Les retrouvailles très souriantes Jouyet-Macron avant la #confHollande @LePoint pic.twitter.com/lyYFhaFyYv
— Charlotte Chaffanjon (@CChaffanjon) 18 Septembre 2014
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Jouyet : "C’est simple : j’ai un mentor politique, Nicolas Sarkozy, et j’ai un meilleur ami, François Hollande"
Quelle forme va prendre le prochain coup d'état à l'Elysée ?
source : AWDNews - Accueil
Le journaliste économique Jean-Marc Sylvestre, en général très bien informé (Atlantico, 13 octobre) écrit « que le couple Valls-Macron a pris l’essentiel du pouvoir sur François Hollande. Cette forme de coup d’État au sein de l’exécutif va créer une confrontation de plus en plus violente avec la majorité socialiste. Cette situation est unique dans les annales de la Ve République. Le président de la République dispose légalement de tous les pouvoirs mais n’en exerce que très peu, progressivement déclassé par le Premier ministre et le ministre de l’Économie.
Les patrons l’ont très bien compris. Ils considèrent que tout se joue à Matignon et Bercy. Tous les tenants d’une société française libérale, européenne et intégrée à la modernité mondiale ont très bien compris qu’il y a désormais une course de vitesse engagée entre ceux qui croient au progrès libéral (l’euro, l’Europe fédérale, la compétitivité et le jeu de la concurrence mondiale) et ceux qui préfèrent des options plus conservatrices, socialistes d’extrême gauche ou sociales et souverainistes.
Bref, de Zemmour à Mélenchon en passant par Montebourg et Marine Le Pen. Pour le monde de l’économie et des affaires, cette coalition hétéroclite est redoutable. Il faut donc que les forces libérales dégagent des résultats et rapidement. D’où le discours sur les réformes. »
Jouyet le Second Surveillant a la charge de l'instruction de l'Apprenti Macron. pic.twitter.com/y0JJNp2j4Z
— Nicolas Ferrand (@NicolasFerrand3) 28 Août 2014
À l’image d’autres observateurs, Jean-Marc Sylvestre envisage deux scénarios : le premier prévoit un retour au calme, les députés socialistes préférant la gamelle à la dissolution. Le second, le clash. Mais de toute manière, « cette situation est d’autant plus bizarre que le Premier ministre et son ministre de l’Économie savent bien que le calendrier ne permet pas de finaliser le tiers des réformes dont ils parlent. »
D’où l’idée d’un « blocage total de l’action gouvernementale au premier semestre de l’année prochaine et la démission de Manuel Valls, qui choisirait alors de quitter le Titanic gouvernemental avant qu’il ne sombre. Il le quitterait en ayant, avec Emmanuel Macron, semé assez de petits cailloux pour indiquer le chemin d’une rénovation sociale libérale de la gauche et de la société française. Un chemin qui conduirait à une élection présidentielle. »
Ce que nous annoncions comme plausible scénario dans F&D 384, d’autant que Valls déclarait au Monde du 15 septembre (avant de démentir mollement) : « Si d’ici à six mois, la situation ne s’est pas inversée, ce sera foutu. »
Comme l’écrit le quotidien suisse Le Temps (16 octobre), « le président de la République, incontestablement, est nu ou de moins en moins vêtu, armé, protégé. Depuis un demi-siècle, la position, le rôle et l’image du chef de l’État n’ont cessé de se dégrader. François Hollande est l’incarnation la plus aboutie de ce déclin. François Hollande, parvenu à la moitié de son quinquennat, apparaît comme le plus faible des présidents de la Ve République. Au point de se voir comparé, au printemps et cet été, en pleine frénésie commémorative des deux guerres mondiales, à René Coty, préposé à l’inauguration des chrysanthèmes. »
Où se trouve alors le pouvoir ? Cruellement, Le Monde (8 octobre) rappelle dans un article d’anthologie (où l’on comprend parfaitement l’usage de l’expression « sans dents »), Les Jouyet, un couple au pouvoir, comment François Hollande se réfugie deux à trois fois par semaine et le week-end chez les Jouyet, incarnation des dynasties bourgeoises et de l’oligarchie mondialisée (cf. F&D 383) :
« Chez les Jouyet, les soirs d’élection, on trouve toujours une moitié des convives pour fêter la victoire (NDA : quel que soit le camp qui l’emporte) au champagne rosé Taittinger. Droite et gauche mêlées et confondues, sans que jamais – “miracle” s’amuse François Hollande – personne ne quitte la table ou ne claque la porte. »
Autant d’éléments que l’on rapprochera de cet autre article (M, le magazine du Monde, 18 octobre 2014) sur ce président désormais acquis à la finance internationale : le milliardaire bilderbergien «Marc Ladreit de Lacharrière et François Hollande arrivent bras dessus bras dessous. Le patron embrasse Macron et Jean-Pierre Jouyet, en les serrant dans ses bras. Pour ceux qui en douteraient encore, François Hollande n’est plus “l’ennemi de la finance” qu’il prétendait être pendant la campagne. Le patronat est chez lui à l’Élysée. »
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Peut-être que si la gauche était capable de comprendre la différence entre "libéral" & "socialisme oligarchique", elle ne serait pas dans l'état de décrépitude dans lequel elle est aujourd'hui.
RépondreSupprimerA ce que je sâche, la BCE a un monopole, par exemple...
A ce que je sache, le Crédit Lyonnais (public) et la Société Générale (privé (?)) ont vu leurs responsabilités garanties par l'état...
Au lieu de pleurer sur la fin du socialisme, il aurait fallu pleurer sur la fin de la liberté... puisqu'une fois le socialisme en branle, et que l'état s'est arrogé le privilège de voler les citoyens, la concurrence entre voleurs devient féroces, et les plus forts l'emportent.
L'Empire romain s'est effondré de la même manière après avoir détruir la liberté des anciens, en guerre fratricides entre socialistes plébéiens & socialistes patriciens.
C'est le voleur volé. Et on arrive à un moment où tant de vols & tant de voleurs ont fini par détruire toute richesse.
Philippe Fabry a écrit un très bon bouquin, Rome, du Libéralisme au socialisme. Le sous-titre est "leçon antique pour notre temps"...
Il serait temps que la gauche sincère (peut être moins insultant que gauche plébéienne) comprenne qu'elle a la même moralité que ceux qu'elles condamne. Il serait temps qu'elle comprenne qu'elle en a fait le lit idéologique.
Il faudrait qu'elle comprenne enfin que ce qui arrive est exactement ce qu'elle voulait, à la différence près qu'elle est appliqué par des individus plus malins et plus méchants.
C'est tout le problème, une fois qu'on a légitimé le vol, ça devient compliqué de crier "au voleur".
Le mirroir aux alouettes s'effondre. Les voleurs sincères sont outrés du comportement de voleurs plus cohérents qu'eux.
Pendant ce temps, les amoureux de la vérité & de la liberté assistent, ricaneurs, au spéctable de l'effondrement du socialisme.