jeudi 2 février 2012

Maintient de Grèce dans l'euro : La Troïka et Merkozy au bord de la crise de nerfs

                                      on est les rois du monde Angela, l'euro c'est du solide


Merkozy sur la selette.
Les mesures d'austérité se font sentir chaque jour en Grèce. Suicides et tentatives de suicide ont augmenté de 22,5% depuis 2009. Le taux de chômage a grimpé à 18,2%. RTL, le plus grand réseau de radio en Europe, a perdu 50% de ses recettes publicitaires en Grèce depuis le début de la crise et a décidé de la quitter. Et maintenant, les pharmacies ont des difficultés à se fournir en médicaments .


Le problème pharmaceutique est une conséquence involontaire des mesures d'austérité que la Troïka (UE, FMI et BCE) impose à la Grèce. Pour réduire son budget de la santé, le gouvernement a réduit le prix auquel l'industrie pharmaceutique peut vendre ses médicaments. Alors les grossistes vendent leurs stocks hors de Grèce. Les budgets sont si serrés, que les remboursements de la sécurité sociale grecque aux pharmacies, sont fortement diminués, elles ne peuvent donc plus payer leurs grossistes pour les médicaments dont elles ont besoin. Ainsi, les grossistes sont encore moins susceptibles de vendre aux pharmacies et le système de santé s'effondre. Un microcosme qui reflète l'état actuel de l'économie grecque.


Pourtant, plus de coupures sont à venir. Pour les imposer, le Premier ministre Lucas Papademos a même menacé les syndicats du secteur privé (et tous les autres) de l'option nucléaire, un défaut désordonné du pays


Mais maintenant, la troïka est elle-même en plein désarroi. Elle a refait surface alors d'une conférence de presse du FMI à Washington: le FMI ne supporte plus que l'austérité soit l'unique ligne directrice. Une source de haut rang du FMI, qui parlait sous condition d'anonymat, a concédé que "la frustration était pratiquement palpable."


Des mesures d'austérité qui mènent nulle part sont constamment adoptés , alors que les coupes salariales ainsi que dans les retraites complémentaires sont injustifiées car la seule façon d'améliorer la compétitivité passe par une croissance du marché, l'ouverture des professions fermées, et les investissements productifs.
Les experts de la troïka perplexes : t'as une idée toi ?
non et toi ?
Les trois inspecteurs de la Troïka : Poul Thomsen du FMI, Mathias Morse de l'UE, Klaus Mazouch de la BCE se sont rendu en Grèce début janvier pour inspecter ses livres de comptes, le déficit budgétaire se situe a un niveau supérieur à la limite que la Grèce avait juré de respecter. Et ils sont censés négocier d'autres «réformes structurelles». Selon des sources du FMI, Poul Thomsen en a eu assez.


Déjà, selon plusieurs fuites , la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, avait prévenu la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy que la situation budgétaire et économique de la Grèce s'était détérioré. Ainsi, la " décote volontaire" sur les obligations grecques détenues par des investisseurs du secteur privé devrait être porté à plus de 50% afin de maintenir l'objectif d'amener l'endettement de la Grèce à 120% du PIB. Et le second plan de sauvetage de € 130 milliards approuvé dans la douleur le 26 Octobre, devrait être augmenté de "plusieurs dizaines de milliards d'euros." On parle désormais de 145 milliards, le tonneau des danaïdes n'en finit plus de se vider.


La réaction allemande a été immédiate. "Il doit y avoir une autre solution, comme la sortie de l'euro zone", a déclaré Michael Fuchs , chef adjoint du parti de Merkel, la CDU. "Cela ne peut pas être un tonneau sans fond, Même si Angela Merkel était prête à verser plus d'argent des contribuables allemands pour renflouer la Grèce, elle devrait faire face à un mur d'opposition dans son propre parti qui n'est pas débordant d'optimisme à ce sujet. Je ne pense pas que la Grèce, dans son état ​​actuel, puisse être sauvé", at-il averti.


La demande de Mme Lagarde pour une plus grande "décote volontaire" de la part du secteur privé est loin d'ètre facile à mettre en oeuvre. La négociation entre le gouvernement grec et les détenteurs privés  d'obligations grecques ont été tendues. D'abord, il y eu des rumeurs que les banques avaient avalisé un accord. Puis il ya eu d'autres rumeurs que les hedge funds qui avait acquis certaines de ces obligations ont refusé de consentir à une décote. Ils pariraient sur un défaut car il déclencherait le paiement des assurances contractées sur la dette grecque (les Credit Defaut Swap).


«Franchement, ces négociations sont une catastrophe", affirme David Riley, directeur des notations souveraines chez Fitch ratings.


