dimanche 28 octobre 2012
Toulouse : Un congrès du Parti Socialiste avec Harlem mais sans désir
Un dessin de : La Belette
Le Congrès de Toulouse rassemblant 1600 délégués, et qui doit trouver sa conclusion parisienne Dimanche, dans une apothéose d’Harlem Désir ne grandira pas l’influence du parti socialiste dans l’opinion publique. Celle-ci est en réalité détachée du « régime des partis », car tout se décide à l’Elysée, même si nombreux sont les électeurs du Président Hollande à trouver la chaise non pas mal ou bien remplie, mais vide ! Cette absence de popularité, pire qu’une impopularité capable d’être redressée, est une première dans le régime personnel institué par De Gaulle en 1958.
Les boîtes en luttes de Toulouse ont distribués une adresse au congressistes du PS, pour que le parti qui a tous les pouvoirs en ce moment stoppe sa politique d'austérité au profit du patronat.
De leur côté, les salariés qui ont majoritairement œuvré pour le changement, se sentent trahis dans leur choix politique : leur quotidien ne s’est pas amélioré et les mauvais coups contre le monde du travail encouragés sous l’ère Sarkozy continuent.
Que peut dans ces conditions apporter un congrès ? L’université d’été avait été un grand succès pour le ministre de l’Intérieur, qui est le plus actif des ministres ! Et qui dispose aussi, ce que n’avaient pas ses prédécesseurs à ce poste, l’appui d’une police mécontente de ses conditions de travail, qui compte de nombreux suicides, depuis des années, et est majoritairement un électorat de la gauche conservatrice !
Dans cette situation qui augure mal de l’avenir du parti, les autres personnalités sont malheureusement fades. Le ministre de l’industrie Montebourg obtient la tête du patron français de Mitsubichi qui le traite poliment d’incapable. Et une tenaille serre ainsi le gouvernement formée du double mépris du patronat et des syndicats, ou plutôt de l’irrespect venant des deux !
Le congrès de Toulouse : Harlem Désir et Julien Dray, à la tête des socialistes français… « MediaBeNews
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