C’est bien la première fois que je suis d’accord avec Olivier Mazerolle (Ancien patron de France 2, ex responsable de l’info, foutu à la porte par le gouvernement Raffarin de l’époque pour une connerie dites au JT de 20h par le colgate-speaker du moment)
Globalement les médias , publics, privés me saoulent avec leurs infos sans intérêt , superficielles , anecdotiques , émanant je suppose du microcosme parisien qui pratique le scoop, le buzz ,les querelles de clocher , comme des derwish tourneurs ...
C’est bien simple je n’arrive plus à suivre le moindre JT , radio ou TV , tant ils me semblent décalés de mes préoccupations et de ceux des Français .
« Des journalistes qui se laissent mourir »
Catherine Pouchet fait partie de ces psychologues qui opèrent au sein des rédactions. Elle assure une permanence d’écoute et de conseil à BFM TV depuis une semaine. Pour elle, ce mal-être propre au milieu journalistique reste encore mystérieux par bien des aspects : » On ne connaît pas bien la nature de cette pathologie encore récente dans l’histoire de la psychopathologie. Tout ce que l’on peut dire aujourd’hui c’est qu’on a là un syndrome proche du trouble de stress post-traumatique vécu par certains soldats lors de leur retour du front. Personnellement, dans mon travail j’ai à faire à des individus qui ont perdu toute envie professionnelle, parfois même toute envie de vivre. Des journalistes qui cessent de se nourrir, délaissent leur hygiène, s’isolent psychologiquement et socialement. On a à faire à des journalistes qui se laissent mourir« .
Luc est journaliste à Libération. Ce choc post-traumatique il le connaît bien. Il l’a vécu après l’affaire DSK. Chargé de suivre l’histoire dès le début du scandale il a très vite sombré quand l’attention s’est essoufflée sur le sujet : « Du jour au lendemain je suis passé d’une actualité de pointe à des sujets de société franco-français, parfois même des faits divers locaux. Je me souviens l’avoir extrêmement mal vécu. J’avais l’impression de régresser professionnellement, socialement mais humainement aussi » .
Pour soigner ce traumatisme post-actu, Catherine Pouchet reconnaît qu’il n’y a pas de solution miracle et que le traitement reste relativement classique : « Avec la plupart de mes collègues, nous conseillons aux rédacteurs en chef de ne pas imposer un changement trop brutal à leurs journalistes traitant des gros sujets comme l’élection au sein de l’UMP. Nous leur demandons de distribuer progressivement des sujets un peu moins excitants, plus normaux pour que le journaliste ait le temps de s’habituer, qu’un phénomène d’accoutumance ait le temps de s’installer. Pour le reste, ma tâche consiste essentiellement en un travail d’écoute. Et puis nous rappelons toujours aux journalistes qui sortent d’un sujet de premier plan et qui viennent nous voir que l’actualité peut très bien leur apporter très vite un nouveau sujet brûlant comme un tsunami ou un scandale sexuel » .
Le Gorafi sur : Elections/UMP : Quand les psychologues accompagnent les journalistes dans l'après-duel | Le Gorafi | Ventscontraires.net, la revue collaborative du Rond-Point
Désolé vatapa une fausse manip a supprimé votre com...
RépondreSupprimerSinon pour l'article c'est l' affaire DSK de la droite !!!