vendredi 9 mars 2012

La Grèce officiellement en defaut selon l'ISDA



L' International Swaps and Derivatives Association, connue sous le nom de ISDA, vient de déclarer qu'un événement de crédit s'est produit sur la dette de la Grèce. en conséquence, les CDS (credit defaut swaps, assurance contre le défaut) seront bien activés.


L' annonce était largement attendue, d'autant plus que des clauses d'action collective ont été imposées aux créanciers pour completer la restructuration de la dette grecque.




Voici l'annonce de l'ISDA:


L' agence International Swaps and Derivatives Association, Inc (ISDA) a annoncé aujourd'hui que son Comité directeur a décidé à l'unanimité qu'un événement de crédit sur la restructuration de la dette grecque a bien eu lieu.


L' ISDA a décidé que l' évènement de crédit a porté sur la phase de restructuration de la dette d' Athènes. La décision se fonde sur l'article 4.7 des dérivés de crédit suite à la décission de la Grèce d'activer les clauses d'action collective visant à modifier les termes de la loi grecque qui régit les obligations émises par la République hellénique. l' ISDA estime que le droit pour tous les porteurs d'Obligations de percevoir ce qui leur est normalement du a été floué.


Le Comité a précisé qu'une vente aux enchères aura lieu sur les CDS en circulation. 
L'ISDA a publié une liste des obligations émises ou garanties par la République hellénique. Cette liste peut être consultée ici: http://www2.isda.org/preliminary-greek-obligations/

Benjamin Netanyahu menace : l'attaque sur l' Iran peut attendre des semaines mais sûrement pas des années



Le Premier ministre israélien , Benjamin Netanyahu , lors d'une interview sur une télévision isrélienne a confirmé qu'une frappe aérienne contre l' Iran est plus que jamais d'actualité.


Selon le premier ministre d' Israel , le compte à rebours est lancé depuis déjà des mois: «Nous n'allons pas attendre bètement un chronomètre à la main"..."il faudra certainement attendre quelques jours ou semaines, mais certainement pas des années" ... "le résultat de cette campagne contre l' Iran devrait ètre la fin de la menace que les armes nucléaires iraniennes font peser sur Israel."


Toutefois, le Premier ministre a tenu a préciser qu'il ne désirait pas la guerre, mais a réaffirmé vouloir employer tous les moyens diplomatiques disponibles contre Téhéran "tant que cela fonctionnera". 


Selon lui, Israël n' aura pas droit à l' erreur car elle ne disposera d'aucune marge d'erreur dans cette opération délicate à mener: "Si nous faisons mal le travail, et que nous n'arrivons pas à empécher l'Iran d'obtenir l'arme atomique, comment expliquerons nous à nos enfants que nous avons échoué ou baissé les bras ?"


Plus tôt, le secrétaire américain de la Défense , Leon Panetta, a déclaré que, selon lui, Israël mènerait une opération militaire contre les installations nucléaires de l'Iran vers la fin du printemps ou au début de l'été 2012.


Le président américain Barack Obama a appelé les autorités israéliennes à ne pas se précipiter vers la guerre et à donner du temps aux sanctions de faire leurs effets sur le programme nucléaire controversé de l'Iran. Selon lui, toutes les possibilité de résoudre pacifiquement cette crise, ne sont pas encore épuisées. 


Mais benjamin Netanyahu, de retour de washington, a déclaré que  toutes les méthodes de pression sur l'Iran se sont avérées inefficaces.


Les responsables iraniens ont involontairement confirmé ce que pense Netanyahu, en affirmant qu'aucunes sanctions ne les forceraient à abandonner la recherche dans le domaine de l'énergie nucléaire.


