Vers de vraies-fausses nationalisations…Alain Minc veut sauver ses collègues ! C’est un débat qui se mène dans les coulisses de l’Elysée mais qui pourrait prochainement aboutir. Lancé notamment par Alain Minc, l’entremetteur du capitalisme parisien, il porte sur l’opportunité de procéder à une «vraie-fausse» nationalisation de certains établissements financiers, du secteur des banques ou de l’assurance, les plus ébranlés par la crise financière.
Alain Minc responsable des difficultés de Groupama ?
Selon la Lettre A, Alain Minc, qui vient d'être nommé Président de la Société des autoroutes du nord et de l'est de la France (Sanef), serait responsable d'une partie des graves difficultés de Groupama, menacé d'être dégradé dans la catégorie des junk bonds par Standard & Poors.
En effet, un "ancien dirigeant" du groupe assure que Jean Azéma, démis le 24 octobre de la direction générale de Groupama, était "fasciné" par le conseiller préféré de Nicolas Sarkozy, commandeur de la Légion d'Honneur depuis 2008. Minc, toujours riche de bons conseils (une rapide étude de ses déclarations le prouve aisément), a donc largement contribué au "développement tous azimuts à l'international de Groupama", choix que l'assureur paie aujourd'hui au prix fort.
Alain Minc joue-t-il sur deux tableaux dans son intérêt personnel ?
Autre fait révélé par la Lettre A : Groupama possède 4,9% de la banque d'affaires Mediobanca, alliée de Vincent Bolloré dont le principal conseiller est... Alain Minc. La Lettre A commente : "de là à penser que ce dernier a incité Groupama à soutenir son autre client, il n'y a qu'un pas, que la nouvelle équipe dirigeante n'est pas loin de franchir".
Rappelons qu'Alain Minc, oracle influent de notre époque, est également ancien inspecteur des finances de 2ème classe, PDG de la SAS AM Conseil, administrateur de la FNAC, de Direct Energie et de Prisa, et, enfin, Censeur de Bolloré Média (Direct 8). Mais où trouve-t-il le temps d'écrire ses livres ? A moins que... non, n'y pensons même pas.
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