mercredi 19 septembre 2012

Droit de vote des étrangers : Manuel Valls sape l'autorité de François Hollande







Limiter l'intégration à l'accès à un type de suffrage restreint (les élections locales) me paraît illusoire, ce que fait la gauche qui se veut la plus progressiste.Le processus d'intégration prend d'autres formes plus essentielles: partage d'une culture commune à l'école, intégration professionnelle et associative. Je préfererais un engagement clair de l'actuelle majorité dans une véritable politique de promotion scolaire des classes populaires et d'intégration professionnelle des populations précarisées, au sein desquels on trouve la majorité des étrangers vivant en France.

Quant à l'accès plus aisé à la nationalité : Où est le problème ? Je rappelle, tous les travaux de sociologie politique le montrent, que le processus de démocratisation au 19 ème en Europe et aux EU s'est réalisé dans le cadre de l'Etat Nation.Par ailleurs, il n'ya rien de déshonorant à lier citoyenneté , démocratie, et nationalité car la participation civique doit être mis en relation avec l'implication dans une communauté démocratique, la république, que symbolise la nationalité (ce qui n'empêche pas bien sûr la double nationalité).J'ajoute que le principe républicain , hormis la nationalité, ne reconnaît aucune distinction fondée sur le genre , l'origine ethnique ou sociale. Cette mesure me rappelle la politique de discrimination positive à la mode depuis quelques années qui signifie avantager ceux qui sont victimes d'une stigmatisation. Pour ma part, je préfère une politique de promotion républicaine. C'est pourquoi , j'étais contre la loi sur la parité tout comme je pense que le droit de vote aux étrangers est une fausse bonne mesure.

http://www.franceculture.fr/




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