Mais Mittal avait trouvé un allié de poids en François Pinault, qui lui a permis de conclure. On a quand même dû lui demander un certain nombre de choses en échange de l'accord de l'Etat et il semble bien que certains aient aujourd'hui le sentiment d'avoir été cocufiés.
Mélenchon : « Mittal, il baisse le ton et il fait ce qu’on lui dit »
Le président du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon était invité ce mardi sur RMC et BFMTV. Il a soutenu Arnaud Montebourg sur son idée de nationalisation temporaire du site ArcelorMittal de Florange et vivement critiqué la position du groupe sidérurgique.
Mittal ne respecte pas la France : nous, députés, soutenons la fermeté de Montebourg
(Par Philippe Doucet Député-maire d'Argenteuil)
À l’initiative de Philippe Doucet, député-maire d’Argenteuil, et de Laurent Baumel, député-maire de Ballan-Miré, 40 députés socialistes signent la tribune ci-dessous de soutien à la proposition du Ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, en faveur du contrôle public temporaire du site Arcelor Mittal de Florange.
François Hollande va devoir calmer le jeu (et passer pour un déculotté ?)
Pas de jeu à calmer !
Fasse à des comportements d'industriels aussi violents vis à vis de ceux qui font... la faiblesse n'est pas (plus) la solution.
Seule une fermeté juste est capable d'être comprise. Il faut arrêter d'avoir peur ou d'agiter des torchons rouges qui conduisent à notre perte à petits feu. La France doit comme du temps du Général De Gaulle savoir ce qu'elle veut pour elle et non se laisser dicter les choses sans réaction. Étonnant, mais espérons qu'un socialiste incarne cette vision qu'aurait du incarner les soit disant Gaullistes au pouvoir de 2002 à 2012.
Un Gaullisme de gauche n'est pas antinomique si l'on regarde la vérité du Général.
Pas de jeu à calmer !
Fasse à des comportements d'industriels aussi violents vis à vis de ceux qui font... la faiblesse n'est pas (plus) la solution.
Seule une fermeté juste est capable d'être comprise. Il faut arrêter d'avoir peur ou d'agiter des torchons rouges qui conduisent à notre perte à petits feu. La France doit comme du temps du Général De Gaulle savoir ce qu'elle veut pour elle et non se laisser dicter les choses sans réaction. Étonnant, mais espérons qu'un socialiste incarne cette vision qu'aurait du incarner les soit disant Gaullistes au pouvoir de 2002 à 2012.
Un Gaullisme de gauche n'est pas antinomique si l'on regarde la vérité du Général.
« Envisager de chasser Mittal »
Phillippe Verbeke, délégué CGT Arcelor Mittal pour l'Atlantique et la Lorraine, croit aux menaces du ministre du Redressement productif et espère que le président de la République ne reviendra pas dessus. « Je ne crois pas qu’il y ait à recadrer Arnaud Montebourg, affirme le syndicaliste.
Nous, on affirme que la stratégie Mittal est en train de nous déstructurer de l’intérieur. A partir de là, le constat est de se dire que si on continue avec Mittal, on va droit dans le mur et demain on ne sait plus produire d’acier de qualité dans nos sites.
S’ils n’acceptent pas une ingérence de l’Etat dans leur stratégie, je pense qu’il faut envisager de chasser Mittal de la sidérurgie française ».
Guaino vote Montebourg ?
Arnaud Montebourg a réussi l' exploit de réunir des députés UMP autour de sa proposition, ils auraient du voter pour lui !
Concernant la proposition du ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, de nationaliser temporairement le site de Florange, Henri Guaino, député UMP, affirme aux Échos que «sur le fond il a raison» même s'«il a tort d'utiliser la polémique». L'ancien conseiller spécial du président ajoute que «la nationalisation temporaire est une question que nous nous étions posée avec Nicolas Sarkozy... Il faut se reposer sérieusement cette question aujourd'hui. L' État ne peut pas rester indifférent au sort de la sidérurgie».
Guaino vote Montebourg ?
Arnaud Montebourg a réussi l' exploit de réunir des députés UMP autour de sa proposition, ils auraient du voter pour lui !
Concernant la proposition du ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, de nationaliser temporairement le site de Florange, Henri Guaino, député UMP, affirme aux Échos que «sur le fond il a raison» même s'«il a tort d'utiliser la polémique». L'ancien conseiller spécial du président ajoute que «la nationalisation temporaire est une question que nous nous étions posée avec Nicolas Sarkozy... Il faut se reposer sérieusement cette question aujourd'hui. L' État ne peut pas rester indifférent au sort de la sidérurgie».
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