samedi 21 avril 2012

Nostradamus prédicateur de guerre nucléaire et de fin du monde

Les prophéties
La première édition des Prophéties est de 1555. Plusieurs éditions sont considérées comme piratées ou antidatées, mais on admet en général que l'édition (augmentée) qui porte la date de septembre 1557 fut réellement publiée du vivant de Nostradamus. L'existence d'une édition de 1558 est moins sûre, aucun exemplaire n'ayant survécu. Le livre est partagé en Centuries, une centurie étant, théoriquement, un ensemble de cent quatrains. La septième centurie resta toujours incomplète. La première édition, pleine de références savantes, contient 353 quatrains prophétiques, la dernière, publiée deux ans après la mort de Nostradamus, 942 – soit 58 quatrains de moins que les 1000 qu'il avait annoncés (« parachevant la milliade »). 


En attendant, tout évènement cadrant, a posteriori, avec l'une des multiples interprétations possibles d'un quatrain est présenté comme l'interprétation juste - plusieurs interprétations d'une même prophétie cohabitant parfois chez le même exégète. Un bon nombre des interprètes (surtout les sensationnalistes et les amateurs) qui croient à la prescience de Nostradamus semblent persuadés qu'il a surtout parlé de leur époque.


L'événement tragique
Quatrain I 35 (texte de la 1ère édition : 1555)


Le lyon jeune le vieux surmontera, 
En champ bellique par singulier duelle, 
Dans caige d'or les yeux luy crevera: 
Deux classes une, puis mourir, mort cruelle. 


Résumé des faits : Dans le cadre des festivités données pour les mariages princiers scellant la réconciliation entre les puissances catholiques d'Europe, Henri II est blessé à l'oeil le 30 juin 1559 dans une joute contre l'écossais Gabriel de Montgomery, et meurt dix jours plus tard d'un abcès au cerveau. Le décès est rapporté dans L'Histoire de France attribuée à Jean Le Frère de Laval (+ 1583) et parfois (Du Verdier, p.781) à Henri-Lancelot Voisin, sieur de La Popelinière (1541-1608) : 
"Le Roy fut attaint d'un contrecoup si droit en la visiere : que les pieces du bois luy entrerent par l'un des yeux dans le test qu'en resta feslé au derriere, & le cerveau si estonné que l'apostume qui s'y forma le rendit mort le 10 Juillet unze  jours apres sa blessure."


1918 - 1922 : Avènement du communisme et du nazisme
"Après ce conflit, grâce à l'esprit républicain concédé par l'Eglise, s'élèveront deux nouvelles sectes proches du paganisme l'une (le Communisme) chassant le dirigeant en place (Tsar de Russie ) et l' autre (le Fascisme). Le monde connaîtra une grande division entre ces deux clans, l'un qui sera fidèle au communisme et l'autre qui sera soutenu par l'Eglise Catholique et opposé au premier."


"Puis le grand empire de l'Antéchrist commencera dans l'Atila et Xerxes. Ses partisans seront si nombreux, presque innombrables, que la venue du Saint-Esprit qui émanait du 48è degré fera transmigration, chassé par l'abomination de l'Antéchrist (Transfert de l'Eglise Orthodoxe).


Cet Antéchrist fera la guerre contre le Royal (ici : le Tsar Nicolas II) qui sera un grand suppléant de Jésus-Christ et contre son Eglise. Son règne (à l'Antéchrist) sera " pour un temps et dans un temps favorable " et il précédera une éclipse solaire."


Eclipse solaire totale du 14 décembre 1917.
A noter que pour les Cabalistes Juifs, dont Nostradamus ne pouvait ignorer les connaissances, 1917 est une année particulière qui symbolise la fin des 7 temps de Daniel qui ont chacun 360 ans.
En effet la bible contient de nombreux passages sur la renaissance d'Israël en 1917. C'est donc pour indiquer plus ou moins cette date que Nostradamus parle d'un nouveau temps .. Concernant le futur, ND parle plus loin par deux fois d'une sorte d'union entre Aquilonaires (russes) et Orientaux. Ici, on peut légitimement penser que l'Iran (la Perse) va encore une fois faire parler d'elle et que justement, elle sera à l'origine d'un prochain conflit. Pourquoi ND s'est-il tant intéressé à la fin du Shah d'Iran ? La suite de ce passage reste toujours ambigüe au niveau temporel.


"Ce règne sera aussi le plus obscur et le plus ténébreux qui ait été depuis la création du monde jusqu'à la mort et passion de Jésus-Christ et de là jusqu'ici, et ce sera au mois d'Octobre qu'une grande translation aura lieu, à tel point que l'on croira que la Terre a perdu son mouvement naturel et qu'elle sera plongée dans de perpétuelles ténèbres. Cette translation sera précédée de signes en Printemps (Révolution de Mars)."


En suivant les indices temporels comme Octobre et les signes précurseurs de Printemps, il s'avère que Nostradamus a utilisé le sens symbolique pour parler de la révolution Russe, et d'ailleurs, la suite de la lettre s'intègre parfaitement à cet extrait.


