La Voix de la Russie. Monsieur Sandler, vous êtes Président du Cercle des Citoyens français. Il ne s’agit pas d’un parti politique mais d’une Association loi 1901. Etes-vous nombreux ? Quel est votre programme politique ? Racontez-nous, s’il vous plaît, les points principaux de votre programme. Faites-nous part de vos succès ! On vous écoute !
Alain Sandler. Le Cercle de Citoyens français est effectivement un think tank c'est-à-dire une organisation qui se donne pour mission de réfléchir et faire des propositions concrètes au niveau national. J’ai écrit à cet égard un livre qui va sortir dans les semaines qui viennent. Il s’appelle « Les Résistants » qui confirment un petit peu les motivations que j’ai eues en fondant le Cercle des citoyens français. Alors pourquoi ai-je écrit ça ? Pour une simple raison : parce que j’enrage de voir les citoyens français de se faire manipuler dans un système politique qui est complètement sclérosé et rester inertes, voir léthargiques alors que c’est à eux de réagir, de s’exprimer pour faire bouger la France.
Montesquieu a dit : « La vertu d’un peuple c’est la responsabilité des citoyens ! » Condorcet a dit : « Le pouvoir politique n’est légitime que s’il émane directement du peuple. » Et enfin Edmond Burke, philosophe irlandais, a dit : « La seule chose qui permet au mal de triompher c’est l’inaction des hommes de bien. » Ces citations justifient pleinement notre action. Je me considère, moi, comme messager, comme simple citoyen, un résistant parmi d’autres qui crie haut et fort ce qu’une majorité de Français pense tout bas. Sans imaginer un seul instant qu’ils peuvent changer le cours d’histoire. Pourtant ce changement politique qu’ils appellent de leurs vœux est possible. Il est entre leurs mains. Et c’est l’ambition de ce livre expliquer comment et pourquoi les citoyens peuvent agir.
C’est la base de mon raisonnement. Le bouquin s’appelle « Les Résistants ». Qu’est-ce que c’est qu’être résistant ? Il faudrait peut être me poser la question. Etre résistant c’est de se conduire en citoyen actif. Et s’opposer à tout ce qui peut attenter au respect de la volonté d’une majorité de Français ! C’est refuser la monopolisation des pouvoirs par un personnel politique oligarchique. Le Cercle des citoyens français rassemble donc tous ceux et toutes celles qui considèrent que la gestion de la France nécessité le respect de l’article 1 de la Constitution : « La démocratie c’est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. » D’où la nécessité de faire cohabiter la démocratie représentative que nous connaissons avec la démocratie directe qui consiste à la mise en œuvre d’un référendum donc de la réforme de l’article 3 de la Constitution dans ce sens.
Etre résistant français ce n’est ni un dogme, ni une idéologie mais tout au contraire un principe se fondant sur le bon sens, le réalisme sur ce que nous sommes et sur ce que nous voulons être. Les résistants ne se reconnaissent dans aucun des mouvements politiques existants qui sont hégémoniques. Ils récusent le vote péjoratif préconisé par les partis politiques et la manière dont ils procèdent pour faire passer leur candidat qui leur enlève toute indépendance du jugement. Ils ne sont guidés que par une idéologie et un dogmatisme et par leur volonté de conserver leur privilège de pouvoir et ça nous ne le voulons pas.
En conséquence de quoi les parlementaires n’ont plus de pouvoirs réels. Ils ne représentent plus leurs électeurs mais leur parti. Malgré ce qu’ils veulent leur faire croire. Ils les abusent. Nous nous voulons être efficaces pour la France. Mais ces idées n’ont de sens que si elles sont résolument majoritaires dans le pays et peuvent s’incarner dans un projet empreint de modernisme. Ils souhaitent en réalité que l’Etat-mammouth que nous connaissons se transforme en état gazelle. C'est-à-dire les réformes de structures fondamentales. Car la France mérite la gestion saine d’un grand pays.
Les Résistants appellent de leurs vœux un Président indépendant au-dessus des partis qui admette avoir une nécessité dans sa fonction – celle d’affirmer le référendum d’initiative citoyenne. C’était le concept défendu par le Général de Gaulle dans la constitution de la Cinquième République : concept qui est aujourd’hui complètement oublié. »
Nous voyons bien que la France n’est pas morte et que les gens qui ne sont pas tièdes veulent se faire entendre. En fait les réformes auxquelles appelle Alain Sandler rimeraient à un changement de cap à 180 degrés et l’on voit mal les hollandistes prêter l’oreille à ce programme. Mais on croit bien que le jour de la crise qui est imminent beaucoup de Français y seront au moins préparés et ce grâce aux ouvrages comme celui de Monsieur Sandler.
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