mercredi 19 septembre 2012

Caroline Fourest contre l' Opération Banane à la fête de l'Huma


"Au débat "Comment faire face au FN ?" à la fête de l'Huma 2012,
Caroline Fourest a été invité sans contradiction à la tribune. Du fait
des ses multiples propos islamophobes, cette chroniqueuse est lauréate
d'un Y'a Bon Awards pour la chroniqueuse ayant diffusée le plus de
préjugés racistes au cours de l'année 2011. Nous, militants
antiracistes, antisexistes, anticapitalistes n'avons pas eu la parole,
pas même pour lui remettre son trophée : une banane dorée. Les
conditions d'un débat démocratique exprimant une parole antiraciste
n'étant pas réunies, il ne nous restait qu'une seule option : Caroline
Fourest dégage !


La gauche Rothschild au pouvoir !


Pigasse-toi pauvre con !    

                                     

L’histoire d’une maison qui prétend pratiquer un capitalisme plus civilisé que sauvage. Au-delà, l’auteur révèle, à travers de nombreuses scènes inédites, en quoi les intérêts de la classe politique et ceux des milieux d’affaires sont de plus en plus liés.  

De toutes les roses que nous plantons chaque semaine dans ce pot, Arnaud Montebourg est l’une des plus exubérantes. Un mélange désuet d’arrivisme, de planisme et de gauchisme compose un personnage qu’on croirait sorti d’un film brejnévien projeté en ouverture d’un festival organisé par l’école des cadres du parti au début des années 1970. Un vrai régal.
Vous comprendrez donc que, soucieux de nos plates-bandes, nous dénoncions vigoureusement les conclusions hâtives tirées de sa rencontre à Bercy avec Pigasse, deux semaines avant que Lazard n’obtienne un mandat de banquier conseil pour la création de la Banque publique d’investissement. Piège peut-être, hasard sans doute, mais ce malencontreux échange avec l’employeur de la douce Audrey ne saurait en rien procéder d’un quelconque arrangement avec la loi ou la morale.
Nous serons moins enclin à la mansuétude pour ce fameux Pigasse qui, après avoir jeté dans son escarcelle les Inrocks et Le Monde et donné un coup de main à Rue 89, négocie, selon la rumeur médiatique, le rachat des actions de Libération possédées par Rothschild. Ce penchant glouton pour le caviar médiatique de la gauche va certainement indigner la rédaction du quotidien fondé par Jean-Paul Sartre. Libération jumelé avec Le Monde… Marx nous en préserve ! 
Pour manifester notre soutien à ces journalistes menacés par l’appétit insatiable de ce ploutocrate, nous leur donnons bien volontiers le droit d’utiliser l’injonction qui ouvre cette chronique et espérons la voir bientôt en « une ».

Le futur thatchérisme à la française ?

Il y a de cela trente-six ans, le gouvernement de James Callaghan, Premier ministre de sa gracieuse majesté, succédait à celui d’Harold Wilson. Un travailliste remplaçait un autre travailliste pour enfoncer la Grande-Bretagne dans la crise économique et accélérer un processus de déclin qui inquiétait non seulement les Britanniques mais le monde entier.
Callaghan était affable, oh ça oui : un physique de nounours dispensateur de bisous. Mais il était comme perdu face à la crise, éthéré ; se laissait aller au fil de l’eau, n’osant pas revenir sur les règles absurdes qui paralysaient l’économie anglaise, le poids excessif de la bureaucratie, les règlements, les syndicats, etc. Les banlieues grondaient.
Les choix difficiles étaient toujours différés, seule s’imposait une pression fiscale accrue sur les classes moyennes qui finissaient par ne plus pouvoir payer. Albion était la femme malade de l’Europe, un pays sclérosé en voie de sous-développement, disait-on à l’époque. Le gouvernement britannique en vint à solliciter l’aide du FMI, à la grande honte de son peuple fier.
Toute ressemblance avec des événements en train de se dérouler en France en 2012 est purement accidentelle… On sait comment cela se termina : Margaret Thatcher apparut et donna un coup de pied dans la fourmilière. Avec un peu de chance (le gaz de la mer du Nord et la guerre des Malouines), plus de souplesse qu’on ne le dit (acceptation de la dévaluation) et beaucoup de courage (face aux syndicats notamment), elle redressa la situation.
Le discours de Sarkozy, lors de la dernière campagne présidentielle, avait déjà un petit côté thatchérien, notamment dans sa dénonciation des corps intermédiaires, un vocabulaire employé mot pour mot par la Dame de fer à l’époque. Mais c’est un Callaghan de chez nous qui l’a emporté. Simple partie remise ?
Si la France continue sur sa lancée actuelle, avec son cortège de déficits en tout genre et son incapacité à réformer réellement son système corporatiste, il paraîtra difficile, dans deux ou trois ans, d’éviter, sinon l’arrivée du FMI, du moins celle d’une Troïka européenne qui ne viendra pas nous jouer de la balalaïka. Reste une différence : nous ne voyons pas beaucoup de fer dans l’organisme ou même le discours des principaux opposants actuels. Mais cela peut changer.


