samedi 1 septembre 2012

Egypte : les frustrès du Caire


Le journal le monde rapporte des cas de viols en bande qui se sont déroulés sur la Place Tahrir au Caire, en Egypte, et qui à chaque fois, obéissent aux mêmes pratiques.
En quelques secondes, le bain de foule tourne au viol collectif. Les mains d'abord, par dizaines, s'abattent brusquement sur son corps. La femme réalise alors qu'elle est encerclée par des dizaines d'hommes qui la séparent de force de son compagnon.
Pour l'instant, seules les agressions concernant des journalistes étrangères ont fait l'objet de comptes rendus détaillés. Le 11 février 2011, Lara Logan, une journaliste de la chaîne américaine CBS, a raconté son calvaire en détail après avoir subi ce traitement pendant près d'une demi-heure.
Hoda Salah une victime égyptienne explique : «Tout d’abord, deux ou trois hommes se sont approchés, et ils étaient clairement sexualisés. Puis ils m’ont parlé. Rapidement, j’étais entourée d’une vingtaine d’hommes qui me parlaient, et me touchaient sur tout le corps. J’ai crié, mais personne ne pouvait m’aider. C'est arrivé en plein jour dans une foule de plusieurs centaines de personnes. »
« C'est vraiment traumatisant pour la femme », a poursuivi Salah. « Les hommes forment un mur avec leurs corps, empêchant les autres de pouvoir aider la femme. La sécurité qu'offre normalement la foule, devient soudain adverse à la femme. C’est très effrayant ».
Natasha Smith, journaliste britannique de 21 ans,, qui était présente en juin sur la place Tahrir lors de la soirée des élections présidentielles, a décrit l'expérience horrible de son viol sur son blog :
« En une fraction de seconde, tout a changé. Des hommes avaient commencé à me toucher depuis un moment, mais soudain, quelque chose avait changé. J’ai réalisé qu’on m'écartait de mon ami, qu’on me touchait sur tout le corps, avec de plus en plus de force et d’agression. J’ai hurlé. Je comprenais ce qui se passait et que je ne pouvais rien faire pour l’empêcher. (…) Les hommes ont commencé à déchirer mes vêtements. J'étais totalement nue. Leur appétit insatiable de me faire du mal s’est renforcé. Ces hommes, des centaines d'hommes, n’étaient plus que des humains changés en animaux. Des centaines d'hommes tiraient sur mes membres et ils me projetaient dans tous les sens. Ils m'ont égratignée, ont empoigné mes seins et introduit leurs doigts en moi, de toutes les manières possibles. Il y avait tant d’hommes. Tout ce que je voyais, c’étaient ces visages qui me regardaient, de plus en plus de visages qui ricanaient et me raillaient et on me passait comme des lions affamés se passent un morceau de viande fraîche entre eux ».
Elle n’est pas la seule occidentale à avoir été agressée sexuellement, plus récemment, en novembre 2011, la journaliste française Caroline Sinz avait été frappée et violée collectivement de selon le même schéma, et au cours de la même journée, ainsi qu'une journaliste américano-égyptienne Mona al-Tahawy,qui avait été arrêtée par la police sur la place Tahrir, avait rapportée avoir été violée par les policiers.
Yara Sallam explique : Comment croire que tous les frustrés du Caire se trouvent en même temps au même endroit ? Cela ressemble plutôt à un traquenard. Cela dit, ces viols ne seraient pas possibles sans un climat général de tolérance vis-à-vis du harcèlement sexuel."
Selon le quotidien Standard, ce type de viol en bande fait partie d’un système qui a un but bien précis, à savoir l'islamisation de l'Egypte. L’objectif est de priver les femmes du droit de marcher dans les rues sans être couvertes d'un voile et d'imposer une société de type afghane.

viol de femme en Egypte - Le blog de savoircomprendre

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