L'Occident et Israël soupçonnent l'Iran de vouloir développer une arme atomique en secret. Téhéran a catégoriquement démenti ces soupçons, affirmant que son programme nucléaire est exclusivement de nature pacifique.


source : haaretz

La Grèce a perdu 6% de PIB en 2011 et aura besoin d'un nouveau plan de sauvetage



Le PIB de la Grèce a plongé de 7,5% en décembre 2011


Le PIB de la péninsule hellénique a dévissé nettement plus sèchement que les prévisions pessimistes de Bruxelles l'avaient anticipé. 


Pour l'an 2011, la baisse avoisine environ 6% en moins. A titre de comparaison, en France on a progressé de 1.7% , et la crise nous ferait déjà très mal !
On estime que la barrière au delà de laquelle des émeutes se déclenchent est à 10% de PIB en moins sur une année.


La sortie d'une note confidentielle du FMI expose en détail toute la gravité des finances publques grecques : pour que la dette de la Grèce se stabilise à un niveau durablement gérable, le ratio dette sur PIB doit se stabiliser autour des 120 % du PIB à l'horizon 2020. 


Pour atteindre cet objectif, 95 % des détenteurs privés de la dette grecque doivent participer à l'opération d'échange (PSI). Toutefois, selon de mombreux économistes, la restructuration d'ampleur de la dette d'Athènes, ne dispensera pas les créanciers d'un effort supplémentaire dans deux ou trois ans.
                                                vivement le retour du Deutsche Mark


La dette grecque a beau avoir bénéficié hier soir d'un gros coup d'ardoise magique, le pays est loin d'être sorti de crise. Les chiffres du PIB, publiés ce vendredi matin en même temps que le résultat de l'échange de dette des créanciers privés, est là pour le rappeler  : l'économie grecque a dévissé de 7,5% au dernier trimestre de l'année dernière.
Un chiffre élevé et, une fois de plus -un peu -moins bon qu'attendu, la dernière estimation «flash», délivrée le 14 février dernier par Elstat, l'autorité locale des statistiques, faisant état d'un recul de 7%.
Le risque d'une faillite à court terme du pays, et donc d'une aggravation de la crise dans la zone euro, semble donc écarté pour le moment, ainsi que s'en réjouissent vendredi les Européens et la directrice du FMI Christine Lagarde. Le pire a été évité, résume encore l'Américain Tim Geithner. Mais le sort économique de la Grèce, soumis à une série de cures d'austérité d'une rare sévérité, reste incertain.
Sur l'ensemble de 2011, la récession grecque risque donc d'être plus proche de 6% (les calculs définitifs seront rendus publics d'ici quelques semaines) que de 2,6%, donnée du dernier rapport de la «troïka» des créanciers internationaux d'Athènes. De l'avis général, même si le pays engrange les 130 milliards d'euros promis du nouveau plan d'aide, un nouveau nouveau plan de sauvetage pourrait bien être nécessaire dans les 36 mois à venir.
Après l'effacement de dette historique avec ses créanciers privés, Athènes risque d'être obligée de demander aux créanciers publics d'alléger son fardeau.






« Les estimations de croissance retenues pour la Grèce à moyen terme sont trop optimistes », souligne Jacques Cailloux, chez RBS. Il rappelle que la Troïka, dans son premier rapport, avait par exemple anticipé une contraction de l'activité de 2,6 % en 2011, alors que la réalité risque d'être plus proche de 6 %. « Pour l'avenir, nous prévoyons une croissance de 2,5 % à partir de 2015, alors que la Troïka table sur 4 %. » Autre hypothèse irréaliste selon l'économiste de RBS : la balance primaire (balance budgétaire hors intérêts de la dette). « Le scénario d'un excédent primaire moyen de 4,5 % sur la période 2014-2020 ne tient pas. » Dès lors, pour Jacques Cailloux, sans un nouveau plan d'aide, le niveau d'endettement par rapport au PIB risque d'atteindre 160 % en 2020.
Un risque encore plus important attend Athènes : le risque politique. La colère du peuple grec pourrait se traduire prochainement dans les urnes. Les intentions de vote inquiètent déjà la communauté internationale : le Pasok (le parti actuellement au pouvoir) et son rival Nouvelle Démocratie sont en déclin, alors que les partis des extrêmes font une percée. Les objectifs de rigueur assignés à Athènes pourraient dès lors être sérieusement menacés. 


