérial ou pouvoir étendu et qui, cela semble à présent évident, laissa le « victor » se diriger vers la sortie nimbée dans l’auto-congratulation.
Justifiez cela comme vous voulez, c’est comme si la planète elle-même, ou l’humanité, avait d’une façon ou d’une autre été vaccinée contre l’imposition du pouvoir impérial, comme si maintenant elle le rejetait partout où il est appliqué. Au siècle précédent, il aura fallu à une demi-nation, la Corée du Nord, soutenue par les livraisons russes et les troupes chinoises pour lutter contre les Etats-Unis pour terminer sur un match nul, ou à un mouvement insurrectionnel populaire soutenue par un pouvoir local, le Vietnam du Nord, soutenu lui-même à son tour par l’Union soviétique et la Chine pour vaincre la puissance américaine. Maintenant, les insurrections minoritaires à petite échelle, principalement en utilisant des bombes artisanales et des kamikazes, rivalisent la puissance américaine (ou pire) sans grande puissance derrière eux.
Pensez à la force croissante qui résiste à une telle puissance militaire qui pourrait être l’équivalence de la « matière noire » dans l’Univers. Les faits sont là. Nous savons maintenant (ou nous devrions savoir) que c’est là, même si nous ne pouvons pas le voir.

Les guerres de Washington sur pilotage automatique

Après la dernière décennie d’échecs militaires, d’impasses, et de frustrations, vous pourriez penser que ceci serait apparent à Washington. Après tout, les États-Unis sont maintenant visiblement un empire sur-étendu  son empire décline du Grand Moyen-Orient à l’Amérique latine, les limites de son pouvoir sont de plus en plus évidentes. Et pourtant, voici la chose curieuse : deux administrations à Washington n’ont établi aucune des conclusions qui s’imposent, et que peu importe le résultat avéré de l’élection présidentielle, il est déjà clair que, à cet égard, rien ne changera.
Même si la puissance militaire a prouvé qu’elle se désagrégeait, à maintes reprises, nos décideurs comptent, avant tout et plus que jamais, sur une réponse militaire aux problèmes mondiaux. En d’autres termes, nous ne sommes pas seulement un empire classique débordé, mais aussi à bout de nerfs et fonctionnant sur une sorte de pilote automatique militarisé. L’erreur, c’est une phase d’apprentissage. De toute évidence, ce n’est pas seulement qu’il n’y en a pas ici, mais qu’il ne peut en avoir.
Washington semble ne posséder plus qu’un mode de pensée et d’action, peu importe qui est aux commandes ou ce que le problème peut être, et il implique toujours, directement ou indirectement, ouvertement ou clandestinement, l’application d’une force militarisée. Il n’importe pas non plus que chaque nouvelle application déstabilise non seulement un peu plus une région ou affaiblit encore une fois ce qui a été connu sous le nom d’« intérêts américains. »
Prenez la Libye, à titre d’exemple. Il a brièvement semblé compter comme un des rares succès militaires de l’histoire américaine : une intervention décisive en faveur d’une rébellion contre un dictateur brutal – très brutal, en effet, puisque la CIA a déjà livré des « suspects terroristes », des rebelles islamistes luttant contre le régime de Kadhafi, afin de les soumettre à la torture. Aucunes pertes humaines américaines n’en a résulté, tandis que les raids aériens américains et de l’OTAN ont été décisifs dans l’approvisionnement d’un ensemble de rebelles mal armés, mal organisés pour lutter.
Au menu des conséquences imprévues, cependant, la chute de Kadhafi a envoyé les mercenaires touaregs de ses milices, équipés d’armes haut de gamme, traverser la frontière du Mali. Là, quand la poussière est retombée, toute la partie nord du pays était déséquilibrée, tombée sous l’emprise des extrémistes islamistes et aspirants à Al-Qaïda qui ont menacés de déstabiliser d’autres parties de l’Afrique du Nord. Dans un même temps, évidemment, les premières victimes américaines de l’intervention se sont produites dès lors, l’ambassadeur Christopher Stevens et trois autres Américains sont morts dans un attentat contre le consulat à Benghazi et une résidence protégée.
