mercredi 14 mars 2012

Les sept têtes du dragon vert, un ouvrage ressorti de l'oubli

Devenu culte dans le milieu très fermé de l' ésotérisme , cet ouvrage était devenu introuvable car non réédité, sauf à le dénicher dans quelque bouquinerie spécialisée... un coup de bol.
En ce qui nous concerne, il y a longtemps que nous avions abandonné l’espoir d’en trouver un exemplaire complet. Aussi, quelle ne fut pas notre surprise de le découvrir, heureusement réédité par ‘M.C.O.R éditions’, que nous félicitons à cette occasion pour cette initiative qui ne peut que satisfaire les chercheurs perspicaces.
L’auteur, Teddy Legrand - mais est-ce vraiment son nom ?… - , sous la forme d’un récit documentaire, fait évoluer son enquête dans les milieux glauques, à la fois ésotériques et politiques, qui font et défont l’histoire dans la plus grande ignorance de tous et chacun. Il nous entraîne au long d’une galerie de personnages et de faits politiques des plus fermés, surtout par le fait que de nombreux services secrets étrangers, et français, auraient été impliqués dans les replis de cette affaire quasiment tenue secrète. Sans doute en raison de références données au fil des pages le livre fut-il mis aux ‘abonnés absents’, et soigneusement rangé au plus profond des rayons de l’oubli. 
Certes, cette énigme se situe dans le cadre des années qui annoncent de grands conflits mondiaux et soulignent les étranges savoirs des tsars de Russie, et de leur fin tragique. Un indice de cette connaissance aurait pourtant été laissé par la tsarine, sur un tableau de fenêtre, avant d’être abattue. L’élément soigneusement récupéré aurait ensuite été soigneusement falsifié pour n’en faire qu’un pitoyable dernier et incohérent message.
Sont impliqués, dans ce labyrinthe aux sombres méandres, des personnages comme Papus et d’autres ésotéristes s’inscrivant un peu trop, ça et là, à l’arrière scène l’affaire de Bérenger Saunière. Et tous ces personnages s’alignent en s’agitant autour de la prise mondiale du pouvoir… Le pouvoir, certes, est un des intérêts majeurs dans l’esprit de nos gouvernants. Cependant, ici, il s’agit de la prise, ou de ses premiers débuts, d’une main mise à l’échelon mondial. 
Tout ceci pourrait n’être qu’une approche de plus de ce qui rapidement devient ce que nous connaissons sous le nom de ‘mondialisation’. Seulement, dans ce petit ouvrage, pour la première fois, il est clairement question d’une fraternité secrète très peu connue s’affichant sous le vocable fameux de « dragon vert ». L’ouvrage nous conduira ainsi jusqu’au mystérieux personnage, clé de cette puissance, connu alors sous le titre de « l’homme aux gants verts »…
Si cet ouvrage écrit en 1935 laisse aisément deviner que les acteurs de ces sinistres scènes sont décédés, nous conviendrons depuis ce temps qu’il est d’autres frémissements laissant augurer que leur relève est prise et en activité. 
Le plus important, une fois finies ces pages étonnantes, reste de se demander quelle place tenaient dans ces coulisses du pouvoir des personnages de notre mystère comme Papus et quelques autres membres de sociétés proches… 
Un ouvrage à lire, bien entendu, mais à réfléchir et surtout posséder sur ses rayons de bibliothèque afin d’y revenir pour de plus amples considérations sur ses possibles rapports en filigrane avec notre énigme… 
Nous précisons, à toutes fins utiles, à nos lecteurs et visiteurs, que malheureusement cette édition est tirée en 200 exemplaires, ce qui fera de ceux qui l’auront acquis les rares et heureux propriétaire d’un document particulièrement recherché… il est donc conseillé de réagir vite !