source : lesechos.fr

Sondage européen : Merkel admirée, Sarkozy autant populaire qu'en France



Quelle est la personnalité la plus populaire en Europe ?
un sondage mené dans les cinq plus grands pays en Europe (Espagne, Italie, France et Grande-Bretagne ) livre un résultat sans appel.
La chancelière allemande, Angela Merkel , arrive largement en tête , quand à Nicolas sarkozy , sortir des frontières française n'arrange pas sa cote de populatité. 


Parmi les dirigeants des cinq principaux pays européens, la chancelière allemande Angela Merkel est la plus appréciée par les citoyens européens et le président français Nicolas Sarkozy est le moins populaire, selon un sondage réalisé en Allemagne, Espagne, Italie, France et au Royaume-Uni.


Si Nicolas Sarkozy et Angela Merkel jouissent d'une notoriété comparable dans ces cinq pays (93% pour le premier, 92% pour la seconde), en revanche le président français ne recueille que 33% de bonnes opinions et 58% de mauvaises, alors que la dirigeante allemande obtient 50% de bonnes opinions et 41% de mauvaises.


Mariano Rajoy le moins connu
David Cameron, le Premier ministre britannique, est connu de 88% des sondés et recueille autant de bonnes que de mauvaises opinions, 44%.


Parmi les deux nouveaux venus, le chef du gouvernement italien Mario Monti est connu de 74% des personnes interrogées et 36% ont une bonne opinion de lui, autant que de mauvaises opinions. L'Espagnol Mariano Rajoy est le moins connu de ces cinq dirigeants européens (63%). Il recueille 27% d'opinions favorables et 34% d'opinions défavorables.


source : rts.ch

Les causes de la faillite de la France en 2012



Profitez bien de la "bulle d'irréalité" crée à l'occasion des élections du chef suprème de la France.
Car passé les réjouissances (déplacées) de l'élection du clône de Mitterrand à l'Elysée, la réalité vous laissera hagards.
Pas de panique prématurée, vous devriez profiter aussi d'un été sportif (Euro 2012 et J.O de Londres).
Mais en Septembre, un spécialiste du PS vous révèlera l' état RÉEL des finances françaises  : 


"Le secrétaire national à l'économie du parti socialiste, Michel Sapin, estime que ramener le déficit public à 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2013 "est l'objectif souhaitable". Il ajoute toutefois : "tout dépendra de l'état réel de la France à l'été 2012".




Le coupable sera tout trouvé : Nicolas Sarkozy. A cause de lui et de ses "magouiles", le programme du parti Socialiste ne pourra ètre appliqué.


Notre nation et son modèle social unique au monde, est en route vers son effondrement, sa lente agonie risque de se prolonger et son rang économique (la fameuse cinquième puissance mondiale) baisser encore de plusieurs crans. Un véritable désordre nous attends, d'une ampleur équivalente à ce qui s'est passé en mai 68, à moins que la comparaison avec la Révolution de 1789 soit plus indiquée.
la France n'avait pas de dette insurmontable en 1968, mais en 1789 si !


N'ayez aucune illusions : la France se rapproche dangereusement, à chaque nouvelle dette souscrite, du point de non retour à partir duquel la faillite est inévitable. 


Attention ceci est réel, pas de la fiction !


Fin des élections présidentielles de mai 2012. Suite à la perte du Triple A, le processus pourrait connaître une aggravation radicale. La dégradation de notre note souveraine n'en constitue qu'une étape.




Les chiffres suivants sont réels. Ce sont des données publiques, accessibles à tous. Il suffit de voir au-delà de la langue de bois et du politiquement correct pour s'apercevoir que ces informations pointent tous vers une réalité implacable.


