mardi 22 mai 2012

75 millions de jeunes au chomage dans le monde

"Des augmentations importantes du taux de chômge des jeunes ont été observées, particulièrement dans les économies développées et l'Union européenne, en Europe centrale et du Sud-Est (hors UE ), dans la CEI , en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Asie du Sud", note l'OIT dans son commentaire. Et en Afrique du Nord, le taux de chômage des jeunes a été dopé par le printemps arabe : il progresse "de près de 5 points de pourcentage entre 2010 et 2011", malgré un taux déjà très élevé dans la région. Mais l'OIT note qu'aucune région du globe n'est épargnée...


la France enfer de la jeunesse
la jeunesse en France est totalement ignorée par les entreprises et les politiques, sans compter les égoïstes de 40-60 ans qui ont voulu cette mondialisation a outrance. 
On parle toujours des 15-24 ans, mais jamais de statistiques des 15-35 ans.
Beaucoup de déprime et plus grave encore : Le systeme des retraites va s'écrouler.


La France est le pays le plus taxé au monde. La réussite est honnie donc les jeunes, barrez-vous, allez entreprendre et créer des richesses ailleurs. Il n'y a que la caste des élus qui bénéficie d'un statut de paradis fiscal (indemnités non-imposables) pour les autres c'est l'enfer !


Etre jeune en France comme en Europe du sud, c'est être au chômage à bac +10, c'est passer l'épreuve du permis onéreux qui dure plus d'un an, c'est une impossibilité à se loger convenablement, être proprio est devenue une utopie, atteindre à 30 ans un CDI au SMIC pour les plus chanceux mais de vivre dans 15m2 ou accepter la colocation à vie et en plus sans retraite, stress au boulot avec management qui prône le harcèlement moral et pour éponger les dettes des séniors qui se sont gâvés avec les 30 glorieuses et la générosité à crédit de Mitterrand. 
"ouf ! je suis retraité, multipropriétaire et j'ai pu placer mon fiston..."


Un jeune fonctionnaire du ministère des Finances, lassé de constater partout la précarité des « vingtenaires », a voulu comprendre à quel point notre système économique défavorisait la jeunesse. Son constat est accablant : chiffres et exemples à l'appui, il démontre qu'en France toutes les conditions sont réunies pour qu'éclate une guerre des générations qui ne dit pas encore son nom.


 Les privilèges des papy-boomers, la banalisation du chômage chez les moins de 30 ans, l'état de servitude que subissent trop souvent les stagiaires, les clichés sur la « bof génération » ou encore les monopoles de la « génération 68 » : l'auteur examine à la loupe des questions qui attestent que la France est en train de revenir à un régime archaïque dans lequel la naissance et le milieu l'emportent sur le mérite ou l'envie de réussir. Mais des mesures sont possibles, urgentes, et ce livre trace les grandes lignes de ce qui pourrait devenir un contrat social équitable entre les générations, pourvu que les politiques aient le courage de s'attaquer aux privilèges de la vraie classe dominante : les plus de 50 ans et les retraités .