Avec l’aggravation des questions régionales, la réponse n’aurait pas pu être plus prévisible. Comme Greg Miller et Craig Whitlock du Washington Post l’ont récemment rapporté, au cours de réunions secrètes, la Maison Blanche a étudié la planification d’opérations militaires contre AQMI (Afrique du Nord), maintenant armé avec les armes pillées dans les stocks de Kadhafi. Ces plans comprennent évidemment l’approche utilisée au Yémen (forces spéciales américaines sur le terrain et les frappes de drone de la CIA), ou la « formule somalienne » (frappes de drones, opérations des forces spéciales, opérations de la CIA, et le soutien des armées africaines proxy), ou même à un instant T « la possibilité d’une intervention américaine directe. »
De plus, Eric Schmitt et David Kilpatrick du New York Times, rapportent que l’administration Obama élabore « la préparation de représailles » contre ceux qui ont tué l’ambassadeur américain, incluant probablement des « attaques de drone, des raids d’opérations spéciales comme celui qui a tué Oussama ben Laden, et des missions conjointes avec les autorités libyennes. » La quasi-certitude que, comme la précédente intervention, la prochaine série d’actions militaires ne fera que déstabiliser la région avec des coups de théâtre encore plus désagréables et des conséquences imprévues qui ne semblent guère avoir d’importance. Ni le fait qu’à l’état brut, les résultats de tels actes ne nous sont pas connus à l’avance, ils pourraient avoir des effets incontrôlables qui ne pourraient être planifiés et ordonnés.
De telles situations sont de plus en plus légion à travers le Grand Moyen-Orient et ailleurs. Prenez un autre exemple minuscule : l’Irak, à partir duquel, après presque une décennie de catastrophe militaire, les « dernières » unités américaines se sont pour l’essentiel enfuies au milieu de la nuit fin 2011. Même dans les derniers instants, l’administration Obama et le Pentagone ont toujours essayé de maintenir un nombre important de troupes américaines là-bas (et, en fait, a réussi à laisser derrière elle peut-être plusieurs centaines de formateurs des unités d’élite irakiennes). En attendant, l’Irak a été un soutien engagé au régime syrien dans ses combats et se rapproche encore d’avantage de l’Iran, alors même que ses propres divisions confessionnelles ont augmentés. Ayant observé ces retombées troublantes lors de son dernier tour dans le pays, selon le New York Times, les États-Unis sont en train de négocier un accord « qui pourrait se traduire par le retour de petites unités de soldats américains en Irak en vue de missions de formation. À la demande du gouvernement irakien, selon le général Caslen, une unité de soldats des forces d’opérations spéciales a été récemment déployée en Irak pour donner des conseils sur la lutte antiterroriste et aider au renseignement.»
Ne voudriez-vous pas juste parler à ces négociateurs de la façon dont vous le feriez avec un enfant : Non, ne fais pas ça ! L’envie de retourner sur les lieux de leur précédent désastre, cependant, semble inébranlable. Vous pourriez offrir diverses explications du pourquoi nos décideurs politiques, militaires et civils, continuent de telle actes répétitifs – même d’un point de vue impérial – la veine auto-destructrice dans des situations où les mauvaises surprises sont essentiellement garanties et l’échec une donnée. Oui, il faut nourrir le complexe militaro-industriel. Oui, nous sommes intéressés par le contrôle des ressources essentielles, notamment l’énergie, et ainsi de suite.
Mais il est probablement plus raisonnable de dire que la mentalité profondément militarisée et les manœuvres mondiales qui vont avec sont maintenant juste le mode de vie d’un Washington éternellement « en guerre. » Ils ont les tics d’une grande puissance, l’équivalent du syndrome de Gilles de la Tourette. Ils se produisent parce qu’ils ne peuvent pas s’empêcher de les produire, parce qu’ils sont gravés dans l’ADN politique de notre complexe de sécurité nationale, et ne peuvent évidemment plus être modifiés. En d’autres termes, ils ne peuvent s’aider eux-mêmes.
C’est la seule conclusion logique dans un monde où il est devenu de moins en moins imaginable de faire ce qui est évident, ce qui est beaucoup moins ou rien du tout. (Le Nord du Tchad ? Quand est-il devenu indispensable à notre bien-être ?) La réduction des effectifs de la mission ? Inconcevable. Penser l’impensable ? N’y réfléchissez même pas !
Ce qui reste est, bien sûr, une formule évidente en soi vers un désastre sur pilote automatique. Mais ne le dites pas à Washington. Peu importe. Ses habitants ne pourraient lui survivre.
Tom Engelhardt

Union bancaire : l' Allemagne salue une victoire de Merkel pendant que la France parle de compromis


Hollande parie sur la victoire des socialiste allemands, il va attendre longtemps !


