La Shoah, Pussy Riot et l’innocence des musulmans
Pussy Riot et l'innocence des musulmans ont un point commun : une atteinte au sacré selon le croyant.
Mais deux traitements médiatiques différents. Les Pussy Riot ont eu la sympathie et la tendresse des médias occidentaux.
Jugeant leur arrestation comme excessive sinon un signe de plus de la dictature de poutine. Par ailleurs certains n'hésitent pas à parler de « régime de Poutine ». Bien sûr, toute la litanie sur la liberté d'expression a été récitée, psalmodiée, chantée avec des points d'orgue concernant la « main de fer » de Poutine qui sévit.C'était l'occasion rêvée pour taper sur le fameux « régime de Poutine ».
Peu de temps, vient le filme, très médiocre, les innocences des musulmans. Le titre n'est pas en rapport avec l'objet du film. Parce que celui-ci décrit la vie ou des aspect de la vie du prophète des musulmans et non les musulmans, et parce que l'islam est une construction faite par les compagnons du prophète et des hommes de loi qui ont décidé de tracr les lignes du dogme. Rationnellement, l'islam n'est pas seulement le prophète et sa vie, c'est surtout des ajouts et des suppressions au dogme pour s'assurer la prise du pourvoir, laquelle à façonner les sociétés musulmanes. C'est une parenthèse, l'objet de l'article n'est pas l'islam, le dogme, et encore moins la vie du prophète.
Il est curieux de constater la veulerie des médias occidentaux face aux mouvements des masses en colère, aux protestations officielles des représentants des pays musulmans (l'Arabie Saoudite et la Qatar deux grands pourvoyeurs de manne financière aux islamistes radicaux, sont comme d'habitude en retrait des protestations et très discrets) qui bien qu'ils condamnent à minima les morts et les destructions matérielles prennent fait et cause contre le film.
En effet, ces médias se sont érigés en procureurs contre l'atteinte à la liberté d'expression des Pussy Riot, elle est plus sacrée que le sacré religieux des croyants chrétiens, orthodoxes qui plus est. Ces mêmes médias font profil bas et parlent d'islamophobie prenant position aux côtés des musulmans face à la création artistique (ils ne la jugent pas en tant que création artistique minable, une « daube », mais bien comme une agression contre l'islam). Il faut dire qu'une production anonyme (même américaine, et encore on ne sait pas de quelle origine, c'est fort probable que ce soit un Copte, et c'est pire), des acteurs pas glamours n'aident pas à prendre leur défense et se mettre de côté de la liberté d'expression. Ce n'est pas comparable avec les caricatures du prophète. Il y a eu une solidarité corporatiste des journalistes et des caricaturistes, une solidarité qui s'exerce spontanément et de préférence si les auteurs sont connus reconnus dans leur milieux, un peu à la manière d'être solidaire avec les otages journalistes.
Par ailleurs, ceux-là mêmes qui ont défendu la liberté d'expression ne se sont pas gênés de licencier des humoristes parce qu'ils ont cru naïvement qu'ils avaient une liberté d'expression à toute épreuve.
Le négationnisme et le blasphème, deux poids deux mesures.
Au-delà des contestations pacifiques ou violentes, le monde musulmans demande à l'Occident et notamment à l'Europe de légiférer en condamnant le blasphème et l'atteinte au sacré. Il a pour cela un argument de poids. Si la négation du génocide des juifs par les nazis est réprimé pénalement pourquoi ne serait-il pas de même pour le blasphème et l'atteinte au sacré des musulmans ? Dans les deux cas, nous sommes face à la liberté d'expression, bien que la première discute des éléments historiques contemporains alors que la deuxième s'exprime aussi sur des éléments historiques outre des aspects purement dogmatiques. Nous sommes devant une contradiction flagrante qui pousse à la surenchère.
En effet, la liberté d'expression a été sacrifiée dans un cas pour protéger la mémoire des juifs, tandis qu'elle a été valorisée quand il s'agit de la mémoire sacrée des musulmans. Ce Thème a été largement débattu par les médias et les intellectuels dans le monde arabo-musulman, et il est encore une fois de plus sur le devant de la scène intellectuelle musulmane suite aux réactions massives contre le film l'innocence des musulmans. Que répondre à ce genre d'argument ? La liberté est une et ne peut avoir une appréciation à géométrie variable.
