le socialisme est à la gauche ce que Juda fut à Jesus |
Solferino-futur!
Le solférinien est avant tout le langage libéral véhiculé par les politiques de droite et par cette pseudo gauche qui abandonne en ràse campagne la lutte idéologique, bien secondé par les médias aux ordres.
Cette perversion du langage, cette trahison du sens commun serait impossible sans le concours permanent de la classe journalistique.
C'est la langue des dominants, la langue des affaires, avec le plus d'anglicismes sous-jacents possible, mâtinée de langue bureaucratique.
Autrefois, c'étaient les écrivains qui modifiaient la langue, importaient des mots nouveaux (la luna de Stendhal...) ou reprenaient la langue parlée, l'argot ,de Hugo à...Céline ("Voyage au bout de la nuit" par ex).
De nos jours, ce sont les commerciaux et autres publicitaires qui lancent les modes...A signaler que la langue de bois stalinienne, en vigueur quelques décennies durant, a également laissé quelques dépôts...
Les traîtres et les criminels ont toujours des circonlocutions pour cacher le sens de leurs actes. Les révolutions sont des moments où on rend leur sens aux mots.
En attendant, c'est un bon exercice que de traduire toujours la novlangue en français, en rétablissant le vocabulaire qui a un sens et que les novlanguistes, de Solférino et d'ailleurs, n'emploient jamais. Il suffirait d'ailleurs de faire des statistiques pour faire ressortir ces termes qu'ils évitent, et par ricochet, la politique qu'ils mènent à grands renforts de mensonges.
Un dictionnaire des mots que les solfériniens ne prononcent jamais serait plus révélateur encore que celui de leur novlangue :
Capitalisme, réaction, misère, appauvrissement, chômage, justice, parasitisme, utopie, contrat social, citoyen, bien public, intérêts privés, intérêt collectif, nation, lutte, spéculation, iniquité, ploutocratie, agiotage, classe...
Pour mettre un terme au mythe du Front populaire
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