La presse allemande applaudit à la victoire de Merkel sur Hollande

Union bancaire: la presse de François Hollande parle de compromis
La presse socialiste tente de lui sauver la face

L'Express : "Paris et Berlin trouvent un compromis sur l'union bancaire"."La France et l'Allemagne ont toutes deux lâché du lest. Les mécanismes de supervision bancaire en zone Euro seront mis en oeuvre dans le courant de l'année 2013 [et non pas en 2014], et cette supervision s'appliquera aux 6000 banques de la zone euro, pas seulement aux plus importantes." 
Le compromis porte sur un sujet qui empoisonnait les relations entre Paris et Berlin depuis des semaines et permet de mettre en oeuvre dès 2013 -et non pas à la Saint-Glin-glin, comme le souhaitait la "gauche molle" - la supervision des banques de la zone euro, étape-clé dans leur stratégie de sortie de crise.

Libération "Banques : alliance de raison entre France et Allemagne"
"Le système de supervision sera mis en place progressivement, comme le voulait Berlin, et étendu à toutes les banques de l'UE, comme le demandait Paris." "Pour la supervision bancaire, "l’objectif est d’avoir un accord sur le cadre législatif d’ici le 1er janvier 2013. Le travail pour la mise en oeuvre opérationnelle aura lieu dans le courant de l’année 2013", selon les conclusions du conseil européen. Lors du sommet de juin, qui avait débouché sur des avancées pour tenter de sortir de la crise de l’euro, les Européens s'étaient mis d’accord pour "examiner" les propositions de la Commission sur ce sujet d’ici fin 2012."

Derrière cet affrontement sur une date, les enjeux sont lourds : alors que les dettes bancaires sont trois fois supérieures aux dettes souverainesla supervision bancaire est une première étape vers l' " union bancaire " européenne, avec des mécanismes de solidarité communs, ce qui explique la réticence allemande et l'impatience deHollande qui se sait demandeur en sursis de solidarité bancaire européenne. De surcroît, le président socialiste ne souhaite pas que l'Europe mette le nez dans son projet de loi de finances 2013 (PLF).

Match nul ?

Die Welt, de Hambourg, est moins catégorique avec son titre  clair: "1 à 1 dans le duel entre Hollande et Merkel ". "A la fin, les deux peuvent se déclarer vainqueur " explique le quotidien, qui insiste cependant : " Hollande a lâché du lest au milieu du chemin. " 

Le Berliner Zeitung et le Frankfurter Rundschau (qui ont la même rédaction nationale) constatent eux aussi que la soirée a contenté tout le monde et titre : " deux chefs d'Etat, deux histoires de vainqueurs. " 

L'hebdomadaire Die Zeit, sur son site Internet, se montre déçu et parle d'un " petit pas vers l'union bancaire. "


Fermeté de la chancelière face aux velléités de François Hollande



Les Echos : "L'union bancaire provoque des étincelles entre Paris et Berlin"
"Jeudi, les dirigeants français et allemands ont laissé éclater au grand jour leur différend."

"Ce n'est pas un sommet sur l'union budgétaire, mais sur l'union bancaire ", avait lancé François Hollande, vers 13 heures en réaction aux propos de la chancelière, le matin même devant le Bundestag. Face à son parlement, la chancelière avait balayé l'idée de mettre en place rapidement l'union bancaire. Elle avait, en revanche, repris l'idée défendue par son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, à savoir la nécessité de confier au commissaire européen aux Affaires économiques un droit de veto sur les budgets nationaux des Etats membres."

Outre-Rhin, la presse insiste sur le succès enregistré par Angela Merkel face à François Hollande.