Le livre


UUn livre tant recherché sur les étals des bouquinistes par certains connaisseurs; livre d'apparence pourtant quasi anodine. L'auteur... Ce ‘Teddy Legrand’, apparaît comme le continuateur de l'œuvre de ‘Charles Lucieto’, lui-même auteur d'une série de romans d'espionnage regroupés sous le titre d'ensemble ‘La Guerre des cerveaux’. Comme lui, Teddy Legrand joue la confusion entre fiction littéraire et document, entre autobiographie et révélation. Il met en scène dans cet ouvrage certains personnages ayant véritablement existé et frayé avec le monde du renseignement durant la Première Guerre Mondiale, tel Irma Straub, ex-compagne de Walter Rathenau, ou d'autres ayant marqué les chroniques des années vingt au début des années trente, tels Ivar Kreuzer, roi de la finance, le général Koutiepoff, chef des réseaux contre-révolutionnaires russes en exil. Notre auteur semble aussi connaître assez bien le milieu spiritualiste ou ésotériste de son époque : On y retrouvera pêle-mêle cités Gérard Encausse ‘Papus’, le Maître Philippe – ‘Philippe de Lyon’, Paul Sédir, la Société Martiniste, voire, le monde interlope de la ‘Villa Bleue’ de Nice, Gurdjieff au passage avec l’Anthroposophie de Rudolf Steiner, ou même encore le pharmacien satanisant Alexandre Rouhier...





Extrait des pages 30 à 33 de l’ouvrage


… Depuis quatorze ans, cette icône se trouvait en ma possession sans que j'eusse jamais songé qu'elle pouvait avoir un secret et Nobody, en quelques touches...
A l'école, Teddy, mon ami !
...Sous la lumière de la lampe, l'inscription, quoique égratignant, à peine, la surface du métal, était aisément déchiffrable.
Les inscriptions, en fait, plutôt !
La première, tracée sûrement par une main de femme nerveuse, comportait quatre initiales, suivies d'un signe, puis de sept mots, écrits en un anglais correct:
S. I. M. P. ::: The green Dragon. You were absolutely right.
La deuxième, masculine celle-là, consistait en deux mots seulement, avec une faute d'orthographe : To late, ce qui veut dire : trop tard !
...Il fut un temps où ce qui touche à l'ésotérisme constitua, en quelque sorte, mon violon d'Ingres.






Le lama Djordji-Den, dont l’enseignement devait m’être si utile dans ma lutte contre le « Dragon Vert » - Il tient à l main un theu-threng composé de cent huit rondelles d’os, découpées dans cent six crânes humains.






Aussi me fut-il fort aisé de reconquérir mon prestige aux yeux de mon vieux camarade visiblement embarrassé par le début énigmatique de la plus longue des inscriptions.
— The Green dragon, etc… je comprends bien, parbleu, le sens littéral du texte! grommelait-il, tandis que sa figure rougeaude se plissait sous l'effort mental.
« Cela signifie : Dragon vert ou Hydre Verte, à votre choix, et : Vous aviez pleinement raison.
« Mais que viennent faire là ces six points, comme un double insigne maçonnique? Et quelle formule représentent cet S, cet M, cet I, ce P? Je me suis déjà copieusement cassé la tête dessus, depuis ma petite visite d'avant-hier. »
— II s'agit d'une société autrement secrète, répondis-je, que celle des Enfants de la Veuve . Ces six points schématisent, mon vieux, le fameux Sceau de Salomon, une figure cabalistique, — deux triangles équilatéraux entrelacés, — qui constitue la « signature » du Martinisme.
Nobody me considéra avec un intérêt réel.
— Je croyais, fit-il, que cette secte qui, si je ne m'abuse point, joua, dans l'ombre, un rôle capital, vers 1789, dans la Révolution française, dont elle fut, selon Thackeray, l'initiatrice véritable, avait disparu totalement en 1795, une fois sa besogne achevée!
— Pour ma part, je suis convaincu, répondis-je, que son influence se manifesta, de nouveau, en 1830 chez nous, puis en 1848. Il y a toujours eu des disciples de Martinez de Pasqualy et de Louis Claude de Saint-Martin parmi les promoteurs occultes des bouleversements de régime.
« L'historien qui s'attacherait à étudier leurs agissements éclairerait d'un singulier jour les dessous des événements d'où résulta la République...
« ...Quoi qu'il en soit, Maître Philippe — dont il s'agit là, — je frappai l'icône violée du bout de l'ongle, fut bien, incontestablement, et pendant plus de cinq ans, le vrai maître de Toutes les Russies ! »
— Maître Philippe, le Thaumaturge, cet ancien tripier qui tirait les ficelles de Nicolas II et que Raspoutine supplanta! C'est lui S. I. M. P. ... six points?
— Oui ce sont sous ces initiales que le désignent ceux qui savent, Georges Louis , tenez, notamment, qui ne sut point l'utiliser et Paléologue  qui comprit — mais trop tard — l'immense parti qu'en aurait pu tirer la France....
... Étrange figure, en vérité, que ce Nizier-Anthelme- Philippe, petit charcutier savoyard, venu tenter fortune à Lyon, qui — présenté par Manouiloff, agent secret de l'Okhrana, sous les auspices du Mage Papus , au couple impérial à Compiègne  — devait devenir, peu après, l'arbitre secret des destinées d'un empire de cent millions d'hommes.