Mi Mars, la Grèce fera défaut si elle ne recoit pas la prochaine tranche du prèt de la troika. Son économie est en ruine, sa société en plein tourmente, et ses finances ruinées. Il n'y a pas de solutions faciles. Chaque décision est douloureuse. Et quelqu'un doit payer. Il peut être trop difficile de garder la Grèce dans la zone euro, mais lui permettre de la quitter serait encore plus difficile, du moins à court terme. Et pas seulement pour la Grèce. Ce serait un choc pour l'économie de toute la zone euro, qui est déjà fragilisée. Même l'Allemagne, la superstar économique avec le taux de chômage au pus bas depuis 20 ans et un niveau d'exportations à un niveau record, sent qu'elle se dirige droit dans le mur. En effet, la débâcle des exportations allemandes se profile à l'horizon avec la recession annoncée en Europe pour 2012.

Sauver La Zone Euro : Le cas de la Grèce est sans espoir selon un haut cadre allemand de la BCE



Lors d'un entretien, un membre important du conseil exécutif de la Bundesbank et du conseil des gouverneurs de la BCE a ajouté sa voix à ceux qui pensent que la sortie de la Grèce de la zone euro est inévitable.


Mais il est légalement impossible de jeter la Grèce hors de la zone euro. Alors il propose une procédure: Dites au pays qu'il a à mettre en œuvre les réformes comme condition de l'aide financière. Si mise en œuvre des réformes fait défaut, alors l'aide financière doit ètre interrompue. 
"Ensuite, c'est aux Grecs de penser à ce qu'ils veulent faire."


Le plan de sauvetage que la troïka (UE, BCE et FMI) a accordé à Athènes en échange d'un large éventail de réformes difficiles est en train de se métamorphoser en un échec économique retentissant qui restera dans l'histoire des couacs finnaciers célèbres. Au début, c'était facile pour la Grèce d'accepter des réformes en échange des milliards renflouement, mais leur mise en œuvre s'est avéré impossible sur le terrain. Manifestations, grèves, et même des émeutes, une bureaucratie qui rechige au changement, une lutte larvée du pouvoir politique, un contexte économique morose, tout s'est ligué dans la péninsule hellénique contre ce qui est perçu comme un diktat allemand, inutile de préciser à quel point c'est impopulaire.


"La Grèce doit mettre en œuvre les mesures pour lesquelles elle s'est engagée et accelerer la mise ne oeuvre des réformes structurelles ", a déclaré aux journalistes à Bruxelles le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble. 
"Et bien sûr, tous les partis grecs doivent s'engager par écrit a agir pour la mise en oeuvre du plan de rigueur"


Tous en Allemagne savent que la Grèce ne sera pas en mesure de remplir les conditions imposées. Politiciens allemands ou grecs, personne ne veut être étiqueté comme celui qui a fait le premier pas historique vers la fin de l'euro. Alors ils jouent les autruches en répétant leur dogme monétaire.


Alors, étape par étape s'enclenche un cycle infernal de demandes de réformes hardies, de promesses non tenues, de réprimandes de plus en plus outrancières, de nouveau plan de la dernière chance, et ainsi de suite. L'idée est de garder les marchés dans un état d'esprit de panique, afin de donner aux gouvernements le temps de se préparer à l'inévitable, et de dédouaner les politiciens quand la sortie de la Grèce de l'union monétaire deviendra inéluctable.


Une union monétaire sans union politique est absurde.
Le mot-clé est aujourd'hui l'union fiscale. Mais une union fiscale ne peut pas fonctionner sans une union politique. Pourtant, les décisions en ce sens doivent être démocratiquement légitime ... et ça prend du temps . Ceux qui défendent l'idée d'une union fiscale le savent très bien.


Ainsi, la chancelière Angela Merkel, Wolgang Schäuble, et la horde des partisans d'une union fiscale savent que cela ne peut pas fonctionner sans une union politique, et pourtant ils continuent de "payer du bout des lèvres". Sous le manteau, tentent-ils de desserrer les liens de l'union monétaire ? Parce que le prix pour sauver l'euro est tout simplement trop élevé ? Il semble que oui. Et le mot qui commence à circuler est que "pour s'en sortir, il faut en sortir".


 Le fait que nous profitons massivement de l'euro ne signifie pas que nous devons accepter toutes les politiques anti démocratiques visant à le sauver, a déclaré le président de l'Association allemande des exportateurs. L'élite industrielle allemande a ouvert la boite de Pandore, elle affirme désormais que "La vieille Europe n'est pas une option pour l'Allemagne."


En Grèce, la chute libre économique se poursuit. Coincée de toutes parts, et face aux prix du pétrole qui ont presque doublé en 2011, les Grecs envahissent les bois publics pour abattre des arbres, dont ils ont besoin dans leurs foyers pour passer au travers de l'hiver. Les Autorités ont déposé 1500 plaintes pénales en 2011 pour abattage illégal d'arbres, soit deux fois plus qu'en 2010.