"Merkel extorque à Hollande un compromis ", se félicite ainsi Der Spiegel qui parle d'une " négociation à succès " pour la chancelière. " 

Angela Merkel est demeurée ferme et a imposé son calendrier ", ajoute la correspondante bruxelloise de l'hebdomadaire. 
Malgré le recul de Berlin sur le périmètre de l'union bancaire, Der Spiegel estime que la stratégie de la chancelière est gagnante. " Le calcul de Merkel, c'est que l'aide bancaire du MES ne sera lancé qu'après les élections fédérales ", conclut l'hebdomadaire.

" Victoire aux points "

Même ton du côté du HandelsblattProche du The Wall Street Journal de Rupert Murdoch, un eurosceptique convaincu, le quotidien économique titre : " Merkel impose un départ tardif de l'union bancaire. " 

La Süddeutsche Zeitung, libéral de gauche, affirme que " Merkel freine Hollande sur l'union bancaire. " Là aussi, le quotidien munichois insiste sur le succès allemand : l'union bancaire ne débutera pas le 1er janvier 2013 comme le voulait Paris. 

La très influente et populaire Bild Zeitung constate enfin la " victoire aux points " d'Angela Merkel.

Et l'union budgétaire ?

Wolfgang Schäuble a mis en avant une union budgétaire forte. 
L'Allemagne se refuse en effet actuellement d'être la vache à lait des pays méditerranéens de l'Union européenne.
Le ministre allemand des Finances était donc franchement sorti du bois mardi en proposant une vraie union budgétaire pour l'Europe avec un commissaire capable de refuser des budgets nationaux et un parlement européen doté d'un vrai droit de décision sur les finances de chaque Etat membre.


Van Rompuy appelle à une solidarité "limitée"

Le président de l'UE a présenté vendredi 12 octobre un rapport sur le renforcement de l'union économique et monétaire. il préconise que la zone euro se dote d’un budget propre et "mutualise certains outils de financement".Aujourd’hui, les 27 Etats reversent 1% de leur PIB à l’Union européenne, qui est ainsi doté d’un budget annuel de 130 milliards d’euros. Ces fonds servent à financer notamment la Politique agricole commune et quelques projets d’infrastructures paneuropéens. Ce n’est pas suffisant selon Herman Von Rompuy.

Herman Van Rompuy ne veut pas d’un budget de la zone euro dont le but serait le même que le Mécanisme européen de stabilité, le pare-feu de la zone euro qui vient d'entrer en vigueur. Ce ne doit pas être comme le MES "un instrument de gestion des crises", explique le président de l’UE, mais un outil à même de "faciliter les réformes structurelles qui améliorent la compétitivité et le potentiel de croissance".

Alors, dans une phase transitoire, le président de l’Union européenne propose la possibilité pour les Etats de la zone euro de passer des contrats individuels avec les institutions européennes. Chaque membre rendrait compte à la structure avec laquelle il a un accord de ses efforts pour soutenir la croissance et l'emploi, et obtiendrait en échange des "incitations financières limitées, ciblées, temporaires et flexibles".

Grèce : Ils n'ont plus de revenus ? ils n'ont qu'à manger de la nourriture avariée !


Votre sauce tomate indique « à consommer avant le 16 octobre » et pourtant elle trône encore en rayon. C’est normal vous êtes en Grèce. Le pays où la vie est – en ce moment – trop chère.

À l'exception de la viande et des laitages, les produits dont le jour de péremption est précisément indiqué pourront rester une semaine de plus en rayon, et jusqu'à 30 jours si le mois de péremption seulement est indiqué.

Plusieurs associations grecques dénoncent un "acte immoral" et "l'incapacité [du gouvernement] à contrôler la flambée des prix". Le prix des produits de base comme le sucre ou les œufs a par exemple augmenté respectivement de 15% et 6,8%, entre août 2011 et août 2012.

Le président de l'Agence nationale de l'alimentation Yannis Mijas craint pour la sécurité sanitaire des Grecs et pense que cette mesure va diviser la population entre ceux qui pourront acheter de la nourriture "normale" et ceux qui "devront recourir à des aliments de qualité douteuse." 