source : rustyjames

Etat major US : le risque pour les Etats Unis c'est la guerre contre la Russie



Malgré les appels croissants auprès des Etats-Unis pour stopper l'effusion de sang en Syrie , de hauts responsables du Pentagone renouvellent leurs mises en garde contre une intervention militaire.
Celle ci serait une opération ardue et de longue durée, nécessitant au moins des semaines de frappes aériennes sans interruptions, avec la certitude de tuer un très grand nombre de civils.
Mais le pire, pour ces analystes, serait de déclencher un conflit avec la Russie, cela entraînerait les Etats-unis en territoire inconnu.


L’État-major de l’armée américaine et leur chef, le général Martin Dempsey, poursuivent leurs efforts pour empêcher une nouvelle guerre au Proche-Orient. En réponse à l’ordre donnée par Obama de préparer les options militaires pour une intervention en Syrie, de hauts responsables du Pentagone ont confié au New York Times les raisons de leur opposition à toute intervention militaire dans ce pays.


C’est ce qui ressort de l’article d’Elizabeth Bumiller dans le New York Times du 11 mars. Elle rapporte que de « hauts responsables du Pentagone » lui ont confié que toute intervention en Syrie « peut potentiellement déclencher une guerre par procuration avec l’Iran ou la Russie, deux alliés cruciaux de la Syrie ». De la même manière Michele Flournoy, un ancien haut responsable du Pentagone, avait déclaré la semaine dernière à Washington que « si nous plongeons en Syrie avec des instruments purement militaires, nous pourrions très rapidement provoquer des réactions des autres, c’est-à-dire la Russie et l’Iran, pour soutenir le régime et nous voir entraînés dans une confrontation plus large ».


Pour ce qui concerne la Syrie proprement dite, un haut responsable du département de la Défense à dit à Bumiller que l’idée même de créer dans ce pays des « sanctuaires » ou des aires protégées pour les civils serait tellement complexe à mettre en place car il faudrait « une nombre important de soldats américains sur le terrain » pour aider à les créer et ensuite les maintenir.


En référence à l’opération libyenne et à « l’assassinat du président libyen Khadafi », un autre responsable à dit à Bumiller : « Nous avons été entraînés dans cet arrangement ouvert auparavant et nous n’y irons pas une deuxième fois. » Il a souligné que des centaines de missiles de croisière ont été lancés par des navires et sous-marins américains pour neutraliser le système de défense aérienne de la Libye, afin que des avions européens puissent opérer librement et que les États-Unis ont par la suite fourni des munitions et du carburants, et conduit eux-mêmes des raids aériens.


D’autres sujets d’inquiétude ont été soulevés par ces responsables dans leur conversation avec Bumiller : les risques de s’en prendre à une défense aérienne syrienne dense et sophistiquée construite par les Russes, et localisée près des grands centres de population ; les risques d’armer une opposition profondément désunie ; et l’absence jusqu’à maintenant d’une coalition internationale désireuse d’agir contre le régime d’al-Assad.


sources : 
nytimes.com
solidariteetprogres.org

Prochaine négociations avec l' Iran : la dernière chance d'éviter la guerre



Les USA et leurs alliés israéliens passeront à l'action sur le terrain militaire contre la République Islamique d'Iran avant la fin 2012, selon le quotidien russe Kommersant .


"L'intervention aura lieu avant la fin de l'année en cours. En fait, les Israéliens font chanter Obama en le mettant dans une situation gênante: soit il soutient la guerre, soit il perd lui-même le soutien (de l'influent lobby juif)" (un haut responsable du ministère russe des Affaires étrangères).


