dimanche 9 septembre 2012

Réflexion sur les crises et le déclin de la civilisation


On pense vivre qu’une crise économique dont on analyse les symptômes en étudiant les courbes des graphiques macro et microéconomiques. Cette vision est récurrente dans le discours politique qui a perdu faut il le dire son crédit.

On étudie donc désespérément ces courbes pour essayer de déceler un indice qui nous permettrait de retourner à cet Eden perdu, ce veau d’or d’une croissance soutenue dans le temps.

En fait nous vivons, sans le savoir, une crise de civilisation et tant que l’homme ne se sera pas repositionné par rapport à sa propre finitude, à celle des ressources qu’il exploite et des fragiles équilibres dont il dépend, il ne pourra résoudre son angoisse existentielle.

C’est la terre et ses équilibres qui nous oblige désormais à prendre compte une réalité inacceptable : l’homme n’est pas tout, l’homme fait parti du tout dont il est qu’une des composantes accessoires. Par contre il est responsable par ses actions et ses choix de ce tout dont il dépend et cela dans le temps.

En fait cette crise n’est pas qu’économique Elle est multi factorielle, sociologique, sociétale, philosophique…En fait elle est plus que la simple et très grave question du pouvoir d’achat.

Elle pose la question du sens des choses, certes de la consommation, certes de la solidarité, mais aussi de l’identité humaine dans son aspect le plus intime : son destin.

Et l’homme devant ce nouveau questionnement quelque soit son âge, sa culture et sa tradition se sent seul car aucune idéologie,connue, aucune religion sur lesquelles nous avons bâti ces empires d’argiles, ne peut répondre à ce questionnement du sens profond des choses.

L’homme va découvrir peut être que cette solitude est sa plus grande liberté, car la crise lui a ouvert la cage de sa translucide prison des comportements attendus, des philosophies éculées, des consommations inacceptables.

Ainsi la crise me pose cruellement la question de mon identité car je ne peux plus être ce que je consomme au sens propre comme figuré.

Désormais nos comportement commencent à irréversiblement changer car nous sommes collectivement et individuellement tous hors de ces modèles auparavant prônés et qui deviennent peu à peu innacessibles pour un plus grand nombre.

Chacun de nous est peu à peu condamné par la crise à penser une autre société acceptable à laquelle nous pourrions participer et qui nous donnerait une place compatible avec un sens de vie désormais retrouvé.

1 commentaire:

  1. c'est tout à fait celà et l'humain va bientot prendre une sacrée claque de son egoisme permanent.

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