90 millions !
D’après Europe 1, le réseau terroriste réclame une rançon de 90 millions d’euros pour libérer les salariés du groupe Areva, ce qui bloque leur libération. Les familles des otages devraient évoquer cette information avec François Hollande qui les reçoit ce jeudi à l’Elysée, une visite prévue depuis la semaine dernière et la diffusion d’une «preuve de vie récente» des Français.
Une vidéo a été diffusée la semaine dernière par une chaîne de télévision mauritanienne. Dans ce document, un des otages avait évoqué une rançon, sans en préciser le montant, parlant juste d’un «prix fort à payer». Les otages pressaient également leurs employeurs, le groupe nucléaire public français Areva et son sous-traitant Satom, d'intervenir.
Ces salariés d’Areva ont été enlevés dans la nuit du 15 au 16 octobre 2010 près d’Arlit, dans le nord du Niger, à leur domicile. Ils travaillaient à l’extraction d’uranium. Les familles des victimes
La famille de Pierre Legrand, détenu au Sahel depuis septembre 2010, s’impatiente. Les neuf otages d’Aqmi passeront leur troisième nouvel an dans le désert.
Le jour de Noël, une réponse d’Abou Zeid est arrivée. Dans une vidéo, à visage découvert, le chef terroriste accuse la France d’être responsable de l’arrêt des négociations. Un journaliste a informé les Legrand de sa mise en ligne sur le site de Sahara Medias.
Le jour de Noël, une réponse d’Abou Zeid est arrivée. Dans une vidéo, à visage découvert, le chef terroriste accuse la France d’être responsable de l’arrêt des négociations. Un journaliste a informé les Legrand de sa mise en ligne sur le site de Sahara Medias.
Tout en refusant de commenter cette démarche "individuelle", François Hollande a estimé, jeudi, qu’il ne fallait pas accorder de "crédibilité" à la parole d’Aqmi. "La meilleure des façons pour sortir nos ressortissants des mains qui les ont capturés est de rester le plus discret possible", a-t-il ajouté.
La nouvelle politique française
Pas de rançon !
On ne négocie pas avec les ravisseurs !
Céder au chantage serait financer le terrorisme et encourager d'autres enlèvements.
N'entrons pas dans leur jeu.
Ne développons pas non plus une fausse culpabilité:
Si les otages devaient être exécutés, la faute en incomberait entièrement à leurs geôliers.
A chaque fois qu'il y a eu ce cas de figure les Etats ont payés tout en disant le contraire.
Donc le pognon de l’État, c'est à dire celui du contribuable, est remis dans une valise en mains "propres"... à un intermédiaire qui prend sa commission au passage...
Les Israéliens et les anglo saxons, eux, ne payent pas... enfin presque jamais.
Leurs otages donc, sont sacrifiés.
Nouvelle règle
La règle, pratiquée discrètement, c'est de retrouver les auteurs et de les éliminer... sans état d'âme.Quand des gens jouent ce jeu on ne leur fait pas la grâce d'un procès qui médiatise leur voyoucratie et donne des idées aux autres. Ils sont purement et simplement éliminés.
Quand un pays devient dangereux, si on n'a rien à y faire, on n'y va pas.
Si on y possède des intérêts économiques on met le paquet pour la protection des personnels.
Etes vous prêts à abandonner les votres au nom du principe "on ne paye pas...", même s'ils sont au fond d'un désert ?
Ces messieurs donneurs de leçons savent ils ce que c'est que d'avoir un familier attaché à un piquet ou enterré dans une cave de Beyrouth...?
Chirac avait libéré tous les otages, Sarkozy en a fait tuer deux, et Hollande ?
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