Mais tout n'est pas si sombre et déprimant en Grèce. Le tourisme a établi un record en 2011: 16,5 millions de touristes, en hausse de 10% depuis 2010, ce qui a provoqué une augmentation de 1% du PIB, selon l'Association des Entreprises de Tourisme grecques. Et Athènes s'attend à un nouveau record pour 2012. Alors que le nombre de touristes venant de l'UE a diminué, ceux venant de Russie a augmenté de 88%. Et la tendance haussière devrait se poursuivre. L'obtention de visa est facilité par les autorités, sur ce point, le gouvernement grec a fait quelque chose que positif.


Le retour à la drachme propulserait la Grèce comme un haut lieu du tourisme pour tout les budgets, et les entreprises seraient en plein boom économique. Donc la seule industrie importante de la Grèce en croissance déclare que ce serait bien mieux si la Grèce quittait la zone euro. Cette conclusion a déclenché une approbation enthousiaste à travers toute la péninsule hellénique..


Les mesures d'austérité font leur lot de victimes quotidiennes. les suicides ont bondi de 22,5%. Les pharmacies n'arrivent plus à obtenir des médicaments. Plus coupures budgétaires sont encore à venir. S'il n'ya pas d'accord sur la dette avec la Troïka, la Grèce fera défaut en Mars. Mais maintenant, même la troïka est en plein désarroi. 

La Hongrie en a assez de l'Union Européenne

                                                     La Hongrie, celle du a dit non !


La Hongrie a été admise au sein de l'Union européenne il ya huit ans en coupant les barbelés qui la séparaient de l'Autriche, ancien vestige du rideau de fer. Mais après des années de crise financière, beaucoup ici en plein coeur de l'Europe s'interrogent désormais sur leurs liens avec bruxelles.


Comme l'adhésion à l'UE devient de plus en plus synonime de réduction de dépenses sociales tout en ouvrant les frontières à la concurrence économique, les politiciens anti-UE de plus en plus nombreux à travers le pays ont fortement gagné en popularité, en capitalisant sur ​​les inquiétudes des électeurs qui voient s'assombrir leur espoir en l'avenir. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a été au premier rang de cette contestation. En révisant les lois électorales et économiques bien au-delà de ce que les normes européennes permettent, il affirme placer les intérêts de son pays avant toute chose.


D'autres pays pourraient bientôt prendre le même chemin que la Hongrie. Jusqu'à présent, l'UE et le parlement de Bruxelles la plupart désignent une route à sens unique qui conduit inéxorablement vers une intégration économique toujours plus serré. Proche de la faillite la Grèce pourrait abandonner l'euro, voire même l'UE elle même, si elle échoue à résoudre ses problèmes. Même les politiciens qui appuient Bruxelles et sa politique de rigueur s'interrogent sur la sagesse du pacte financier adopté par les 17 pays de l'euro zone dans un vœu solennel d'austérité qui hypothèque le destin de huit autres pays, y compris la Hongrie , s'ils venait à rejoindre la monnaie unique.


«Le pacte fiscal et son corrolaire, la discipline budgétaire devient la panacée pour tous les états membres qui seraient aux prises avec la crise de la dette", a déploré Martin Schulz, président du Parlement européen et membre du parti socialiste allemand, dans un discours aux dirigeants européens. "Les mesures d'austérité adoptées dans de nombreux États membres, n'apporteront ni croissance économique ni emplois."


Orban accuse les capitaux étrangers entrés dans son pays après avoir rejoint l'UE d'ètre responsable des problèmes de la Hongrie, un constat recurent dans d'autres pays en difficulté, en particulier la Grèce, qui après des années d'exubérance mange maintenant son pain noir. L'UE et le Fonds monétaire International ont peu à peu débloqué des milliards d'aide tout en imposant une politique ultra libérale à laquelle les grecs sont farouchement opposé, tant cette méthode est contraire à leurs aspirations et à leur histoire.
Dans les pays en difficultés  bruxelles est accusé de tout les maux, et dans les pays contributeurs, au premier rang desquels la France et l'Allemagne, les pays en difficulté sont perçus comme des voleurs et des paresseux.


"l'europe c'est la paix affirmait Mitterrand", certes, mais en cas de croissance économique uniquement.