Toutefois, il n'est pas exclu que ce passage soit aussi à considérer au sens propre, car Edgar Cayce et le maître de Lyon font aussi allusion à cet événement mais au sens propre, en confirmant même le mois d'Octobre! Cette modification de la rotation terrestre est d'ailleurs plus clairement exprimée dans la lettre à César, mais ici, elle est datée au 8ème millénaire (l'an 3000) or nous nous approchons seulement du 7ème. D'un autre côté, pourquoi ND insisterait-il sur des événements proches de notre époque pour subitement aller aussi loin, le risque de ce cataclysme (au sens propre) est encore présent et proche, même si l'on peut aussi comprendre que ces 2 révolutions (française et russe) aient tant bouleversé Nostradamus qu'il les compare à un véritable cataclysme universel.




La Guerre Nucléaire LE CONFLIT FINAL
Ces "Temps et Contrées" se rapportent à la 4ème Guerre Mondiale qui embrasera l’humanité toute entière. Nostradamus explique que ce conflit durera 27 ans et qu’il impliquera un très cruel personnage venu d’Orient ainsi que les puissances d’Aquilon. Cette guerre fait penser aux croisades et il s’agirait, selon de nombreux auteurs, d’un conflit planétaire qui scellera à jamais le devenir de l’humanité.


Mais les quatrains ne révèlent pas leurs secrets à la première lecture et une bonne dose d’interprétation est requise. Les Centuries sont beaucoup moins explicites sur le sujet d'un futur grand conflit que ne l’est la Bible dont Nostradamus a visiblement tiré son inspiration puisqu’il mentionne les puissances infernales de "Dog" et "Doham" dans sa Lettre à Henry. Inverser les lettres de ces deux mots donne God (Dieu, Gog, Est) et Mahod (devil*, Magog, Ouest). Le très cruel Oriental persécuteur de la religion chrétienne serait le même Antéchrist que celui de l’Apocalypse de Saint Jean.


D’autres quatrains font penser au conflit Israëlo-Arabe décrit par nombre de prophètes dans l’Ancien Testament, notamment lorsqu'il est question des puissances du Midy et de Septentrion.


Et enfin, l’auteur se réfère à plusieurs reprises au Grand Mastin qui signifie "gros chien de garde" en vieux Français mais auquel Nostradamus donne tour à tour le sens d'esprit diabolique, de volcan en éruption et qu'il utilise éventuellement pour désigner la Chine.


Pour se rassurer, on peut toujours admettre qu'il s'agit d'Hiroshima et de Nagasaki. Toutefois, ces bombardements ont eu lieu en matinée (heure locale) or ceux décrits ici se feront en pleine nuit et seront probablement opérés par sous-marins non détectables. La dernière ligne laisse entendre que ces bombardements favoriseraient les intentions ennemies.


Notre futur cosmique : la mort viendra de l' espace
Si nous voulons examiner ce que nous réserve le futur, il faut prendre en compte que la dernière décennie de notre siècle verra probablement un événement capital dans le cours de l'humanité. De nombreuses prédictions s'accordent pour situer vers l'an 2000 une série d'événements majeurs qui bouleverseront les habitudes du prochain siècle.


Nous pouvons nous attendre à des mouvements planétaires inaccoutumés et d'une grande puissance. Il y aura des changements climatiques et peut être un déplacement de l'axe de la terre. D'après Nostradamus, ces changements ne se feront pas sans bouleverser les activités humaines dans le domaine politique, religieux et social. 
Politiquement, il y aura un rapprochement par une alliance entre les Etats-Unis et la Russie pour s'opposer à la montée des périls au Moyen-Orient. Cette alliance ne devrait pas être éternelle.
Des désastres naturels nous guettent, des secousses sismiques, des inondations, des tornades et des raz de marée. La Terre est un organisme vivant qui aura une explosion de colère contre nos agissements contre elle et le gaspillage de ses ressources, nous dit Nostradamus.


Vers 2250 il est probable que l'humanité connaîtra des changements plus profonds révèle Nostradamus dans une lettre à Henri II.
Les prophéties de Nostradamus continuent jusqu'aux années 6000 et nous expliquent comment la terre va mourir en 3797. 


La terre sera absorbée par le soleil qui deviendra une énorme masse rouge. Auparavant de grosses météorites provenant en partie de la désintégration de Mercure et de Vénus happées par le soleil avant nous, s'écraseront sur terre provoquant des inondations et des raz de marée d'une hauteur de trois milles mètres qui balaieront tout sur leur passage. 


Heureusement pour nos descendants, Nostradamus nous dit que l'homme quittera bien avant la terre, devenue inhabitable pour d'autres planètes. L'homme ira d'abord vers les systèmes planétaires proches, puis engendra de nouvelles civilisations dans d'autres mondes, vers un système plus accueillant. 


La description de l'extinction de notre planète correspond exactement a ce que prévoient les scientifiques modernes sauf en ce qui concerne la date. D'après ces derniers, la fin de notre planète a été calculée à environ quatre milliards d'années plus tard. Nostradamus a eu peut-être une vision plus claire que nos savants ?

