Hollande pousse la France vers la dépression
http://www.telegraph.co.uk (Résumé de l'article)Si le président français François Hollande pense qu'il peut apaiser les marchés obligataires en bombant le torse et en adoptant une politique d'austérité pleine d'impôts au lieu d'une véritable réforme, alors il a reçu de très mauvais conseils.
"François Hollande ne propose rien de crédible pour rétablir la viabilité de la France au sein de l'Union monétaire européenne (l'Euro), il ne stoppe pas la spirale inflationniste de la dette publique au-delà des 90% du PIB.
Par Ambrose Evans-Pritchard
Son budget tragiquement erronée, n'offre pas de plan stratégique pour renverser - ou même arrêter - trente ans de lent déclin national. Il ne propose pas de mesures réellement efficaces pour amaigrir "l'Etat Mammouth" (dixit C. Allègre). Une "imposition nordique" de 55% du PIB, mais sans la flexibilité qui va avec !
Il ne nous dit pas comment il va endiguer la faiblesse des exportations de la France en zone euro en chute libre au cours de la dernière décennie, (de 17% à 13%), ou ce qu'il va faire pour rétablir le désastreux bilan de la balance commerciale de la France qui est passé d'un excédent de 2.5% du PIB à un déficit de 2.4% depuis 1999.
Il ne propose que les solutions d'antan, au pire moment possible, et de la pire des manières possibles. Et les marchés sont censés applaudir ?
M. Hollande aime à citer Léon Blum, le chef du Front populaire de l'entre deux guerres. La réalité pourrait difficilement être plus cruelle. Il est en train de reproduire la politique déflationniste désastreuse du chancelier Snowden Philip en 1931.
Pire encore, il est dangereusement proche de la déflation désespérée décretée par Pierre Laval - un rêveur socialiste, pacifiste et utopique qui s'est perdu en chemin, et qui s'est finalement converti à des idéologies étrangères. Comme Laval, il maintient un système de change fixe qui est en train asphyxier son pays et qui n'a plus aucun sens.
Son budget est une erreur bureaucratique de premier ordre, réalisé pour répondre à un objectif qui n'a pas de logique économique, la fameuse limite de déficit à 3% du PIB exigée par l'U.E.
Le résultat certain sera des centaines de milliers d'emplois perdus.
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