Mais Orban a eu les coudées franches par rapport aux politiciens grecs parce que la Hongrie a conservé sa propre monnaie. Ces derniers mois, il a adopté des lois qui permettent de réduire l'indépendance de la banque centrale de Hongrie dans une tentative pour soumettre la finance à ses objectifs politiques. Voila pourquoi l'UE à lancé une procédure contre la Hongrie en Janvier, en prétextant que les changements en Hongrie allaient à l'encontre des traités européens précedemment signés. Quand aux accusations de dictature populiste lancé par Bruxelles contre Victor Orban elle ne tiens pas vu que l'extrème droite présente dans la coalition au pouvoir en Grèce ne gène aucunement les euro crates.
Pour la finance ont peu ètre d'extrème droite ou islamiste convaincu tant que l'on ne touche pas au sacro-saint pouvouir bancaire.


A travers la Hongrie, des manifestations ont divisé ce pays de 10 millions d'habitants depuis le début 2012, soulignant de profondes divisions entre les Hongrois qui voient l'UE comme la seule chose qui puisse les empêcher de glisser vers l'autoritarisme et ceux qui pensent qu'il est la source de leurs ennuis actuels.

Londres : les hedge funds se préparent à la fin incalculable de la zone euro



Les investisseurs des hedge funds (les fonds de pension) se préparent à l'effondrement de l'euro. Ils parient désormais sur le retour aux anciennes monnaies comme nouvelle stratégie de développement. Mais les conséquences d'un tel retour restent incalculables: C'est un cas extrême pour lequel il n'existe aucun précédent à se référer.


La crise de l'euro n'en finit plus de dérouter les investisseurs. Les hedge funds jouent actuellement en bourse sur des scénarios extrêmes, afin de se préparer pour le «pire des scénarios» et la leçon est amère : Les conséquences d'un effondrement de la zone euro ne sont tout simplement pas calculables.


En raison de la rigidité des institutions européennes à laquelle la Grèce se heurte lorsqu'elle tente de négocier un emprunt, personne n'est en mesure d'anticiper comment le scénario de la "faillite" grecque va se terminer. Les doutes des investisseurs augmentent égalment concernant la restructuration du Portugal.Une possibilité qu'au moins un pays quitte la zone euro, est une option sérieuse qui ne doit désormais plus ètre écartée.


Il n'existe aucun précédent, pas même l'effondrement de Lehman Brothers en 2008 qui puisse être utilisé comme un modèle de raisonnement pour les gestionnaires de fonds d'investissement.

Nigel Farage au parlement de l'UE : la Grèce est devenue une colonie de l'euro zone administrée par l'Allemagne

                          En véritable anglais, Nigel farage aime la démocratie et la bonne bière.


En tant que député euro sceptique du parlement européen , Nigel Farage combat les euro crates dès qu'il en a l'occasion. Utilisant ses 3mn réglmentaires, il a comparé l'administration de la Grèce à une occupation digne de l'Allemagne nazie.


"Eh bien, félicitations tout le monde. David Cameron vous a causé du souci pendant un moment, vous avez même pensé qu'il était un euro sceptique. mais tout va bien, vous avez eu un aparté avec lui et le vrai david Cameron fut de retour. Qu'est-il advenu de véto ? Plus de veto maintenant ! En effet, M.cameron soutient activement ce pacte tout à fait méprisable, ce plan visant à détruire et humilier les Etats-nations qui ne se conforment pas à un point de vue allemand sur la manière dont les économies devraient ètre administrées.


 Maintenant, je dois dire que j'ai pensé aux propositions du week-end de la part du ministre des finances allemand, proposant qu'un commissaire européen et son équipe occupent un grand batiment à Athènes et prennent les rênes du pays.
-un gauleiter certains pourraient dire.
j'ai pensé que c'était forcément une palisanterie, que même pas cette UE pouvait couler vers ces profondeurs. Mais bien sûr, c'était simplement une position de négociation, et ce que nous avons maintenant pour la Grèce est une diplomatie à la pointe du fusil. c'est un peu la même stratégie que Palmerston utilisa contre Athènes au 19eme siecle. Personne ne peut nier qu'aujourd'hui que la Grèce n'est rien d'autre qu'une colonie. Et tout ceci est une terrible, énorme erreur. 
                                         Lord Palmerston


La grèce n'est pas une filiale en faillite pour laquelle la maison mère doit intervenir et en prendre le controle. la Grèce est une nation avec une âme, une nation qui a de la fierté, qui a une histoire. mon dieu, ils ont inventé la démocratie en premier lieu. ils souffrent, ils ont un taux de chômage des jeunes de 50% dû au fait, Mr Van Rompuy, qu'ils soient dans la zone euro. 


Vous provoquez la misère dans ces pays, et vous débitez des bétises sur la création d'emploi et de croissance. Rien de tout cela ne va réellement se produire. Et n'oubliez pas, ces personnes sont poussées dans l'humiliation et le désespoir, et les personnes désespérées font des choses désespérées. Et je suis profondément inquiet pour ce qui va se passer en Grèce si nous continuons sur cette direction folle. 
Et évidemment - comme le sait M. Barroso, le Portugal sera le prochain."