Droit de vote des étrangers : Manuel Valls sape l'autorité de François Hollande







Limiter l'intégration à l'accès à un type de suffrage restreint (les élections locales) me paraît illusoire, ce que fait la gauche qui se veut la plus progressiste.Le processus d'intégration prend d'autres formes plus essentielles: partage d'une culture commune à l'école, intégration professionnelle et associative. Je préfererais un engagement clair de l'actuelle majorité dans une véritable politique de promotion scolaire des classes populaires et d'intégration professionnelle des populations précarisées, au sein desquels on trouve la majorité des étrangers vivant en France.

Quant à l'accès plus aisé à la nationalité : Où est le problème ? Je rappelle, tous les travaux de sociologie politique le montrent, que le processus de démocratisation au 19 ème en Europe et aux EU s'est réalisé dans le cadre de l'Etat Nation.Par ailleurs, il n'ya rien de déshonorant à lier citoyenneté , démocratie, et nationalité car la participation civique doit être mis en relation avec l'implication dans une communauté démocratique, la république, que symbolise la nationalité (ce qui n'empêche pas bien sûr la double nationalité).J'ajoute que le principe républicain , hormis la nationalité, ne reconnaît aucune distinction fondée sur le genre , l'origine ethnique ou sociale. Cette mesure me rappelle la politique de discrimination positive à la mode depuis quelques années qui signifie avantager ceux qui sont victimes d'une stigmatisation. Pour ma part, je préfère une politique de promotion républicaine. C'est pourquoi , j'étais contre la loi sur la parité tout comme je pense que le droit de vote aux étrangers est une fausse bonne mesure.

http://www.franceculture.fr/




L' arnaque des faux produits bio : des centaines de milliers de tonnes en Europe

Organic Food


Jérôme Canard
Le Canard enchaîné
22 août 2012


Comme si les fraudes n'existaient pas, la réglementation européenne autorise désormais toutes les dérives.

La bio : Entre business & projet de société

C'est une affaire dont la presse n'a pas fait ses choux gras. En décembre, la police italienne a démantelé un énorme trafic de faux produits bio. Les margoulins, soupçonnés d'être liés à la mafia, avaient trouvé la combine: acheter en Roumanie des céréales et des fruits secs bon marché, transformés en produits bio grâce à de faux documents, et revendus quatre fois plus cher à des grossistes qui n'y voyaient que du feu.

Neuf pays européens, dont la France, ont profité de ces marchandises pleines de pesticides, dûment étiquetées « bio ».

Neuf organismes certificateurs sont chargés de repérer les tricheurs parmi les 22 500 producteurs et 7 400 transformateurs qui arborent le fameux logo « AB ». Ces gendarmes du bio épluchent les dossiers de candidature et renouvellent, ou pas, les licences octroyées pour un an. On compterait chaque année une petite centaine de suspensions ou de retraits de licence. Dans sa chasse aux filous, la Répression des fraudes intervient en deuxième ligne, sur les étals. Ou plutôt sur le papier, parce qu'elle n'a pas les troupes suffisantes pour veiller au grain. D'ailleurs, quand on demande le nombre et le résultat des contrôles à la chef de cabinet du patron, responsable de la com', c'est silence radio.

