Philippe Tesson – Le Blog note - Le Point
Philippe Tesson, né le 1er mars 1928 à Wassigny, dans l'Aisne, est un journaliste français de presse écrite et chroniqueur de radio et de télévision notamment de l'actualité théâtrale. Il a été le fondateur, propriétaire et directeur de la publication du journal Le Quotidien de Paris de 1974 à 1994.Un joyeux désordre
Des ministres qui parlent à tort et à travers, d'autres qui désavouent le chef du gouvernement, d'autres qui s'expriment sur des sujets qui ne sont pas de leur ressort, d'autres encore qui défendent des positions contraires à celles du président de la République : le spectacle que donne le gouvernement depuis sa mise en place, et particulièrement depuis quelques semaines, est d'une affligeante cocasserie. La majorité parlementaire et le Parti socialiste ne sont pas en reste : il y règne un joyeux désordre. La gauche est en folie.Amateurisme ou pire ?
Monsieur Jean-Marc Ayrault est faible ou mauvais, ou les deux, et la légitimité de monsieur Hollande, qui est à la source du pouvoir de monsieur Ayrault, est contestée par ceux-là mêmes qui l'ont fait chef. Autrefois, à l'armée, dans des situations pareilles, on démettait les généraux et on fusillait les soldats. Nous n'en demandons pas tant, nous voulons seulement expliquer par une image forte aux lecteurs qui ne l'auraient pas encore compris que nous sommes gouvernés par des amateurs.Le cas gallois
Le chef de l'État charge une personnalité incontestée, reconnue pour sa compétence et son intégrité, qui a présidé aux destinées des plus grandes entreprises françaises, et que sa qualité de commissaire général à l'investissement désigne incontestablement pour remplir cette mission de lui remettre un rapport sur le problème essentiel qui freine le développement économique de la France.
Quelques jours avant de recevoir ce document, il fait savoir que celui-ci est nul et non avenu. Passons sur l'affront personnel. Retenons la méthode, qui trahit un stupéfiant mépris. Traduisons : moi, président de la République, je ne tiendrai compte que du rapport qui me conviendra, c'est-à-dire de celui qui rejoindra les décisions que j'ai déjà prises. Quel aveu, qui en dit long sur le prix qu'accorde François Hollande à ce souci de la consultation qu'il affiche et au respect des expertises qu'il commande aux personnalités les plus qualifiées pour les lui fournir. Il aura beau dire, un rapport est autre chose qu'un avis, surtout venant d'une autorité.
Technique correzienne
Il y a un probleme on reflechit dans un premier temps ensuite soit on demande un rapport a des experts soit on cree une commission (tout cela coute de l'argent mais on en parle pas top secret) ensuite on reflechit a nouveau avant d'enterrer definitivement le rapport ou alors on pond un texte de loi qui sera rejete par le conseil constitutionnel, il s'est passe 18 mois le tour est joue plus personne ni pense si ce n'est la cour des comptes qui demandera a quoi a servit l'argent ?Mamouth land
L’Allemagne compte 4,2 millions de fonctionnaires et nous sommes les 3/4 de l'Allemagne ; donc 3,2 devraient suffire, or nous en comptons 2 fois plus...En France nous pourrions être aussi bien administré avec deux millions de fonctionnaires en moins. On connait les solutions mais ce n'est pas en mettant au pouvoir les représentants du parti du secteur public que ce sera possible. Il faut donc attendre que le poids du secteur public ait totalement réduit le secteur productif sur lequel il prolifère pour arriver à son extinction.
C'est une loi biologique qui ne peut pas être transgressée.
No we can't !
En dehors des idéologues bornés et depassés, de nombreux responsables économiques et politiques évaluent au minimum à 1 million le nombre de fonctionnaires superflus, à service rendu égal.Sachant qu'un fonctionnaire coûte en moyenne 30000 euros par an à l'état (estimation plutôt basse), charges comprises, la facture globale ressort à 30000 x 1 million = 30 milliards. C'est précisément le besoin immédiat pour rendre notre économie compétitive, sans ponctionner le contribuable et sans "assommer" le consommateur.
Yes, we can ?
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