Retraites, Pause Fiscale, taxe Carbone, Roms : Couacs La Saison 2

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Que Fait Claude Sérillon?

Vous avez aimé la saison 1 ponctuée de couacs répétitifs et récurrents, ne manquez pas la saison 2 qui s'annonce "culte". 

Les "sous-doués font de la communication" avec une telle médiocrité qu'ils en sont réduit à imiter Nicolas Sarkozy : 
Patrick Buisson bientôt conseiller en remplacement de Claude Sérillon? 

Après les propos de Manuel Valls, le FN bientôt dans la majorité? 
La polémique, relancée par "manuel l'incendiaire" fait bien plus que mettre à mal la solidarité gouvernementale vu que la figure de proue d'EELV au gouvernement (Cécile Duflot), l'a tout simplement traité de facho! 

Après Christiane Taubira qui dénonça aux universités d'été des verts les "coup de menton et les ténèbres menaçantes" du "franco en herbe" de la place Beauvau voilà "manu le malin" flanqué de nombreux ennemis.

Un couac, que dis-je : une fracture!

"C'est plus qu'un couac, c'est une véritable fracture ouverte au sein du gouvernement et même au sein de la gauche, estime le journaliste. D'un côté, les tenants de la fermeté, la ligne incarnée par Manuel Valls, de l'autre, une ligne humaniste où Cécile Duflot ou Christiane Taubira se retrouvent sur plusieurs sujets."

 La saison 2 des "apprentis" attaque fort dès les premiers épisode, on y voit donc François Hollande et Jean- Marc Ayrault s’emmêler les pinceaux sur quatre dossiers majeurs dans l'opinion publique : retraites, contribution climat-énergie, «pause fiscale» et finalement les campements de Roms.

Gardez en un peu sous le pied pour le final les gars!

La vision statistique ça paye pas 

Najat Vallaud-Belkacem, l' avocate (ou porte parole) du gouvernement a tenté de réaliser la synthèse impossible entre la promesse bidon de François Hollande  et le "recadrage" du Jean Marc Ayrault qui, dans Metronews, annonce la fameuse "pause fiscale" pour... 2015!

Comme l'a déclaré Michel Sapin (qui a les boules!) : 

«Un taux de prélèvements obligatoires, cela ne se rencontre pas dans la rue». 

La potion fiscale, les citoyens la mesurent à l’aune de leur feuille d’impôt. Or, en 2014, c’est 10 milliards d’impôts en plus qui pèseront sur la consommation des ménages et donc sur l'emploi et la croissance. La pause fiscale est donc très très loin.

Même une hypothétique stabilisation fiscale relève du doux rêve.

 Le résultat de ce bordel structurel ? Une huile du gouvernement Ayrault se livre :

«Parler de pause fiscale, c’est prendre le risque d’être démenti par les faits et rapidement. En communication, je reconnais qu’on peut avoir des interrogations sur notre stratégie actuelle».

Contribution climat énergie

Philippe Martin s’est offert une popularité sur le dos de Bercy chez les "alliés" EELV de Hollande en dégainant sa contribution climat-énergie (CCE) et promettant sa transcription dans le budget de son ministère. 

Sauf que Bernard Cazeneuve ministre du budget qui succède "modestement et humblement" à J.Cahuzac n'était pas au courant, c'est ce qui s'appelle "passer en force!".

Les dirigeants socialistes, les ministres et ... l'opposition fustigent en coeur cet «impôt en plus» et crient au couac (encore!). 
Une belle unanimité!

«Moscovici venait de sortir sur le “ras-le-bol” fiscal, on n’a pas  mesuré le clash politique», avoue l'entourage du ministre de l’Ecologie. 

C'est bien la drame de cette majorité qui est tellement décalée de la population qu'elle ne voit jamais rien venir et ne rate jamais une occasion de se rétamer en beauté sous les yeux d'une opinion publique qui sait plus si elle doit en rire ou en pleurer...

Les retraites au minimum

Ayrault avait promis depuis son château de Matignon, qu’il était «exclu de recalculer ou de baisser les retraites», Or, un point de la réforme –le report de six mois de l’indexation des pensions sur l’inflation – va conduire à une perte de pouvoir d’achat des retraités y compris les bénéficiaires du minimum-vieillesse.

Terreur dans le gouvernement, qui décide de rétro pédaler à toute blinde.

Marisol Touraine se charge du déminage avec une mauvaise foi assumée. 

«Ceux qui sont au minimum vieillesse verront leur retraite revalorisée au 1er avril, comme c’était prévu», jure-t-elle, avant d’ajouter : 

«Il n’a jamais été question de mettre à contribution les plus petites retraites. Le Premier ministre l’a toujours dit.» 

Un beau mensonge "les yeux dans les yeux", car la semaine précédente, à Matignon et à l’Elysée, on assurait que «toutes les retraites seront concernées, y compris le minimum vieillesse». 

Les petits retraités qui font les poubelle des marchés de fruits et légumes apprécieront l'"humanisme de gauche" de ce gouvernement de millionnaires.

Tètes à couac!

Des les premiers mois qui ont suivi le 6 mai 2012, les couacs pouvaient être excusés par l'inévitable apprentissage du pouvoir qui suit chaque alternance politique. 

François Hollande et Jean-Marc Ayrault justifiaient leur impréparation évidente par les trop longues années passées dans l’opposition.

Le "grand couac" de Florange, le feuilleton de la taxe à 75%, c'était provisoire croyait-on. Or, le provisoire dure...

18 mois après l'élection de Hollande, il n'est plus possible de réclamer l’indulgence, la période d'essai est terminé! 

Le renvoi aux calendes grecques,  de la pause fiscale annoncée par François Hollande puis démentie par Jean-Marc Ayrault, n’est pas seulement un «couac de plus» mais la boulette de trop. 

Au lendemain de grandes confusions sur les (trop) petites retraites du minimum vieillesse ou la taxe imaginaire sur le diesel, ça commence à faire vraiment désordre. 

Depuis 2012, l'alternance des démentis, des contradictions et des synthèses floues voire mensongères ont réduit à néant la crédibilité de la gouvernance à la sauce socialiste. 

L' Elysée Matignon auraient tort de croire qu’il s’agit seulement de mauvaise communication. Car «la forme c’est le fond qui remonte à la surface» (Victor Hugo). 

Les misérables et autre gueux de France pourraient bientôt épuiser le peu de patience qu'il leur reste vis à vis de ces "autres guignols" de la politique en passe de devenir plus risibles que leurs marionnettes  de Canal+...

Arlette Rakovski-Vera © zebuzzeo