  

la grande illusion des élections présidentielles françaises

Changements révolutionnaires, isolationnisme, divorce avec l’euro : la campagne pour la présidentielle, aura été caractérisée par des concepts "à la mode" mais distants de la réalité. Le symptôme d’une nation qui n’ose pas regarder ses défauts en face.




La France a beaucoup d'atouts géographiques et gastronomiques, mais elle a les délibérations politiques les pires de l' UE. Le premier tour de la campagne présidentielle en aura démontré l'inanité.


Une élection doit en principe exposer les difficultés, proposer des solutions et donner un élan. Celle-ci a tout fait pour éviter d'aborder la situation réelle de la France et pour n'offrir que des catalogues de mesures hors de proportion. Etonnez-vous qu'elle n'a créé aucun souffle.


Une moitié des Français aurait changé leur choix de candidat depuis six mois : on les comprend. D'ailleurs regardez le résultat d'en haut, 30 % pour Sarkozy, 30 % pour Hollande, 30 % pour les candidats hétérodoxes : les statisticiens vous expliqueront que ce résultat, un tiers, un tiers, un tiers, est le vote du hasard. Les Français, laissés dans l'ignorance de ce qu'on leur propose, votent au pif. Ou, pour le dire autrement, à la gueule du client.


Régression intellectuelle
La campagne a été tout simplement décevante, “à côté” des crises inouïes que nous traversons : crise économique gravissime, crise financière existentielle, chômage terrifiant, crise européenne dont on ne voit pas l'issue. Le tout plongé dans le grand basculement des forces vers l'Asie. Animé par des bouleversements technologiques révolutionnaires.


Surplombé par les problèmes globaux du climat, de la nourriture, de l'eau. Avec, au fond des choses, une remise en question radicale et conjointe des deux grandes idéologies que sont le libéralisme (trop inégal) et la social-démocratie (trop coûteuse).


Le minimum devant cette montagne eut été de dire la dureté des temps et d'avouer un peu d'humilité. Mais non, la France est repartie dans les credo de sa belle “exception”.


En 2007, gros espoir : la campagne avait été tournée vers l'avenir. Nicolas Sarkozy proposait la rupture pour encourager la production et gratifier le travail. Ségolène Royal rompait, elle aussi, avec les traditionnels poncifs de son parti et s'avançait dans une “démocratie participative”, idée en concordance avec Internet et le siècle qui vient. En 2012, complète régression intellectuelle : les candidats sont inspirés par des solutions d'un monde non pas postlibéral mais prélibéral.


Le philosophe allemand Peter Sloterdijk explique que la France est le seul pays à ne jamais pratiquer d'examen de conscience. La gauche parce qu'elle se dédouane en brandissant en permanence l'étendard de la Révolution comme celui de la Vérité. La droite avant-hier pour imposer la Restauration et hier à cause de De Gaulle qui a effacé 1940 et la collaboration. Le passé est mythifié et quand, devant l'épreuve, on l'appelle au secours, il est glorieux mais, hélas, d'aucune utilité pratique. Sauf, comme dit Mélenchon pour “faire rêver”.


Utopie
Mais, justement ! assez des mythes ! L'extrême gauche, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen vantent le protectionnisme, la sortie de l'euro et l'inflation. Ils devraient nous dire dans quel pays leurs idées ont réussi. Leurs électeurs n'ont-ils des yeux pour voir la déconfiture totale d'un Hugo Chavez au Venezuela, pourtant riche de pétrole, et les succès du réformiste Lula da Silva au Brésil ? Ou les impasses de la stratégie populiste du défaut de paiement et de l'inflation en Argentine ?


Le défaut est général. La politique en France est dramatiquement en retard d'une forme de pensée. L'idéologie et le clientélisme dominent encore. Faute d'examen historique. Faute aussi d'écouter les nouvelles sciences sociales et les progrès dans l'analyse pragmatique.


Contre la pauvreté, dans l'intégration, dans la lutte contre l'échec scolaire, dans la réussite industrielle même, des chercheurs français font, comme leurs collègues étrangers, appel à des méthodes neuves inspirées de la pharmacie : une réforme est appliquée sur une partie de la population, pas l'autre et l'on observe scientifiquement les différences de résultat. On en tire la conclusion que telle réforme est utile ou qu'elle ne sert à rien.


Ces recherches s'inspirent d'un nouvel état d'esprit d'humilité devant les faits qui manque encore aux politiques français. Ils proposent encore, comme François Hollande ou Nicolas Sarkozy dans son projet pour l'école, des mesures concoctées sur un coin de table, testées nulle part. Les think tanks ne sont pas, presque pas, écoutés et, dans les états-majors les politiques priment encore.


Tout ça pour dire que cette campagne, loin d'expliquer la complexité du monde, l'incontournable austérité à venir, l'impératif de produire, l'Europe à refaire, la modestie des solutions sociales mais, aussi, la conviction que l'avenir ouvre grand les portes, a replongé