Simple exécutant, l'éleveur bio se contente d'engraisser en quatre-vingt-un jours des volailles qui ne lui appartiennent pas, nourries avec des aliments fournis par la coopérative.

Comme son cousin industriel, le poulet estampillé « AB » se goinfre désormais de soja importé, certes bio, mais qui peut contenir jusqu'à 0,9 % d'OGM sans perdre son label. Un aliment hypercalorique moins cher que le maïs ou le blé. Sauf qu'en s'approvisionnant à bas coût sur les marchés internationaux on n'y voit pas toujours plus clair sur la qualité du produit. Il y a quatre ans, Terrena s'est fait refourguer par les Chinois 300 tonnes de tourteaux de soja bio contaminé à la mélamine...


Produits bio : comment distinguer le vrai du faux ?

 6 février 2012 par Bioaddict
Faux logos bio, bio-industriel, bio-énergivore, marges importantes des grandes surfaces... La dérive vers un "bio business" est de plus en plus décriée. Comment apprendre à distinguer le vrai du faux ?

Devenu le label référence de tous les consommateurs soucieux de l'environnement et de leur santé, le secteur du bio est en pleine croissance. Mais son succès est-il en train de lui monter à la tête ? En effet, depuis quelques années, on assiste à la multiplication de cas frauduleux et de scandales autour du bio. On pense notamment à la commercialisation à venir de poulets plus industriels que bio, par la marque DUC, objet d'un précédent article et qui semblait annoncer l'arrivée d'un "bio" moins rigoureux.

Produits bio : comment distinguer le vrai du faux ?   

Multiplication des fraudes au bio
Si un tel acte de malhonnêté peut sembler anecdotique, une fraude bien grave a été mise à jour le 6 décembre dernier par la police véronaise, dans le nord-est de l'Italie. Celle-ci a intercepté quelque 2 500 tonnes de faux produits bio et démantelé la filière qui les écoulait en Europe. Les produits concernés étaient de la farine, du froment, du soja et des fruits secs avec de faux logos et de faux papiers de certification.

Ce trafic, organisé entre la Roumanie et l'Italie, aurait ainsi porté sur plus de 700 000 tonnes, écoulées en plusieurs années. Les produits de base étaient achetés via des sociétés écran puis "transformés" discrètement en faux bio, avant d'être revendus aux consommateurs à un prix quatre fois plus élevés. Sept personnes ont été mises sous mandat d'arrêt, dont les dirigeants des sociétés Sunny Land, Sona et Bioecoitalia, ainsi que le directeur de l'organisme de certification pour la région des Marches.

Les importations rendent-elles les contrôles plus difficiles ?
L'organisation de l'agriculture biologique Italienne (AIAB) a réagi dès l'annonce de cette affaire : " L'éclatante fraude a mis en lumière la faiblesse du secteur que l'AIAB avait plusieurs fois souligné : le problème des matières premières importées, qui vont pour l'alimentation animale du soja à l'orge, et pour la boulangerie de la pâte au pain (...) Nous avions plusieurs fois tiré la sonnette d'alarme sur un secteur en plein expansion, pouvant attirer la spéculation et la criminalité.(...) Nous encourageons donc à proposer des produits bio et italiens, provenant d'entreprises exclusivement bio, et si possibles garanties par la marque de l'AIAB, et construire des filières entièrement italiennes ."

Afin de lutter contre ces fraudes, les associations prônent la multiplication des contrôles inopinés mais aussi l'augmentation des surfaces et des variétés cultutivées issus de l'agriculture biologique sur le territoire européen. Car comme le souligne Christopher Stopes, président de l'IFOAM Europe (International Federation of Organic Agriculture Movements), la démarche du bio va bien au-delà de l'achat de produits labellisés.