Quatre critères objectifs pour une faillite annoncée


Savez-vous à quand remonte le dernier budget à l'équilibre de notre pays ?


1973. La France est dans le rouge depuis plus d'une génération ! De 1974 (élection de Valéry Giscard d'Estaing) à aujourd'hui, la dette française est passée de 21,2% du PIB à 86,2% du PIB.




Ce sont désormais 1 688,9 milliards d'euros de dette que nous nous traînons... soit près de 26 000 euros à rembourser pour chaque homme, femme et enfant habitant notre pays. Et c'est terrible à dire, mais ce n'est pas le plus grave. Et c'est terrible à dire, mais ce n'est pas le plus grave.



Non : ce qui est en train de couler notre pays aussi sûrement qu'un boulet entraîne un corps sous les eaux, ce sont les intérêts sur cette dette.





Raison n°1 
Savez-vous à quoi servent vraiment vos impôts ?


C'est logique : chaque fois que notre déficit s'aggrave, l'Etat doit emprunter de l'argent. Et qui dit emprunt, dit intérêts. Plus la somme empruntée est conséquente, plus les emprunts sont élevés.


Or actuellement, l'emprunt est colossal... et les intérêts sont gigantesques.


Quelques chiffres pour vous donner la mesure du problème :


En 2010, les intérêts se montaient à plus de 42,5 milliards d'euros.


En 1980, il fallait un tiers des impôts sur le revenu pour s'acquitter de ces intérêts.


En 2004, c'était l'intégralité de nos impôts qui passait dans ces remboursements !


Désormais, vos impôts ne servent plus à assurer un service public digne de ce nom. Education, recherche, défense, infrastructures, logements... tous les services de l'Etat sont financés à crédit -- tandis que le produit de votre travail est taxé de plus en plus lourdement pour rembourser une dette qui s'alourdit d'année en année.


Nous sommes entrés dans un cercle vicieux... et nous ne pourrons pas en sortir sans d'immenses sacrifices. Voyez-vous, un gouvernement ne peut pas s'approprier toute la richesse de la France. Il faut bien qu'il vous reste de quoi vous nourrir, vous vêtir, vous loger.


Pour payer ses dettes et rembourser, l'Etat ne peut donc prendre que sur ses recettes : ce qu'il prélève comme impôt sur les entreprises et ses citoyens.


En 2010, les recettes fiscales s'élevaient à 271,8 milliards d'euros.


Rappelez-vous à combien se monte notre dette : 1 692,7 milliards d'euros. Il faudrait donc à l'Etat plus de cinq années de recette pour rembourser la dette nationale, ceci en arrêtant tout service public : plus de justice, de police, d'école, d'armée, de musées, d'hôpitaux, de médecins... ni même de fonctionnaires pour faire rentrer les impôts !





Raison n°2 
Où diable notre gouvernement va-t-il trouver
33% de recettes fiscales supplémentaires ?


Comme tout contribuable, vous avez dû recevoir avec votre déclaration de revenus la note annuelle "Budget 2011 - A quoi servent nos impôts ?" (Bonne question...)


Cette note détaille avec précision la répartition des dépenses publiques -- je la reprends ci-dessous ligne par ligne :


Dépenses en milliards d'euros


363,4


Enseignement et recherche


87,0


Collectivités territoriales


58,0


Charge de la dette


45,4


Défense


37,4


Union européenne


18,2


Sécurité


16,8


Solidarité, insertion et égalités de chances


12,4


Gestion des finances publiques et des ressources humaines


11,7


Travail et emploi


11,6


Ecologie et développement durable


9,5


Ville et logement


7,6


Justice


7,1


Autres missions


40,7


Et voici maintenant, toujours selon la même source, les recettes de l'Etat français :


Recettes en milliards d'euros


271,8


TVA


130,9


Impôt sur le revenu


52,2


Impôt sur les sociétés


44,8


Taxe d'Importation des Produits Pétroliers (TIPP)


14,1


Autres recettes fiscales


12,9


Autres recettes


16,9


C'est parfaitement clair : le remboursement de la dette est devenu le troisième poste de dépenses de l'Etat. Il absorbe 16,5% des recettes et 80% de l'impôt sur le revenu.