Dans le même temps, selon le quotidien, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a prié son homologue russe Sergueï Lavrov d'informer Téhéran que le prochain round de négociations entre l'Iran et le groupe des six médiateurs internationaux constituerait la dernière chance d'éviter la guerre.
Le journal cite également un responsable du ministère russe de la Défense, qui estime que l'opération militaire en Iran pourrait "aggraver la situation déjà difficile dans le Caucase russe ".
Selon cette même source, Moscou a déjà défini son plan d'action en cas de guerre contre l'Iran.
Plusieurs pays occidentaux, les Etats-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de chercher à se doter d'une arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil. Le président américain et les responsables de son administration n'excluent aucun moyen d'action à l'encontre de Téhéran mais insistent sur leur préférence pour une solution diplomatique.



source : french.ruvr.ru

Attaquer l' Iran, le plus sûr moyen d' embraser le Moyen Orient



Insurrection armée du Hamas à Gaza ; explosion manipulée des banlieues en occident ; entrèe contrainte de la France dans la  coalition contre l' Iran
Laurent Artur du Plessis, journaliste et romancier tente d'imaginer l' "armageddon diplomatique" qu'entraînerait un raid aérien de l'état d' Israël contre les centrales nucléaires de l' Iran.




200 000 missiles pointés sur Israël 


Quoique l’Iran ait une armée bien plus faible que celle d’Israël, il réagirait violemment. Il tirerait des missiles sur le territoire israélien, vulnérable parce que minuscule (20 770 km2, hors les zones occupées de Cisjordanie, de Jérusalem-Est et du plateau du Golan). 
Iran, Syrie, Hezbollah, Hamas…: au total, 200 000 missiles sont pointés sur Israël, selon son chef des renseignements militaires, le général Avivi Kochavi. La plupart (Qassam, roquettes Katioucha) portent à 40 km environ, mais des milliers d’autres à une centaine de kilomètres : aucun endroit d’Israël ne serait hors d’atteinte. Les missiles sont plus précis qu’avant et leurs ogives peuvent contenir des centaines de kilos d’explosifs, et non plus des dizaines. 


Ces derniers temps, le Hamas s’est quelque peu démarqué de l’Iran  mais certains de ses éléments entreraient en action en cas d’attaque israélienne, ainsi que des groupes salafistes en plein développement à Gaza, qui sont encore plus radicaux.


Le terrifiant Vevak (service de renseignement iranien), et les Pasdarans (Gardiens de la Révolution), qui sont le fer de lance militaire du régime, attiseraient les conflits religieux entre chiites et sunnites au Moyen Orient. Ainsi, ils pousseraient à la rébellion la minorité chiite de la zone sud-est (à forte concentration pétrolière) de l’Arabie Saoudite, dont la monarchie sunnite craint de voir l’Iran intégrer le club des puissances nucléaires.


Ils aviveraient l’antagonisme chiites-sunnites en Irak, notamment par le biais de l’Armée du Mahdi, la milice chiite de Moqtada al-Sadr. Les minorités chrétiennes du Moyen Orient, déjà opprimées, verraient leur situation empirer.


Le détroit d’Ormuz bloqué


"bloquer le détroit d’Ormuz, c’est comme boire un verre d’eau » a déclaré le commandant de la marine iranienne, l’amiral Habibollah Sayyari, en décembre dernier.




Le détroit d’Ormuz ne fait 50 kilomètres de large et 60 mètres de profondeur. Les supertankers y circulent sur deux étroits couloirs de sens contraire : y couler des gros navires obstruerait ce goulet d’étranglement par où transite plus d’un tiers du trafic pétrolier maritime de la planète. Le blocage du détroit déclencherait un nouveau choc pétrolier qui aggraverait la crise économique mondiale. 


L’OTAN entre en guerre


Il est probable que l’assaut lancé par Israël finirait par entraîner dans le conflit ses alliés occidentaux, au premier rang desquels les  États-Unis. Ceux-ci mobiliseraient alors leur formidable force militaire pour détruire en profondeur l’industrie nucléaire iranienne. La France serait impliquée, elle qui a envoyé dans la région des navires de guerre - dont le porte-avions Charles de Gaulle -, qui a installé une base navale à Abu Dhabi, près du détroit d’Ormuz et qui a été particulièrement active pour promouvoir l’embargo économique de l’Iran.