"Plutôt que d'importer pour combler une demande très supérieure à l'offre disponible, il est urgent et nécessaire de développer la bio " ici et maintenant ", sur les territoires français, en aidant les agriculteurs conventionnels à évoluer vers la bio et en soutenant les installations bio " explique-t-il dans un communiqué publié peu après le scandale italien. Ainsi, les associations écologistes rappellent que la bio doit s'inscrire dans un territoire donné, respecter les rythmes des saisons et favoriser les circuits courts pour rester fidèle à sa philosophie de départ. 


                             






La Bio entre business et projet de société
lyber
Introduction (183 Ko)
Sous la direction de Philippe Baqué
« La grande distribution propose des produits bio importés de l’autre bout du monde, à l’empreinte écologique catastrophique, cultivés par des ouvriers sous-payés et revendus entre cinq et dix fois leurs prix d’achat. Pendant ce temps, des paysans vendent leurs produits bio, avec une réflexion sur un prix juste, sur des marchés de plein vent ou au sein d’Amap.
Plutôt qu’une démarche indissociablement écologique, sociale et politique, peut-on réduire la bio à une distribution d’aliments sans pesticides pour consommateurs inquiets de leur santé ? La bio peut-elle se mettre au service du “bien-être” d’une partie de la population sans ébranler les fondements de la société de consommation ? »
Ce livre collectif est l’aboutissement du travail de journalistes, sociologues, agronomes et paysans. Certains ont mené des enquêtes de terrain en Amérique, en Afrique, au Proche-Orient et en Europe ; d’autres se sont inspirés de leurs pratiques. L’ensemble constitue une critique du « bio-business » mais montre surtout comment des paysans mettent en pratique les principes fondamentaux de l’agriculture bio et proposent des alternatives à un modèle de société destructeur.

photo:

Le travail à domicile : cible du Gouvernement Ayrault



Tous les emplois à domicile seront déclarés au réel. Le régime du forfait n’existera plus.
Salauds de riches !

Est ce un relent de vieux marxisme du XIXième qui ferait croire à nos socialistes que les emplois à domicile aujourd’hui en France sont des domestiques au services de bourgeois rentiers et nantis? Au vu de la décision annoncée ce matin, on pourrait le croire. Le gouvernement envisage très sérieusement de supprimer la possibilité pour les quelques 2 millions de particuliers employeurs de déclarer leurs salariés au forfait. Conséquence immédiate? Le coût de la main d’oeuvre à domicile va augmenter. L’objectif déclaré de la mesure est d’augmenter les cotisations perçues par la Sécurité sociale et de renforcer les droits sociaux des salariés. Comme d’habitude, le contrecoup sera à l’opposé des intentions affichées. Un certain nombre de petits emplois à domicile seront supprimés, paupérisant encore plus la frange la plus fragile de la population. D’autres se maintiendront mais par le biais du travail au noir qui diminuera les cotisations perçues par la Sécurité Sociale et qui, s’accompagnant d’une inscription à Pôle Emploi, coûtera des prestations chômage à la collectivité. Total de la mesure à moyen terme, du chômage en plus chez les plus pauvres, des cotisations en moins à la Sécu, un coût social en plus, des droits sociaux des employés en moins.

Deux enseignements sont à tirer de cette annonce comme de celles qui nous arrivent jour après jour. L’objectif des 3% de déficit budgétaire à l’horizon 2013 sera payé par les forces vives de la Nation, pas par une réforme de l’Etat. Ce sont toutes les forces vives qui paieront. Entreprises, PME, salariés, retraités, et ce quels que soient leur niveaux de revenus. Le mythe du riche qui paiera a vécu. L’aide ménagère ou le jardinier qui va perdre son emploi grâce à la mesure d’aujourd’hui paiera, par sa diminution de revenu, les choix politiques du gouvernement. Les socialistes ont clairement décidé de ne pas remettre en cause le fonctionnement de la machine publique. Ou juste à la marge, comme par hasard sur des secteurs régaliens qui mériteraient de focaliser l’attention. On économise sur l’armée et la défense de la Nation, on économise sur la justice, on économise sur la police et les forces de l’ordre, mais on n’engage aucune réflexion sur le périmètre d’intervention et le mode d’intervention de l’Etat sur tous les autres secteurs, les collectivités locales continuent d’augmenter leurs dépenses de manière quelques fois inconsidérées, le montant des subventions accordées aux « associations » évoluant dans l’orbite du Parti Socialiste continue d’enfler de manière exponentielle.

