mercredi 4 juin 2014

Nemmouche Et La Syrie "comme dans Frankenstein, la créature a échappé à son créateur!"

Fabius : «Assad ne mériterait pas d'être sur la Terre»

Fabius jamais responsable ni coupable


Si l'Autorisation de Sortie du Territoire (abolie le 11 septembre 2012!)  existait encore, certains mineurs voyageant seuls n'auraient pas pu se rendre en Syrie via la Turquie.

Si nous n'avions pas "appelé au Jihad" contre El Assad. Nos mercenaires et sous traitants de notre sale guerre se retourneraient pas contre nous!

Désormais devant l'ampleur de la bourde, "Paris demande à Damas de l'aider à "traiter" le problème des djihadistes français en Syrie!"
(Frédéric Pichon, Institut Monde Arabe )


Syrie : quand le soutien aux djihadistes se retourne contre nous


Les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis.

Les tragiques événements de Bruxelles, avec l'assassinat de 4 personnes au musée juif, nous rappellent d'une triste façon qu'intervenir dans des pays étrangers en soutenant des factions radicales, peut se retourner contre nous.

L'Histoire de l'Afghanistan aurait pourtant dû servir de leçon pour les pays occidentaux. Le soutien aux islamistes radicaux contre le régime laïc en place a produit Al Qaïda et permis l'ascension de Oussama Ben Laden.

Par haine du communisme, les occidentaux ont eux-même produit le monstre islamiste qui a mis à feu et à sang une grande partie du monde musulman, de l'Afghanistan à la Libye et l'Algérie, de la Syrie à la Chine aujourd'hui.

Sauf que, comme dans Frankenstein, la créature échappe souvent à son créateur.

Les attentats du 11 septembre ont été une terrible leçon donnée à l'Occident, aux Etats-Unis en premier.
Malheureusement, cette leçon n'a eu aucun effet sur des élites présomptueuses de leur pouvoir, de leur supériorité, et incapables de concevoir la politique étrangère autrement qu'en manipulant les uns pour soutenir les autres.

La Syrie est devenue à son tour le modèle à ne pas suivre.

Le régime en place ne gênait pas parce qu'il s'agissait d'un régime autoritaire, la France et l'Occident soutiennent des dictatures partout dans le monde, à commencer par les pétromonarchies du Golfe. Le régime de Bachar El Assad gênait car s'opposant encore et toujours au jeu des occidentaux en Israël, en Palestine et au Liban, car alliée stratégique d'un Iran qui gêne aussi les impérialismes occidentaux.
Le soutien aux rebelles syrien, leur armement, a fini en aveuglement complet. Nos pays en arrivent à oublier le précédent afghan et les conséquences au Sahel de notre intervention en Libye.

Trois ans de guerre en Syrie n'ont provoqué que ruines et désolation, sans parler des quelques 100 000 morts et des millions de déplacés.

Mais qu'attendait-on d'autre en déclenchant une guerre ?

A décrire le pouvoir laïc syrien comme un monstre et à encenser les rebelles armés, nos gouvernements successifs et les médias ont préparé le terrain aux recruteurs islamistes qui débauchent des jeunes en marge de la société, les endoctrinent et les envoient combattre en Syrie au côté des troupes d'Al Qaïda ou de l'Etat Islamique en Iraq et au Levant.

Fatalement, après la Syrie, ces jeunes français reviennent au pays. Toujours aussi endoctrinés mais avec l'expérience du Djihad !

Il n'y a donc rien de surprenant à voir un jeune musulman de Roubaix continuer ce qu'il a entamé en Syrie en tuant du juif à quelques centaines de kilomètres de chez lui. Tragique retour de manivelle pour notre politique étrangère.

A concevoir la politique étrangère comme un jeu d'achec où l'on manipule des esprits pour mener la guerre à notre place, nos gouvernants finissent par mettre l'ensemble de la population française en danger. 

Il est temps de concevoir la politique étrangère sous l'angle de la coopération entre les peuples, pour le bien des populations. Uniquement d'elles.

Syrie : quand le soutien aux djihadistes se retourne contre nous - Andrée OGER, conseillère générale communiste de Saint André de l'Eure

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