Budget de faim et de misère
Une austérité sans précédent et un tour de vis de 39 milliards d'euros, accueilli dans la soirée à Madrid par un "cortège funèbre" de la mouvance des indignés, pour dénoncer "le budget de la faim et de la misère".
Des centaines de personnes ont défilé jeudi soir dans une ambiance tendue à Madrid, lors d'une "marche funèbre" pour dénoncer ce budget d'une rigueur historique. "Je suis indignée par la fraude qu'ils sont en train de commettre dans le secteur de la santé, et que sont en train de faire avec la justice, l'éducation et les salaires, dénonce Ana Hernandez, une fonctionnaire de 53 ans. Pour moi, ce n'est pas une crise, c'est une tromperie pour nous enlever les droits que nous avons gagnés", ajoute-t-elle.
Sifflant les passants pour qu'ils les rejoignent, vêtus de noir et portant des bougies pour certains, les manifestants ont traversé le centre de Madrid en direction du Congrès des députés, devenu ces derniers mois la cible de leur colère. "Les prochaines coupes se feront à la guillotine", criaient-ils. Ou encore "justice", "enterrons ce mauvais budget".
Berlin parie sur la faillite
L’Allemagne, après s’être fait tirer l’oreille avait donné son accord à condition qu’il y une supervision bancaire. Or l’Allemagne nous dit maintenant qu’il n’y aura pas de supervision bancaire le 01 janvier 2013 car les caisse régionales d’Épargne ne sont pas prêtes, et explique aujourd’hui, avec un certain nombre d’autres pays du nord de l’Europe qu’elle ne veut pas payer les dettes du passé et que seuls seront pris en compte les besoins qui apparaîtront, conformément aux conditions liées à leur accord, après la mise en place du contrôle européen sur les banques.Donc, cela veut dire que comme il va falloir recapitaliser les banques espagnoles d’au moins 70Mds€ avant la fin 2012, cela ne pourra se faire qu’en augmentant la dette publique espagnole! L’Espagne qui, n’étant pourtant pas très endettée pour l’instant, a déjà du mal à payer sa dette va clairement se retrouver en situation de défaut. Cette situation risque d’être un crash majeur pour la zone euro.
Un demi Trillon vite !
Que faut il, exactement, pour sauver l’Espagne? Au bas mot, 500 à 600 milliards d’euros pour éviter d’emprunter à des taux prohibitifs jusqu’en 2015.Une bagatelle que personne ne peut ou ne veut aligner.
Cela dépasse de loin les possibilités du FESF et rien ne dit que le MES sera vraiment opérationnel pour prendre le relais. Surtout, les dirigeants européens commencent à se rendre compte qu’une fois l’Espagne sauvée viendra le tour de l’Italie avec des montants encore supérieurs, puis, tel le jeu de dominos, viendra le tour de la France.
C’est l’explosion assurée de la zone Euro.
Certains commencent à poser ouvertement la question.
Puisqu’il semble irrémédiable d’en arriver là, pourquoi ne pas « gérer » la fin de la zone Euro telle que nous la connaissons plutôt que de la subir?
Berlin ne demande que ça, mais le PS d' Hollande est LE parti européen, quoi qu'il en coûte à la France...
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