Nous ne le répéterons jamais assez, cette politique est folle car elle conduit tout droit à la récession. Jamais le périmètre public n’a généré de richesse. Il ne vit que grâce à la richesse produite par l’activité industrieuse des salariés, des entrepreneurs, des créateurs, des employeurs, des investisseurs. Lorsque les revenus ne sont plus suffisants pour faire fonctionner la machine, pomper encore plus sur les forces vices au lieu de réduire le coût de fonctionnement de la dite machine, c’est appauvrir ceux là même qui génèrent de la richesse, donc, c’est diminuer encore les revenus futurs. C’est ce qui s’appelle entrer en récession. Si le gouvernement ne change pas son fusil d’épaule rapidement, soit en abandonnant son objectif de 3% de déficit l’année prochaine, soit en se décidant à tailler à coups de serpe dans les dépenses publiques, et en redéfinissant son rôle et son mode d’intervention sur les secteurs non régaliens, la France risque de sortir exsangue de son expérience socialiste.

L'emploi à domicile, nouvelle victime du gouvernement... | MA VIE MON ARGENT


François Hollande provoque la colère des associations de défense des droits de l’Homme

Hollande reçoit deux chefs d’Etat controversés





Ce mardi 18 septembre, François Hollande a reçu à l’Elysée deux chefs d’Etat controversés. Ainsi, Blaise Compaoré, président du Burkina-Faso, et Ilham Aliev, président de l’Azerbaïdjan, se sont rendus à au Palais de l’Elysée pour rencontrer le chef de l’Etat. 

Pas de visite en catimini, tout cela est très officiel et est signalé dans l’agenda du président de la République. La venue de Blaise Compaoré provoque cependant la colère des associations de défense des droits de l’Homme. Le chef d’Etat est au pouvoir depuis 1987 et est impliqué dans l’assassinat de Thomas Sankara, son prédécesseur. Sa veuve reproche à Blaise Compaoré de ne pas avoir ouvert d’enquête officielle sur la mort de son mari. L’homme est toutefois le médiateur de la Cédéao (communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) dans la crise malienne.

La réception d’Ilham Aliev fait également grincer des dents. Le dirigeant azéri est critiqué pour avoir gracié Amil Safarov, le meurtrier d’un officier arménien. En 2004, le meurtrier assassine à coups de hache un militaire arménien et huit ans après les faits,  Ramil Safarov a été gracié et accueilli en héros national dans son pays natal. A Paris, il a été reçu à l’occasion de l’inauguration des nouvelles salles du département des Arts de l’Islam du musée du Louvre, dont l’Azerbaïdjan est l’un des mécènes. François Hollande a appelé « l’Azerbaïdjan à prendre les mesures nécessaires pour rétablir un climat de confiance avec l’Arménie ».

Le 23 juillet dernier, François Hollande recevait déjà un chef d’Etat controversé. De manière plus secrète, aucune mention sur l’agenda élyséen, le président socialiste accueillait le roi deBahreïn, Hamed ben Issa Al Khalifa, « à la tête d’une dynastie sunnite au pouvoir depuis deux cents ans » et qui « réprime dans le sang la révolte chiite », comme le souligne Le Point.

Gaz de schiste : La nouvelle technique d’extraction, appelée Extraction Exothermique