Du coup, le gouvernement a autorisé la vente à prix cassés de produits alimentaires ayant dépassé leur date de péremption, rapporte l’agence espagnole Efe. Une semaine en plus de vie en rayon par rapport à la date indiquée si elle est précise, trente jours si seul un mois de péremption est mentionné. Pour les associations de consommateurs grecs, cette mesure est la preuve de l’incapacité du gouvernement à stopper la flambée des prix. 

Entre août 2011 et août 2012, le prix du sucre a augmenté de 15%, celui des œufs de 6,8%, celui du beurre de 3,2%, et celui du café de 5,9% selon l’agence de statistiques du pays. Malgré leur coût en hausse, les produits laitiers et carnés sont cependant exclus – sécurité sanitaire oblige – de cette nouvelle réglementation. 
« Cette loi [qui autorise les commerces à vendre les produits alimentaires après la date de péremption] existe depuis longtemps. Et elle est aussi présente dans le reste de l’Europe. La seule chose que nous avons faite c’est de préciser que ces produits doivent se vendre à bas prix. Je ne comprends pas pourquoi cela fait tant de bruit », a nuance Yorgos Moraitakis, conseiller au ministère du Développement, de la Concurrence et de la Marine marchande, interrogé par l’agence de presse Efe.

- A lire sur 20minutos.es



Le nouveau Plouc pense que Hollande est à gauche, Sarkozy à droite et Bayrou au centre…





POUR LA DÉFENSE DES VALEURS RÉPUBLICAINES

Serge Uleski
inv
Les nouveaux ploucs
inv
Indigne toi pôv con ! Ibara

Concept tout aussi nouveau, présenté ICI pour la première fois, et qui mérite, si j'en crois les nombreux messages privés que j'ai reçus, quelques éclaircissements et développements que voici…


Imbécile urbanisé et connecté, d'une bêtise dévastatrice mais de bonne foi - du moins pour la majorité d'entre eux –, actif sur Internet mais moyennement informé tout en l’ignorant puisque le nouveau Plouc se dit et se croit au courant de tout, le moment venu, le nouveau Plouc, et c’est à cela qu’on le reconnaît, penchera toujours du côté de la censure et de la répression au nom même de la liberté et de la démocratie qu'il croit soutenir à bon compte et sans frais ; en effet, le Plouc ignore ceci : soutenir la liberté d'expression est un véritable engagement et un sacrifice (accepter ce qu'on n'aurait jamais oser ou bien désirer lire et entendre), car... il n'y a pas de liberté, il n'y a que des preuves de tolérance : et le nouveau plouc en est incapable…


Certes ! Difficile d’ignorer le fait que c’est avec de tels Ploucs que sur Internet, un journal au contenu payant peut espérer se hisser à la hauteur de 200 000 abonnés ; et ça, les actionnaires et leurs conseillers en développement le savent mieux que quiconque ! Car, il faut le savoir : en France, il n'y a guère plus de 50 000 personnes déterminées à mourir debout tout en faisant face à ceux qui les exécuteront... et les exécutent chaque jour, en silence, jour après jour, dans une vie de chien ou le martyre, dans l'héroïsme et le sacrifice d'un voyage en RER à 5h30 du matin, rentré à 20h le soir, cinq jours par semaine, ou dans le retraité à 400 Euros par mois.


Quel rapport demanderez-vous... ?


Seul un Plouc osera poser une telle question !


Mais alors… qu’est-ce que pense un Plouc en 2012 ?


La réponse, vous la trouverez dans l’énumération suivante (liste non-exhaustive ; vous pouvez m'en suggérer d'autres que je ne manquerai pas de rajouter) :


Le Plouc pense que l’Iran souhaite détruire Israël avec La bombe… tout en épargnant les palestiniens et le Hezbollah (une sorte de bombe atomique aux retombées aussi chirurgicales que sélectives)…


Le Plouc pense que Hollande est à gauche, Sarkozy à droite et Bayrou au centre…


Le Plouc pense que Chavez est un affreux dictateur, bien qu’élu démocratiquement car il soutient l’Iran…


Le Plouc pense que le FN est dangereux …


Le Plouc pense qu’on trouve des fascistes aussi chez Mélenchon…


Le Plouc pense que si tout n’a pas été dit au sujet du 11 Septembre, néanmoins ce qui nous a été caché ne saurait en aucun cas remettre en cause la version officielle.