A noter que le poste "Union européenne" devrait exploser compte tenu de la faillite de la Grèce et du renforcement du tristement célèbre FESF... pour lequel la France contribue à hauteur de 159 milliards d'euros (alors qu'elle n'a pas un sou en poche !)


Le calcul est simple. A fin 2011, notre déficit fiscal se monte à :


(363,4 – 271,8)/271,8 milliards d'euros...


... soit 33,7% des recettes fiscales.


Il faut trouver un tiers de recettes fiscales supplémentaires.


Et n'oubliez pas le plus important ! Même si nous trouvions ces milliards supplémentaires, nous n'aurons même pas commencé à rembourser le principal. Nous aurons simplement arrêté l'hémorragie.


Où trouver un tiers de recettes fiscales en plus ?





Raison n°3 
Pour tondre un mouton,
encore faut-il qu'il lui reste de la laine sur le dos...


La pression fiscale en France est déjà l'une des plus élevée d'Europe. Les dépenses publiques de notre pays représentent 54% du PIB. Ces dépenses publiques sont financées par les impôts. La pression fiscale est donc de 54%.


Selon l'étude de l'Institut Economique Molinari et d'Ernst & Young :


Le taux d'imposition réel du salarié moyen augmente dans l'Union européenne de 0,24% en 2011. Il est passé de 43,99% en 2010 à 44,23%, en grande partie en raison de l'augmentation de la TVA dans 13 états membres depuis 2009.


Dans six pays, plus de la moitié des revenus liés au travail sont prélevés au titre des impôts et taxes retenus dans le périmètre de notre étude (Belgique, Hongrie, France, Autriche, Allemagne, Suède).


Et la croissance, bordel ?


Il est vrai que, classiquement, la seule autre façon de rembourser les dettes serait que l'Etat augmente ses recettes fiscales grâce à la croissance.


Mais quelle croissance ? Elle était de -0,1% au deuxième trimestre 2011, et se traîne péniblement à +0,4 au troisième trimestre. Elle devrait être de... 0,0% (tout rond) au quatrième trimestre.


Et on l'attend à -- royalement -- 0,5% en 2012. C'est avec ça (et 4,2 millions de chômeurs) qu'on va regonfler notre budget national ? Soyons sérieux.


Année après année, les budgets de la France ont été élaborés comme si le baby boom et les gains de productivité de l'automatisation puis de l'informatisation étaient éternellement garantis. Ce n'est pas le cas. La population vieillit ; les gains de productivité sont désormais marginaux.


Jamais un pays n'est devenu riche en levant des impôts. Mais comme l'absence de croissance ne permet pas d'augmenter les recettes, c'est la seule voie possible. Hélas, partant d'une pression fiscale record, elle deviendra vite insoutenable.





Raison n°4 
Le secteur public pèse trop dans la balance


A cette situation, l'Etat rajoute un handicap bien français : des pans entiers de l'économie qui restent sous contrôle étatique.


Ceci est également mauvais pour la croissance, selon une démonstration de Charles Gave, l'auteur d'un des premiers livres sur la prochaine faillite de la France, économiste et fondateur en Asie de la société en conseil de gestion de portefeuille GaveKal.


Charles Gave s'appuie sur la comparaison entre la part de la valeur ajoutée provenant du secteur privé par rapport à la valeur ajoutée provenant du secteur public. Ce ratio était supérieur à 0,67 en 1978. Dit autrement, 67% de la valeur ajoutée de notre PNB venait des entreprises privées.


Dans le même temps, notre croissance structurelle, atteignait presque 4% (il s'agit ici du PNB réel, corrigé de l'inflation).