Mais deux traitements médiatiques différents. Les Pussy Riot ont eu la sympathie et la tendresse des médias occidentaux.
Jugeant leur arrestation comme excessive sinon un signe de plus de la dictature de poutine. Par ailleurs certains n'hésitent pas à parler de « régime de Poutine ». Bien sûr, toute la litanie sur la liberté d'expression a été récitée, psalmodiée, chantée avec des points d'orgue concernant la « main de fer » de Poutine qui sévit.C'était l'occasion rêvée pour taper sur le fameux « régime de Poutine ».
Peu de temps, vient le filme, très médiocre, les innocences des musulmans. Le titre n'est pas en rapport avec l'objet du film. Parce que celui-ci décrit la vie ou des aspect de la vie du prophète des musulmans et non les musulmans, et parce que l'islam est une construction faite par les compagnons du prophète et des hommes de loi qui ont décidé de tracr les lignes du dogme. Rationnellement, l'islam n'est pas seulement le prophète et sa vie, c'est surtout des ajouts et des suppressions au dogme pour s'assurer la prise du pourvoir, laquelle à façonner les sociétés musulmanes. C'est une parenthèse, l'objet de l'article n'est pas l'islam, le dogme, et encore moins la vie du prophète.
Il est curieux de constater la veulerie des médias occidentaux face aux mouvements des masses en colère, aux protestations officielles des représentants des pays musulmans (l'Arabie Saoudite et la Qatar deux grands pourvoyeurs de manne financière aux islamistes radicaux, sont comme d'habitude en retrait des protestations et très discrets) qui bien qu'ils condamnent à minima les morts et les destructions matérielles prennent fait et cause contre le film.
En effet, ces médias se sont érigés en procureurs contre l'atteinte à la liberté d'expression des Pussy Riot, elle est plus sacrée que le sacré religieux des croyants chrétiens, orthodoxes qui plus est. Ces mêmes médias font profil bas et parlent d'islamophobie prenant position aux côtés des musulmans face à la création artistique (ils ne la jugent pas en tant que création artistique minable, une « daube », mais bien comme une agression contre l'islam). Il faut dire qu'une production anonyme (même américaine, et encore on ne sait pas de quelle origine, c'est fort probable que ce soit un Copte, et c'est pire), des acteurs pas glamours n'aident pas à prendre leur défense et se mettre de côté de la liberté d'expression. Ce n'est pas comparable avec les caricatures du prophète. Il y a eu une solidarité corporatiste des journalistes et des caricaturistes, une solidarité qui s'exerce spontanément et de préférence si les auteurs sont connus reconnus dans leur milieux, un peu à la manière d'être solidaire avec les otages journalistes.
Par ailleurs, ceux-là mêmes qui ont défendu la liberté d'expression ne se sont pas gênés de licencier des humoristes parce qu'ils ont cru naïvement qu'ils avaient une liberté d'expression à toute épreuve.
Le négationnisme et le blasphème, deux poids deux mesures.
Au-delà des contestations pacifiques ou violentes, le monde musulmans demande à l'Occident et notamment à l'Europe de légiférer en condamnant le blasphème et l'atteinte au sacré. Il a pour cela un argument de poids. Si la négation du génocide des juifs par les nazis est réprimé pénalement pourquoi ne serait-il pas de même pour le blasphème et l'atteinte au sacré des musulmans ? Dans les deux cas, nous sommes face à la liberté d'expression, bien que la première discute des éléments historiques contemporains alors que la deuxième s'exprime aussi sur des éléments historiques outre des aspects purement dogmatiques. Nous sommes devant une contradiction flagrante qui pousse à la surenchère.
En effet, la liberté d'expression a été sacrifiée dans un cas pour protéger la mémoire des juifs, tandis qu'elle a été valorisée quand il s'agit de la mémoire sacrée des musulmans. Ce Thème a été largement débattu par les médias et les intellectuels dans le monde arabo-musulman, et il est encore une fois de plus sur le devant de la scène intellectuelle musulmane suite aux réactions massives contre le film l'innocence des musulmans. Que répondre à ce genre d'argument ? La liberté est une et ne peut avoir une appréciation à géométrie variable.
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