Le Plouc pense que tous ceux qui pensent le contraire sont des conspirationnistes paranoïaques…


Le Plouc ne sait pas qu’il pense que tous ceux qui ne pensent pas comme lui doivent être censurés, bannis et interdits de communication et de diffusion jusqu'au jour où...


Le Plouc pense que Charlie Hebdo défend la liberté d’expression…


Le Plouc ne sait pas que La bombe représente la seule chance pour l’Iran de ne pas finir comme l’Irak.


Le Plouc pense que l’Irak d’aujourd’hui c'est quand même mieux pour les Irakiens que l’Irak d’hier.


Le Plouc pense qu'en dehors de l'Euro, point de salut !


Le Plouc pense que Dieudonné est antisémite ainsi que tous ceux qui vont à ses spectacles qui, soit dit en passant, n’ont jamais fait l’objet d’une interdiction légale…


Le Plouc pense qu’en Syrie il s’agit bel et bien d’un soulèvement populaire contre une dictature sanglante et certainement pas de provoquer la chute d'un régime, voire... du Pays tout entier, qui n’a plus sa place dans le nouvel ordre mondial dominé par les USA, l’Arabie Saoudite et le Qatar.


Le Plouc pense qu'Israël est menacé ; ce qui, en fin d'analyse et tard le soir, justifie aux yeux de ce même Plouc la politique de cet Etat à l'égard des Palestiniens.


Le Plouc pense que tous ceux qui, à gauche, ne pensent pas comme lui, sont dans les faits...des militants d'extrême droite.


Le Plouc pense qu'Obama c’est beaucoup mieux pour les pauvres en général et les Noirs en particulier, sans oublier les Palestiniens.


Le Plouc pense qu'il est de gauche, et il est bien le seul.


Le Plouc pense qu'il pense, et là aussi, personne pour soutenir cette assertion.


Le Plouc pense qu'on ne fait pas de la bonne littérature avec Sade, Céline et Drieu la Rochelle qu'il juge infréquentables car le Plouc mélange tout.


Le Plouc pense... quand il est abonné à Médiapart, et seulement, que si le Club était différent, ce serait pire encore.


Le Plouc pense que le Pop-art a quelque chose à voir avec l'Art alors qu'il s'agit simplement de faire du fric.


Le Plouc pense que tous ceux qui ne sont pas de gauche sont de droite, voire... plus encore.


Le Plouc pense qu'on peut faire de la bonne littérature avec Christine Angot.


Le Plouc ne sait pas qu’il est un Plouc.

Clash Merkel Hollande : l'union bancaire sera en retard pour l' Espagne




ABC. Noticias de España y del mundo (via google trad)
La deuxième journée du sommet européen de Bruxelles sera important pour le secteur bancaire car il  sera discuté le projet de création d'une banque commune sur le vieux continent après la fin de la nuit dernière lors d'un accord à minima avec l'Allemagne .
Le fait est que ce projet, dont les franges et les échéances seront précisées tout au long de 2013, comme convenu hier soir, en tout cas, arriver en retard à l'Espagne parce que notre pays a demandé l'emprunt bancaire de jusqu'à 100 milliards d'euros le mois dernier Juin , dont probablement utiliser 60 milliards, mais seront comptés dans la dette publique, ce qui aura un impact sur ​​les comptes publics et la dette espagnole qui doit être refinancé.

Le gouvernement espagnol a, en fait, avait déjà comptabilisés dans les dettes 40 milliards d'euros du plan de sauvetage bancaire, qui conduisent à quatre points de pourcentage de plus que la dette en 2013 , comme en témoigne le budget de l'Etat.
L'idée originale, qui a été adopté lors du Sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement en Juin, était que la banque syndicat serait lancée Janvier prochain et aurait également un effet rétroactif en ce sens que le mécanisme européen de stabilité financière (ESM selon l'acronyme espagnol) «sauvetage» des banques en difficulté, directement et sans passer par les Etats, mais n'a pas atteint suffisamment accord politique en Europe ou même de s'acquitter de l'accord.