En 2011, 33 ans plus tard, ce chiffre a considérablement baissé : seulement 58% de la valeur ajoutée de notre PNB vient du secteur privé. Dans le même temps, notre croissance structurelle dépasse à peine 1%.


L'arithmétique est implacable : pour se tirer d'affaire, la croissance doit dépasser le déficit ! Dès que la croissance est inférieure au déficit, l'insolvabilité augmente.


- Un ratio dette/PIB aux environ de 80% (la réalité est pire).


- Un déficit de 3% (ce qui est devenu inaccessible -- pour l'instant, on espère déjà réduire le chiffre actuel, qui est de 11%).


- Une croissance du PIB de 3% -- ce qui est devenu un Graal, puisqu'on sait que la croissance de la Zone euro sera inférieure à 1,5%.


Nous partons donc d'un PIB de 100 qui devient 103. La dette (qui valait 80) passe à 83 puisque le déficit vaut 3. Votre ratio dette sur PIB devient 83 ÷ 103 = 80,58. Ou encore 80,58% comme vous l'avez appris sur les bancs de l'école primaire.


Ces chiffres vous prouvent qu'il faudrait une croissance de l'ordre de 4% (supérieure au déficit de 3%) pour nous tirer d'affaire ! Nous n'avons pas connu une telle croissance depuis 30 ans !!


Et nos problèmes pourraient bien être multipliés dans les mois (voire les semaines) qui viennent...





Raison n°5
Taux d'intérêt : catastrophe en vue...


Jusqu'à présent, nous avons "de la chance" : les créditeurs de l'Etat français ne réclament qu'un taux d'intérêt de 3,3% environ. Mais ne vous leurrez pas : ça ne va pas durer.


Le vendredi 13 janvier 2012 (elle a bien choisi son jour !), l'agence Standard & Poor's a annoncé la dégradation de la note française, passée de "AAA" à "AA+", avec en plusune "perspective négative".


La sanction des marchés ne saurait se faire attendre. Les conséquences pourraient être catastrophiques.


Si notre taux moyen d'emprunt n'augmentait ne serait-ce que de 0,5% -- c'est-à-dire à 4% --, plus de la totalité des recettes de l'impôt sur le revenu passerait dans la charge de la dette.


Chaque 1% d'intérêt supplémentaire nous coûterait 15 milliards d'euros -- le tiers de la recette de l'impôt sur le revenu.




Les autorités économiques et politiques de tous bords sont déjà en train de tenter de minimiser les conséquences de la perte du Triple A. Ce n'est "pas un cataclysme", déclarait par exemple Alain Juppé le 14 janvier 2012. C'est vrai : les Etats-Unis aussi ont été déclassés en août 2011... et la vie continue.


Mais la France n'a pas le luxe d'avoir la monnaie de réserve mondiale. Elle fait partie de la zone euro... qui traverse une crise économique et structurelle grave.


Nous pourrions tout à fait voir nos taux obligataires propulsés à plus de 6%, comme cela a été le cas pour la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Italie. Cela nous coûterait donc 30 milliards d'euros !


Il faut en être conscient : la France est un zombie financier, tout juste capable de faire face aux remboursements des intérêts de sa dette, mais incapable d'assumer le remboursement du principal.


Nous sommes déjà financièrement MORTS.


La situation a désormais dépassé le stade auquel elle était politiquement gérable. Nous ne pouvons plus redresser La trajectoire grâce à un effort prolongé collectivement supportable.


Tant que nous avions encore notre AAA, les marchés gardaient les yeux tournés vers l'Italie, la Grèce, l'Espagne, le Portugal. Nous avions encore un petit temps d'avance.


Ce n'est plus le cas.




source : publications-agora

Les nouvelles obligations décotées de la Grèce déja en sursis sur les marchés



La valeur des obligations grecques à 1 an pouvait légitimement laisser à penser que la Grèce ne serait pas en mesure de réussir son échange de titre (PSI). Or, l'opération a été couronnée de succés. La Grèce est bien en train de faire défaut , mais dans l'ordre. 