Houla!! Pas de ça chez nous……. Il n’existe à ce jour aucune technique « propre » pour extraire le gaz et huiles de schiste! dixit la ministre de l’écologie Mme Batho, interviewée sur France Inter (oui je sais!!!!). Nous n’avons pas les grands espaces du Mexique ni de l’Amérique….Imaginons de telles infrastructures chez nous, même « propres »…des régions entières ravagées par ces verrues! Le nom de cette société, Chiméra Energy Cop est pour le moins bien trouvé.
La société Chimera Energy Corp a mis au point une technologie qui pourrait débloquer les choses en Europe en matière d’exploitation des gaz de schiste. Cette nouvelle technique permet d’extraire l’huile de schiste sans utiliser la fracturation hydraulique, c’est à dire sans les produits chimiques ajoutés à l’eau qui sont reprochés à la méthode actuelle.
L’extraction exothermique, voie d’avenir pour le gaz de schiste ?
La nouvelle technique d’extraction, appelée Extraction Exothermique Non hydraulique, ou fracturation sèche, n’utilise ni eau, ni explosifs, ni acides, ni solvants. Elle fait l’économie de 0,5% de produits chimiques présents dans les volumes d’eau inectés dans le sol par la fracturation hydraulique classique. Cette nouvelle technologie, développée en Chine puis au Texas, utilise au contraire des composants inertes, non toxiques et non caustiques.
Au départ, cette technique a été imaginée les forages dans les régions arctiques où l’eau utilisée pour la fracturation hydraulique gèle et se fige.
La perforation serait pneumatique et non hydraulique. Elle recourt à des gaz chauds plutôt que du liquide pour fracturer le schiste. Et le gaz en question serait l’hélium. En effet, ce serait dans la capacité qu’a l’hélium, gaz rare et inerte, d’augmenter son volume 700 fois (quand il passe du stade liquide au stade gazeux) que l’extraction exothermique trouverait sa puissance.
L’hélium est injecté dans le puits sous sa forme liquide puis la chaleur naturelle du sous-sol le réchauffe avec l’aide de réactions chimiques le fait passer au stade gazeux, gonflant ainsi son volume avec une grande force mécanique. Cette force est assez puissante pour fracturer la roche mère.
Pas de risque de pénurie avec cette technologie également appelée « fracking sans eau » car l’hélium est très abondant. Il est le second élément le plus répandu dans l’univers. L’hélium est le gaz le moins soluble dans l’eau que l’on connaisse. Ses caractéristiques chimiques permettent une extraction des gaz sans avoir besoin d’utiliser de solvants.
Cette nouvelle technologie pourrait ouvrir une nouvelle ère pour l’extraction du gaz de schiste car ce qui freine certains pays, notamment européens, est la controverse sur les problèmes de pollution.
La société Chimera Energy Corp prépare la commercialisation de sa technologie pour une exploitation à grande échelle qui, selon elle, pourrait s’appliquer aux quelque 800 000 puits existant. Ce serait au Mexique que les choses seraient les plus avancées avec le pétrolier national Pemex qui l’utilisera pour le gisement Chicontepec.
A suivre de près donc, car si une telle technique plus sûre et moins chère arrive à s’imposer, la France, particulièrement bien dotée en gaz de schiste, pourrait l’exploiter sans nuire à son environnement.


Même à faible dose, l’OGM lourdement toxique et souvent mortel pour les rats selon les chercheurs


L'horreur des OGM




A lire : 
"Tous cobayes!" (Flammarion) de Gilles-Eric Séralini
Et aussi l'horreur pour ces animaux de laboratoire sacrifiés. Mais officiellement, les humains ne sont pas encore reconnus comme cobayes (officieusement oui, mais là n'est pas le sujet). Ce n'est nullement une surprise, le BBB a déjà publié des articles sur les OGM, mais là c'est un article du Nouvel Obs qui va faire du bruit, je l'espère, et donner un sérieux coup de massue à Monsanto et consorts (Merci Cassandre et Alan pour leur diligence à m'informer).

Je ne souhaite pas publier les photos des animaux sacrifiés, vous les verrez sur l'article SOURCE et également ICI.


EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons !

 

Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes… une hécatombe. Et une bombe pour l'industrie OGM.

C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.

 Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. A tel point que, s’il s’agissait d’un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l’attente de nouvelles investigations. Car c’est ce même OGM que l’on retrouve dans nos assiettes, à travers la viande, les œufs ou le lait. 

En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine ("Tous cobayes !", Flammarion, en librairie le 26 septembre).

Nom de code In Vivo

 Jusqu’en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Ils ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence.