Confrontation ouverte

Derrière ce retard est la confrontation presque ouverte entre la chancelière allemande Angela Merkel et le président français FrançoisHollande , car tandis que le premier veut donner la priorité union fiscale et la création d'un supercomisario avec un droit de veto sur les budgets de la pays, la deuxième offre de poursuivre l'ordre du jour syndicat bancaire pour "vacciner" contre d'éventuels trous états bancaires. Inutile de dire que la nuit dernière j'ai gagné impulsion chancelier.
La réalité est que le jeudi, lors de la première session du sommet européen qui se termine aujourd'hui dans la capitale de l'UE, la lutte entre les deux dirigeants s'est terminée par un ajournement du débat essentiel pour faire face l'Union européenne, et qui n'est autre que le transfert de souveraineté économique. La France estime que nous devons commencer par les banques, ce qui concorde à l'Espagne, maisl'Allemagne veut plus stricte il ya aussi un engagement que les pays en céder le contrôle de leurs budgets, ce qui signifie qu'ils sont supervisés par une autorité européenne pour éviter les décalages.
Les pays «vertueux» comme la Hollande, la Suède, l'Autriche et la Finlande, ne veulent ni l'un ni l'autre, alors que les marchés s'attendent à une position cohérente de l'Union européenne dans son ensemble.

Des échéances précises

Alors que, du côté espagnol, le président Mariano Rajoy devra faire face aujourd'hui la deuxième session du sommet en vue que les conclusions de la réunion n incluent explicitement des délais précis pour la mise en œuvre de l'union bancaire, même en 2014 , en espérant qu'ils puissent arriver à temps pour la recapitalisation des banques espagnoles ne compte pas comme une dette en 2013 et celle de 2012 a déjà été commodément "annotées" services Épouvantable dans l'État générale l'année prochaine.
Il n'est possible que lors de cette journée deviendra possible de discuter de la demande d'aide financière de l'Espagne et de l'Italie au Mécanisme européen de stabilité, tel que recommandé par le Fonds monétaire international (FMI) il ya quelques jours, toujours en prélude à que la Banque centrale européenne (BCE) pour lancer un programme d'achat d'obligations de ces pays dans le marché secondaire.

La nouvelle génération découvre la supercherie du clivage Droite Gauche


La différence entre Hollande et Sarkozy ? au moins Sarko assumait être de droite !
Valérie Trierweiler (la seule à avoir du caractère) sauvera t elle la France ?
Nous sommes bel et bien rentrés dans une période où la collusion médias / socialistes abaisse le niveau de réflexion générale. La victoire de la Gauche n’est pas d’avoir les meilleures idées pour un avenir brillant, mais de savoir convaincre (souvent par des méthodes inavouables) la majorité des citoyens que ses mesures sont les meilleures parce que les plus « justes socialement ». Comme régulièrement avec la Gauche, les pays qui leur ont donné les clés de leur destin ne tarderont pas à se rendre compte de leur erreur.
Mais d’ici là, nous aurons encore la stupéfaction de voir des titres de presse optimiste et enjoués, alors que le monde dans lequel nous vivons s’écroule sous les dettes, les déficits, le peu de croissance, et les aberrations économiques à visée clientèlistes...


Qu’il soit de droite ou de gauche, l’État reste l’État et, quels que soient les tristes sires qui le dirigent, il répond toujours machinalement à la même logique première : réguler l’ordre social par la force et la coercition. Rien d’étonnant, alors, à ce que le jeune gouvernement « socialiste » accumule, depuis son arrivée sur le trône de France, les actes et les discours sécuritaires qui, au fond, ne font que participer de la légitimation de l’existence et de l’exercice de l’État. Sous le mandat de Sarkozy, les bouffons qui déblatéraient à longueur de semaines ces prêches jupitériennes s’appelaient Alliot-Marie, Hortefeux, Guéant. 

