La ministre debat rapidement en retraite
Le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, et la ministre de la justice, Christiane Taubira, prennent aussitôt leurs distances. « Très vite, on a compris qu'on n'avait pas de créneau», explique un conseiller de l'Elysée.
Une poignée de députés, une vingtaine sur 577, où étaient les autres?, a voté la pénalisation des clients de prostituées.
En haut lieu, on ne veut pas entendre parler d'un projet de loi bien que Hollande a promis d'abroger le délit de racolage passif de Nicolas Sarkozy, mais un projet pareil diviserai tant la société et les partis politiques, comme la loi sur le « mariage pour tous », qu'au final ça serait une mauvaise affaire politique qui de plus enracinerai le sentiment que le pouvoir cherche à faire diversion en temps de crise.
Alors on démine : Najat Vallaud-Belkacem « n'est pas ministre de la prostitution »! martèle son entourage. La jeune ministre volontaire et photogénique qui refuse de se griller s'est donc prudemment tenue à distance du front du refus de son projet, ce que n'a pas manqué de lui faire remarquer Sergio Coronado député EELV monté au créneau contre le texte et qui a regretté s'être senti "un peu seul dans l'hémicycle"
"Cela vous est inconcevable qu’il puisse y avoir consentement dans un acte sexuel tarifé. Vous opposez des femmes toujours victimes, des hommes toujours coupables », a lancé Sergio Coronado pour qui éloigner les prostituées de la rue, c’est les rejeter dans l’obscurité de tous les abus.
pas la meilleure des méthodes
En France, hormis plus de moyens de lutte contre les mafias et les proxénètes, "on a tout essayé" face à la prostitution : l'interdiction, la réglementation, maintenant la pénalisation. Tout n'a pas bien fonctionné en Suède, en Norvège et en Islande, loin de là.
De plus, lutter contre le client ne servira à rien car les réseaux mafieux seront toujours là, la traite continuera, et l’argent continuera sans atteindre la moindre caisse de l’état.
L’idéal aurait peut-être été de rouvrir les maisons closes, offrant plus de sécurité et d'hygiène, mais non, le client est visé, et hop, 1500 euros pour l’état!
« Le sujet ça n’est pas la sexualité. Le sujet c’est l’argent qui nourrit le proxénétisme », a insisté Najat Vallaud-Belkacem, du coup on comprend mieux...
Plus on pénalisera les clients, plus ce qui se passera se fera dans la clandestinité et le secret, renforçant ainsi l'emprise des mafias.
Alors pourquoi suivre cette voie déjà dépassée si ce n'est pour grapiller encore quelques fonds de tiroir au profit des banksters qui ont ruiné le peule?
NEVER TO GO
RépondreSupprimerEVER WILL EXIST
NEVER EXIT