vendredi 1 mars 2013
Valérie Trierweiler ou l' Élegance Des Concubines
24heuresactu.com
Pouvait-on passer à côté de cet énième feuilleton romantico politico mediatico à la Dallas, où nous avons pu constater l’élégance d’une première dame dont les « merdes » sortent à profusion de la bouche, ainsi que sa déontologie journalistique, son amour de la liberté de la presse et son respect pour la hiérarchie. Cet épisode aura au moins le mérite de mettre en avant la formidable lucidité d’une première concubine qui qualifie mieux que personne son propre travail des 25 dernières années…
Pour ceux qui ont loupé cet incroyable épisode Trierweileresque, les journalistes de Paris Match avaient consacré un reportage-photo particulièrement bienveillant au couple présidentiel, sur une double page, avec une photo des deux amants marchant main dans la main dans le jardin du Luxembourg. De toute évidence, une commande élyséenne, tant les photos n’ont pu être prises à l’insu du flan et de sa petite copine et tant l’article fait penser à un publireportage.
Pourtant, le papier complaisant digne des plus belles heures de la propagande socialiste n’a pas été apprécié par Valérie Trierweiler. Selon Le Canard Enchainé, l’article de Match intitulé « Parenthèse amoureuse », n’aurait pas plu à la première concubine, mais alors pas du tout. Folle de rage, la marâtre de Thomas Hollande se serait excitée après le journal où elle travaille et aurait appelé le rédacteur en chef (son patron, donc), Olivier Royant, afin de lui dire ces 4 vérités :
« Je viens de découvrir ton journal de merde ! (…) et tes photos de merde ! », aurait gémit la petite copine de l’ex de Ségolène Royal, sur le répondeur vocal de Royant.
A la suite de cet épisode parishiltonesque, la capricieuse aurait sanctionné immédiatement son propre journal (puisqu’on vous parle d’une gouvernance kafkaïenne) en privant la journaliste qui avait écrit l’article d’accréditation, lors du voyage officiel de Hollande en Inde, auquel Trierweiler était conviée en qualité « d’hôtesse officielle ». Selon le Canard, les journalistes de Match se sentent de plus en plus mal à l’aise avec ce statut scandaleux auquel l’ingérence hystérico-totalitaire de la Trierweiler ajoute de l’ambiguïté.
Contacté depuis par d’autres journalistes, Olivier Royant a confirmé le coup de fil de Trierweiler, tout en niant les mots grossiers prêtés à la première meuf de France. Comme si le problème était là… Ils sont déconnectés à ce point dans les hautes sphères parisiennes ? Ils croient vraiment que le problème vient de la vulgarité de la Trierweiler ? S’il n’y avait que ça… Ne voient donc ils pas comme il est inquiétant pour la liberté de la presse, pour son indépendance, d’avoir ces femmes et compagnes de ministres et du président qui papillonnent dans les salles de rédaction ?
Comment, dans une république démocratique, la petite copine du président peut-elle être en même temps journaliste dans un grand hebdo ? Comment, surtout, peut-elle se permettre d’appeler des journalistes pour les engueuler, sans que cela n’émeuve qui que ce soit ? Si Carlita avait osé faire ça… Même les femmes de Gbagbo et de Kim-Jong-Un ne se seraient pas permis de faire une telle entorse à la liberté, de manière aussi visible. Mais nos journalistes sont certainement plus soumis au pouvoir socialiste que ceux de Corée du Nord et de Cote d’Ivoire…
En dehors d’un pouvoir politique qui se permet de plus en plus de museler la presse (et bientôt l’internet), l’anecdote confirme le manque de charisme et d’autorité d’un chef d’état qui se laisse humilier publiquement par sa petite copine depuis qu’il est élu et qui n’est pas capable de se faire respecter au sein même de son foyer. On comprend mieux pourquoi les journalistes étrangers et autres chefs d’état ne le prennent pas au sérieux !
On peut également s’amuser en constatant que Trierweiler travaille depuis près de 25 ans dans un journal qu’elle qualifie elle-même, à raison, de « journal de merde ». On avait rarement vu une telle lucidité d’un pseudo journaliste sur son propre travail…
La présidence normale, c’est maintenant…ou pas !
24heuresactu.com/2013/02/27/trierweiler-paris-match-la-lucidite-de-la-premiere-concubine
S'il s'agit d'"un journal de merde", les journalistes qui y travaillent ne peuvent qu'être engloutis dans "la merde". Mais une question que se pose nécessairement le peuple : pourquoi alors chercher à tout prix écrire des articles, pour la plupart élogieux donc erronés, sur l'intéressée : c'est prendre le peuple pour des incultes
RépondreSupprimerSon nom apparait seulement une fois, et que son prénom. C'est peut-être pour cela qu'elle rage. Elle n'est même pas cité en tant que Première Copine de France.
RépondreSupprimer