vendredi 8 mars 2013
Face à La Tahison Sociale La Radicalisation Des Licenciés Partout En France
La violence économique commence à trouver en face d'elle la violence physique.....Ce n'est guère étonnant, cette radicalisation vu l'immense sentiment de trahison sociale que laisse le PS et son candidat "moi je" en passe de devenir la pire calamité de la 5eme République. il était donc possible de faire plus "anti social" que Sarkozy...
Méthode Gandhi
Les grèves, les manifs, les occupations, l'actionnaire s'en fout mais alors il s'en fout gravement.
Qu'on vienne occuper son siège ou le siège de son syndicat, ça , ça commence à l'emmerder.
La méthode infaillible qui a fait ses preuves partout en démocratie, la méthode Luther King et Gandhi.
Imaginez si les Goodyear allaient s'enchaîner devant le siège international de la société et commençaient une grève de la faim...
C'est dur effectivement, très dur, mais il faut savoir ce qu'on veut. La violence ne suscite que la peur, le rejet et une violence plus grande encore. La méthode Gandhi est imparable.
Imaginez le retentissement mondial d'une grève de la faim de salariés devant le siège international de leur multinationale, ou pire, devant le siège du principal actionnaire de leur multinationale. Les gens arrivent nuitamment mettent des pitons dans la chaussée et s'enchaînent, aux pitons et entre eux. Puis la presse est convoquée et plusieurs pages ouvertes(youtube, dailymotion, facebook, etc...) ouvertes simultanément avec filmage en permanence de l'action et invitation aux sympathisants à venir partager la lutte à mort engagé entre quelques malheureux et un actionnaire sans responsabilité, sans nom.
UIMM et la caisse patronale anti-grève
Dans son édition du mardi 16 octobre 2007, Les Échos rapportait que l'UIMM dispose d'un « trésor de guerre » alimenté notamment par une caisse de solidarité antigrève ("Epim") constituée à la suite des évènements de mai 1968 et évaluée aujourd'hui lors de sa révélation à 160 millions d'euros.
Le 23 octobre 2007, Denis Gautier-Sauvagnac confirme à des journalistes, l'existence, depuis 1972, d'une « caisse de secours mutuel » appelée « EPIM » (Entraide professionnelle des industries de la métallurgie), approvisionnée par des cotisations de 0,2/1000 (0,4 à partir de 2001) de la masse salariale des entreprises adhérentes.
Ces entreprises n'étaient plus que 175 en 2006. Le montant total de ces cotisations volontaires s'élève, depuis 1972, à 310 millions d'euros. L'UIMM a reversé 144 millions aux entreprises touchées par des grèves, les 166 millions restants ont été confiés à un consultant indépendant.
En 2007, 153 entreprises ont cotisé pour un montant de 675 000 euros et 574 000 euros ont été versés à trois entreprises touchées par des conflits sociaux majeurs. Ainsi, un porte parole de PSA a reconnu que son entreprise avait perçu 550 000 euros de l'UIMM pour l'aider à ne pas céder aux revendications salariales des ouvriers de l'usine Citroën d'Aulnay-sous-Bois, lors d'une grève de six semaines en 2007.
"Les sommes en liquide, de l'aveu même de Denis Gautier-Sauvagnac, auraient servi à "fluidifier le dialogue social", comprenez à alimenter les syndicats, aussi bien que des responsables politiques, des journalistes et des universitaires."
Les syndicats dits "ouvriers" ont toujours été des intermédiaires entre patronat et salariat, intégrant les positions des uns et des autres : pas trop difficile de deviner où pouvait aller l'argent de l'UIMM quand on a vu la politique de Nicole Notat à la tête de l'UNEDIC...
Le retour de l' Etat qui "ne peut pas tout faire"
Partout en France , les "opérations coup de poing" de la CGT se muent en fronde anti-gouvernentale. Alors que les plans sociaux s’accumulent, les ouvriers et employés déplorent que l’Etat ne soutienne pas davantage l’industrie française.
C’était le 1er mai dernier. Lors de cette traditionnelle « fête du travail », Bernard Thibault, le chef de file de la CGT a affirmé qu’il voterait François Hollande au second tour de la présidentielle. A ses yeux, une réélection de Nicolas Sarkozy aurait ouvert « à coup sûr une nouvelle séquence de lourds reculs sociaux ».
Depuis, la donne a changé et les troupes du leader syndical battent les pavés de l’Hexagone et se font battre par le "socialiste" Valls et ses acolytes élyséens.
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