Voyant poindre les élections locales et européennes 2014, un député socialiste panique :
«Ou en est notre électorat de 2012 aujourd'hui? C'est simple, il fout le camp! Les jeunes, c'est fini. Les catégories populaires ne peuvent plus nous voir. Les retraités promettent de voter FN.
Tout notre corps électorale est à reconquerir : on court tout droit au désastre. Et ça sera bien pire qu'en 2002».
Baisse des pensions
Or, les contradictions sont devenues des trahisons clairement assumées et en décalage complet avec les prises de positions du PS de 2002 à 2012.
Beaucoup de manifestants ont fait part de leur nostalgie de la retraite à 60 ans.
« Hollande est au service des patrons, c'est le candidat du MEDEF et de la haute finance internationale!» Des slogans chaudement applaudis dans les rangs clairsemés par des manifestants de 30 à 77 ans.
Danièle, une retraitée de 79 ans, est sortie de chez elle pour dire son mécontentement.
Avec sa retraite de 1 100 € par mois, la perspective d’un report de six mois de la hausse de sa pension, décidé par le gouvernement au nom des économies nécessaires, lui est restée en travers de la gorge.
«Qu’un gouvernement fasse un programme comme celui-là... Ce n’est pas possible qu’un gouvernement de gauche mène une telle politique ».
"Mieux vaut taxer les pauvres ils sont plus nombreux"(Malthus)
Victimes non consentantes des "impôts anti richards": les ménages.
Pendant la campagne, le candidat Hollande avait ciblé les très riches et leur a bien caché qu'ils allaient subir pareille ponction.
Au bout du bout, tout le monde paye : les riches et les moins riches par le biais de la hausse de la TVA, de la refonte du quotient familial, sorte de baisse des "niches familiales".
Electoralement, c’est dévastateur, ça désespère l’électorat populaire qui n'aurait pas voté Hollande s'il avait su à quoi s'attendre.
Les déçus et furieux des "mensonges hollandais" voient désormais en Marine Le Pen et son discours "socialisant" une sorte de "vrai gauche", sorte de "dernier recours social" en alternative à l' UMP.
La baisse du pouvoir d’achat des salariés, conséquenses de la refiscalisation des heures supplémentaires a fait fuir ouvriers et employés qui votaient encore socialiste.
Et quasiment tous d'affirmer : "on ne sait pas vraiment pour qui on votera en 2014 et 2017, mais re-voter PS c'est totalement exclu!".
Baisse du "chômdu et de la sécu" après les élections de 2014
La renégociation des règles de l'assurance chômage attendra donc 2014 : patronat et syndicats sont d'accord pour repousser à la fin d'année électorale ce dossier explosif, préférant présenter la "douloureuse" aux chômeur après la réformes des retraites et pas avant les élections de 2014 (pensez donc ils pourraient s'unir dans la contestation!).
Sans oublier le sabrage prévu du budget de la sécurité sociale en déficit chronique et structurel, du très lourd à assumer pour un gouvernement PS/EELV qui risque de ne pas survivre à la secousse du mécontentement qui ne manquera pas de se manifester avec violence.
C'est Bruxelles ou le FN !
"vous favorisez la montée de l’extrême droite... il y a la crise mondiale...le risque d’être bannis des instances européennes...".
Le déclassé social, ce cocu des promesses redistributives non tenues est désormais extrèmement suspect de virer sa cuti et d'aller se rallier au populo poujadisme du FN.
Un "salaud de pauvre" à surveiller de près selon la terminologie sociétale décadente d'un parti qui aura tout trahi et tout renié en moins de deux ans!
Il n'a pas tort, tous les gens que je côtoie dont une majorité ont voté pour eux, ne peuvent plus voir ce gouvernement de menteurs et n'attendent que les municipales pour sanctionner .
RépondreSupprimerah bon ? les français commencent à comprendre, quelle bande de tâches !
RépondreSupprimer