La version officielle est que les titres que la Grèce échange avec ses créanciers vont subir une décote de 75% par rapport à leur valeur faciale. Sauf que la valeur faciale de ces obligations ne reflète plus rien, les marchés les ayant déja fortement dévalorisées. 
En réalité, la Grèce offre actuellement à l’échange des titres à 30 ans d’un pays surendetté et en pleine récession qui risque très fortement de faire faillitte une seconde fois dans les mois ou les années à venir.
La décote de 54% (ou 75% de Valeur Actuelle Nette) dont on parle tout le temps s’appuie sur l’idée que les nouvelles obligations coteraient réellement à leur valeur faciale. 


Mais, vu la situation actuelle, il n’y a aucune raison de penser qu’elles ne subiront pas – dès le lendemain de leur introduction sur le marché – une décote similaire à celle des obligations actuelles, c’est-à-dire une perte immédiate de 80% de leur valeur faciale.
La décote réelle pour les possesseurs d’obligations grecques serait donc de finalement de l’ordre de 95%.



Les Etats Unis demandent au Liban d'accueillir les révoltés qui combattent Bashar El Assad

                                                  refugiés syriens fuyant vers le Liban


Les insurgés armés de l' ASL (armée syrienne libre), vaincus par l'armée régulière de la Syrie ont été contraints de fuir au Liban voisin.


Les "occidentaux" cherchent désespérément un moyen de relancer la lutte contre le régime en Syrie. Une preuve de plus, s'il en fallait que la "tranquilité" et  la "sécurité" des populations civiles n'est qu'un prétexte à leur yeux.


Demander à l’État libanais de protéger les dissidents de l’Armée syrienne libre et de loger les bandes armées arabes qui combattent le régime syrien, n’est plus de l’ingérence mais de l’arrogance ! Telles ont été les exigences de Mme l’ambassadrice des États-unis au Liban, Maura Connelli vis-à-vis du gouvernement libanais..


Or la réponse de ce dernier ne s’est pas fait attendre.. pour ne pas dire les réponses :


- d’abord à travers le Conseil des ministres qui a exprimé son appui au rôle joué par les institutions de sécurité pour le contrôle des frontières et la préservation de la stabilité au pays. Mais, surtout qui a "rappelé les commissions diplomatiques en mission au Liban la nécessité de respecter la Convention de Vienne, ainsi que les institutions et les lois libanaises, pour travailler dans le cadre des lois internationales régissant les relations entre les États" ;


- puis à travers le ministre des Affaires étrangères libanais, Adnane Mansour, qui a souligné que "nul ne peut dicter au Liban une attitude car il se comporte conformément à ses intérêts".


Et d’ajouter qu’il n’est pas question de fournir un soutien à des éléments armés, venant de la Syrie, sur le territoire libanais pour éviter "un nouveau camp Achraf au Liban", dans une allusion au camp des opposants iraniens des Moujahidines du peuple, situé en Irak.


- Enfin à travers "le président de la République Michel Souleiman qui a appelé le haut Conseil de la Défense à se réunir demain jeudi à Baabda pour évaluer la situation et donner les directives nécessaires pour garantir la stabilité et empêcher tout éventuel chaos".


A ce titre, le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a affirmé dans une interview accordée à la radio Voix du Liban, que le Conseil de la Défense qui se réunira ce jeudi, discutera l’interdiction de l’infiltration des personnes armées de la Syrie au Liban et vice-versa.


Il a considéré que "la fermeture des frontières à Arida est très difficile sauf au passage des personnes armées".


De son côté, l’ancien ministre Wiam Wahhab a affirmé que Mme Connelly "cherche à affaiblir le Liban en exploitant le clivage politique" dans le pays.


source : almanar.com.lb