La gauche "de gouvernement" laminée!
Le PS atteint le seuil historiquement bas de Michel Rocard en 1994 (14,5 % des voix). Pire, c’est sous sa présidence que, pour la première fois, le FN finit en tête d’un scrutin.
Pour François Hollande, la politique vire au cauchemar. « La situation est assez simple : en deux ans, il a perdu ses électeurs, des bobos aux prolos », soupire un cadre de la majorité. Affaibli sur le plan intérieur, le président l’est aussi vis-à-vis de ses partenaires européens qu’il retrouve demain à Bruxelles avec un bonnet d'âne!
Rue de Solferino, au siège du PS, les mines sont défaites. « Ce n’est plus de l’indifférence de la part
de notre électorat, c’est de la colère, se désole un élu encore estomaqué qu’un électeur lui ait dit la gauche, c’est fini pour vous, on ne veut plus vous voir. »
conduit à la catastrophe. Imposons-lui vite une autre politique ! » tacle le député Laurent Baumel. « Il ne suffit pas de prendre un Premier ministre populaire, note le député Jean-Marc Germain, il faut un changement de politique. ».
Même le carré de fidèles de Hollande doute et le fait savoir.
Une gifle qui laisse K.O !
Hier soir, les militants socialistes étaient réunis dans leur quartier général, rue de Solferino. Dès les premières estimations, ils ont, selon l’expression de l’un d’entre eux, "on a senti le sol s'ouvrir sous nos pieds ».
Pour les socialistes qui pensaient se ressaisir autour de Manuel Valls, c’est une désillusion amère : "C'est encore pire qu'avec Ayrault, manuel a tout divisé et françois (Hollande) est bunkerisé et inaudible. En 2017 si on ne fait rien c'est sous les 10% qu'on se retrouvera!".
"Notre seule chance désormais c'est de pousser à l'implosion de l' UMP et de viser un deuxième tour face à Marine Le Pen" lâche un cadre dépité aussitôt "repris par ses collègues: "on fait ces choses là, mais on ne les dit pas!".
E. Martin, Peillon et Martin Schultz le trio de la loose
Edouard Martin a sa place au soleil, il peut dire ce qu'il veut il passe pour un traître et un beau salaud roi des retournements de veste!
Vincent Peillon a alourdit le fonctionnement l'Éducation nationale sans jamais aborder la question des savoirs fondamentaux. Aucun professeur ne pense que sa réforme ne pourra améliorer quoi que ce soit.
Les parents n'enverront bientôt plus leurs enfants à l' école et finiront pas former leurs enfants "en ligne" via les MOOC!
Quand au choix de Martin Schultz comme figure de proue de la campagne du parti socialiste c'est une "erreur kollossal" et un calcul foireux de Cambadélis qui a réussi à faire pire que Harlem Désir.
"Camba" avait cru qu’en s'affichant au coté de Martin Schulz le symbole plairait. Ça n’a fait qu’illustrer le gouffre d’incompréhension qui sépare le Parti Socialiste d’un peuple de gauche (si ça existe encore!) dégoûte durablement de l'internationalisme aventureux.
La démission de la direction socialiste est désormais un préalable à tout changement à gauche. La guerre Fillon/Copé ne distraira qu'un temps comme le congrès de Reims en 2009!
Après l'austérité, la guerre?
Et comment ne pas pointer du doigt la responsabilité des "évènements de Kiev", braises sur lesquelles notre eurocratie a soufflé complaisamment en choeur avec les faucons de Washington?
Dans la sphère politico-journaliste saupoudrée d'artistes complaisants et grassement subventionnés, il a toujours été considéré que "l'Europe c'est la Paix".
Cet argument est désormais obsolète aux yeux des Européens car depuis le nouvel an tout a été fait pour en faire un thème repoussoir de campagne lors des élections européennes.
Les "va-t-en guerre" de Bruxelles ont claironné les mots terribles "Troisième guerre mondiale" et "Nouvelle guerre froide" en pleine campagne électorale!
L'Europe, tel un vulgaire empire, a de la bougeotte à ses frontières. L'UE c'est la guerre possible et même probable. L'Europe ça devient dangereux. D'ailleurs Napoleon et Hitler parlaient constamment d'Europe et d'union pour tous, cela devrait faire réfléchir ceux qui ont trois sous d'instruction...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Dites ce qui vous chante...
Mais dites-le !