Sous le règne hollandais, ces sinistres personnages ont eu pour digne successeur le dénommé Manuel Valls – que Sarkozy avait d’ailleurs courtisé à la grande époque de « l’ouverture ». L’ancien maire d’Évry, qui a le regard perçant, les dents longues et l’appétit féroce, s’est très vite accommodé de l’attitude qu’exigeait sa nouvelle casquette : quelques semaines à peine après sa nomination au ministère de l’Intérieur, il a renoué avec un des dadas du précédent gouvernement : la question des Roms. À l’instar de ses abjects prédécesseurs, il a ainsi exigé l’expulsion manu militari des campements. Et les discours qui accompagnèrent – et accompagnent encore – ces sordides sentences ont fini par accoucher d’un climat de peur et de xénophobie. 

Dans certaines villes, dressant les pauvres contre les pauvres, la dialectique de Valls a carrément conduit à la tenue de manifestations anti-Roms et à la destruction de campements par de « braves citoyens », donnant ainsi raison à Victor Hugo qui disait qu’« il existe une connivence tacite, non voulue, mais réelle, entre ceux qui font peur et ceux qui ont peur ». Par l’intermédiaire de son affidé, l’État a donc réalimenté la pompe à angoisse, non sans l’espoir que les ménages inquiets continuent de remettre leur vie entre ses mains.


Le couplet anti-Roms n’était néanmoins pas suffisant et, dans une situation particulière où l’exécutif se doit de montrer au peuple apeuré qu’il est aussi rigide et sévère que le précédent, Hollande a de nouveau détaché la laisse de Valls, qui est parti en courant s’attaquer à un nouveau sujet, lui aussi chéri par l’ancien gouvernement : l’islam. Sujet encore plus facile à maîtriser que celui des Roms, puisque l’expression de la force étatique ne devait plus se faire contre de vulgaires voleurs de poules squattant nos décharges, mais contre de dangereux terroristes infiltrés jusque dans les quartiers. Une dizaine de tarés islamistes a ainsi servi de prétexte, samedi 6 octobre dernier, à une aberrante démonstration de l’appareil répressif d’État. Et Valls de conclure ce début de week-end avec cette petite phrase : « Il existe une menace terroriste en France. » Il parlera aussi de « terrorisme intérieur » et affirmera qu’il existe « plusieurs dizaines, plusieurs centaines d’individus capables de s’organiser comme le groupe qui vient d’être démantelé ». 

Les médias, qui sont parmi les plus grands hérauts de la politique sécuritaire, ont abondamment relayé les photos d’une intervention pour laquelle la police avait sorti le grand jeu. Les jours suivants, la télé annonçait qu’entre 10 000 et 15 000 salafistes vivaient en France avant de publier un sondage prétendant que 75 % des Français craindraient un attentat islamiste dans l’Hexagone. Niveau presse papier,Libé, organe du nouveau pouvoir, s’est fendu d’un « Terrorisme : l’islamisme version française » en une de son édition du lundi 8 octobre tandis que Le Figaro titrait : « Les islamistes français préparaient des attentats. » De quoi nous donner les chocottes et nous détourner de nos légitimes préoccupations sociales. Car la misère qui ne cesse de progresser dans notre beau pays est bien plus à craindre que quelques illuminés de Dieu, le chômage et la précarité nous guettant davantage qu’un très hypothétique nouveau 11-Septembre. Notre colère n’est donc pas à déchaîner contre des pauvres persécutés qui cherchent un terrain pour vivre, mais contre les patrons et l’État qui, main dans la main, marchent contre nos acquis sociaux et notre bien-être, pourtant déjà très relatif.

Pour conclure, on pourra s’amuser de la façon dont tous ces discours sécuritaires et autres diffuseurs d’angoisse ont dernièrement été rattrapés par une autre réalité, celle de la corruption de grande envergure de ceux qui sont censés nous protéger de tous ces épouvantails. La récente dissolution de la brigade anticriminalité des quartiers nord de Marseille pour extorsion d’argent et de drogue salit en effet considérablement la fausse image que le gouvernement aimerait nous donner de ses petits voyous en uniforme, grands amateurs de violence et de corruption. Revers de la médaille, il est toutefois fort à parier que les recours au délire sécuritaire se multiplient, histoire de redonner un peu de légitimité, voire de popularité, à ces policiers au terne blason. Car, désormais, il semble évident que la crédibilité d’un gouvernement ne se mesure qu’à sa capacité d’insinuer la peur chez ceux qu’il administre.