L’Iran riposterait par des attentats terroristes contre les établissements et ressortissants des pays occidentaux concernés, non seulement à l’étranger mais aussi sur leurs territoires nationaux, par le biais du Vevak. 




http://www.atlantico.fr/decryptage/israel-iran-nucleaire-frappe-etape-3e-guerre-mondiale-307592.html

Un banquier scandalisé raconte : Pourquoi je quitte Goldman Sachs



Pourquoi je quitte Goldman Sachs


Greg Smith démissionne aujourd'hui de son poste de directeur exécutif de Goldman Sachs , il raconte pourquoi il ne croit plus en eux.


Aujourd'hui, c'est mon dernier jour chez Goldman Sachs. Après presque 12 ans passé dans l'entreprise - d'abord comme stagiaire , puis à New York pendant 10 ans, et maintenant à Londres - je crois que j'ai travaillé assez longtemps pour comprendre sa culture. Et je peux honnêtement dire que son activité est toxique et destructrice comme je l'ai jamais vu auparavant dans ma carrière.


Pour expliquer le problème dans les termes les plus simples, je dirai que les intérêts du client continuent de passer au second plan dans la manière dont l'entreprise fonctionne et pense à faire de l'argent. Goldman Sachs est l'une des banques d'investissement au monde les plus importante et fait partie intégrante de la finance mondiale qui continue d'agir de façon prédatrice sur l'économie. La firme a été si loin dans sa manière d'agir, que je ne peux plus, en conscience, dire que je m'identifie à ce qu'elle représente.


Cela peut sembler surprenant, mais la culture d'entreprise a toujours été une partie essentielle de la réussite de Goldman Sachs. Tout tournait autour du travail d'équipe, l'intégrité, un esprit d'humilité, et toujours au service de nos clients. Cette culture était la recette secrète qui nous a permis de gagner la confiance de nos clients pendant 143 ans. Ce qui comptait au premier chef n'était pas seulement de faire de l'argent, ce qui ne suffit pas à faire perdurer une entreprise pendant si longtemps. Je suis triste de vous dire que quand je regarde autour de moi aujourd'hui je ne voit pratiquement plus aucune trace de la culture qui m'a fait aimer travailler pour cette entreprise pendant de nombreuses années. 


J'ai été choisi parmis 30.000 employés comme pour apparaître sur notre clip de recrutement, qui est diffusé sur tous les campus et collèges partout à travers le monde.


Je savais qu'il était temps de partir quand j'ai réalisé que je ne pouvais plus regarder les étudiants que je visitais droit dans les yeux et leur dire que Goldman Sachs est l'endroit idéal où travailler.


Au cours de ma carrière, j'ai eu le privilège de conseiller deux des plus grands hedge funds de la planète, cinq des plus grands gestionnaires d'actifs aux États-Unis, et trois des plus importants fonds souverains du Moyen-Orient et d'Asie. Mes clients ont un actif total de plus de 1000 milliards de dollars. J'ai toujours conseillé mes clients au mieux de leurs intérèts, même si cela doit signifier "moins d'argent pour la banque". Ce point de vue est de plus en plus remis en question chez Goldman Sachs. Un autre signe qu'il était temps de partir.


Comment en sommes-nous arrivés là ? 
La firme a changé sa façon de concevoir le leadership. Aujourd'hui, si vous gagnez assez d'argent (et peut importe comment et au détriment de qui), vous serez promu à occuper un poste d'influence, y compris à la maison blanche.


Traitez-moi de banquier à l'ancienne, mais je n'aime pas vendre à mes clients un produit qui est mauvais pour eux.


Cela me stupéfie que la haute direction ne comprenne pas cette vérité fondamentale: Si vos clients ne vous font plus confiance, ils finiront par cesser de faire affaires avec vous. Que vous soyez intelligent n'a aucune importance, si la clientèle pense que vous ètes un escroc, c'est fini pour vous !


Ces jours-ci, la question la plus courante dans la banque est : "Combien d'argent avons-nous gagné sur le dos de nos client?" Cela me dérange à chaque fois que je l'entends, car c'est une réflexion qui montre clairement la façon malhonnète dont ils se comportent envers ceux qui leur confient des fonds à gérer. 


J'espère que ce que je révèle (même si beaucoup s'en doutaient déjà) fera bouger le conseil d'administration. Sans réputation vous n'aurez plus de clients, et sans clients vous ne gagnerez plus d'argent. En fait, vous finirez par disparaitre. 


source : nytimes.com