Le récit de l’opération – nom de code In Vivo - évoque la très difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, par le truchement d’un lycée agricole canadien. Puis la récolte et le rapatriement des "gros sacs de jute" sur le port du Havre fin 2007, avant la fabrication de croquettes dans le secret le plus total et la sélection de deux cents rats de laboratoires dits "Sprague Dawley". Bilan ? Glaçant : "Après moins d’un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini, c’était une hécatombe parmi nos rats, dont je n’avais pas imaginé l’ampleur".


Pathologies lourdes, tumeurs mammaires

 Tous les groupes de rats, qu’ils soient nourris avec le maïs OGM traité ou non au Roundup, l'herbicide de Monsanto, ou encore alimentés avec une eau contenant de faibles doses d’herbicide présent dans les champs OGM, sont frappés par une multitude de pathologies lourdes au 13e mois de l’expérience. Chez les femelles, cela se manifeste par des explosions en chaine de tumeurs mammaires qui atteignent parfois jusqu’à 25% de leur poids. Chez les mâles, ce sont les organes dépurateurs, le foie et les reins, qui sont atteints d’anomalies marquées ou sévères. Avec une fréquence deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM.

Comparaison implacable : les rats OGM déclenchent donc de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non OGM quel que soit leur sexe. Au début du 24° mois, c’est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles OGM sont touchées contre seulement 30% chez les non-OGM.
Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d’espérance de vie, l’écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c’est à peu près l’équivalent d’une quarantaine d’années pour un homme…



Exiger des comptes

 C’est forte de ces conclusions que Corinne Lepage, dans un livre qui paraît vendredi 21 septembre ("La vérité sur les OGM, c’est notre affaire", Editions Charles Léopold Mayer), entend bien exiger des comptes auprès des politiques et des experts, français et européens, des agences sanitaires et de la Commission de Bruxelles, qui se sont si longtemps opposés et par tous les moyens au principe d’une étude de longue durée sur l'impact physiologique des OGM.

Cette bataille, l’ex-ministre de l’Ecologie et première vice-présidente de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire à Strasbourg, la mène depuis quinze ans au sein du Criigen (Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique) avec Joël Spiroux et Gilles-Eric Séralini. Une simple association 1901 qui a pourtant été capable de réunir de bout en bout les fonds de cette recherche (3,2 millions d’euros) que ni l’Inra, ni le CNRS, ni aucun organisme public n’avaient jugé judicieux d’entreprendre.



Une étude financée par Auchan et Carrefour

 Comment ? Autre surprise : en sollicitant la Fondation suisse Charles Léopold Mayer. Mais aussi les patrons de la grande distribution (Carrefour, Auchan..), qui se sont réunis pour l'occasion en association. Depuis la vache folle, ces derniers veulent en effet se prémunir de tout nouveau scandale alimentaire. A tel point que c’est Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, qui a débloqué les premiers financements.

L’étude du professeur Séralini laisse donc présager une nouvelle guerre meurtrière entre pro et anti-OGM. Les agences sanitaires exigeront-elles de toute urgence des études analogues pour vérifier les conclusions des scientifiques français ? Ce serait bien le moins. Monsanto, la plus grande firme mondiale de semences transgéniques, laissera-t-elle faire ? Peu probable : sa survie serait en jeu. Pour une seule plante OGM, il y a une centaine de variétés. Ce qui impliquerait au moins une dizaine d'études de 100 à 150 millions d’euros chacune !



Le temps de la vérité

 Sauf que, dans cette nouvelle confrontation, le débat ne pourra plus s’enliser comme par le passé. Dés le 26 septembre, chacun pourra voir au cinéma le film choc de Jean-Paul Jaud, "Tous Cobayes ?", adapté du livre de Gilles-Eric Séralini, et les terribles images des rats étouffant dans leurs tumeurs. Des images qui vont faire le tour de la planète et d’internet, puisqu'elles seront diffusées sur Canal+ (au "Grand Journal" du 19 septembre) et sur France 5 (le 16 octobre dans un documentaire). Pour les OGM, l’ère du doute s’achève. Le temps de la vérité commence.



A lire : 
"Tous cobayes!" (Flammarion) de Gilles-Eric Séralini

Tous Cobayes !: OGM, pesticides et produits chimiques