Tokelau devient le premier territoire au monde fonctionnant avec une électricité 100% solaire
- en haut : vue par la navette spatiale de l'atoll d'Atafu (2,2 km²), situé au nord-ouest de l'archipel des Tokelau. - en bas : les 1.584 panneaux solaires viennent d'être installés sur l'atoll de Fakaofo. - dans le petit encadré à droite : le drapeau officiel des Tokelau, archipel doté d'une forte autonomie sous souveraineté néo-zélandaise.
Connaissez-vous l’archipel des Tokelau ? Il s’agit de trois petits atolls polynésiens, Fakaofo (2,6 km²), Nukunonu (5,4 km²) et Atafu (2,2 km²), perdus en plein Pacifique Sud. L’archipel s’étend sur une distance de 170 km, à mi-chemin entre les Îles Hawaii et la Nouvelle-Zélande. Les Tokelau sont situées au nord des Samoa et à environ un millier de kilomètres au nord-est de l’archipel français de Wallis-et-Futuna. (Sur la carte par satellite, c’est ici :https://maps.google.fr/maps?q=Tokelau&oe=utf-8&aq=t&client=firefox-a&channel=rcs&ie=UTF-8&hl=f0r)
Ces trois atolls comptent 1.400 habitants et ont un statut de très large autonomie, bien que restant sous souveraineté néo-zélandaise. Les habitants ont refusé récemment, par référendum à deux reprises, le statut de « libre-association ».
Ce statut de quasi-indépendance, comparable à celui existant déjà entre la Nouvelle-Zélande et les îles Cook ou Niue, aurait permis à Tokelau d’entrer aux Nations-Unies comme ces deux derniers territoires. Mais les habitants (les « Tokelauans ») se satisfont de leur paisible statut d’autonomie, qui garantit à chacun d’entre eux la nationalité néo-zélandaise, et donc l’accès au système éducatif et de santé de la Nouvelle-Zélande.
Si ce très tranquille archipel de Tokelau, bercé par les alizés (son nom signifie « vent du nord » en polynésien), vient aujourd’hui défrayer la chronique internationale, c’est d’une façon toute « pacifique sud » : ce petit territoire est en passe de devenir le premier au monde dont l’électricité, naguère assurée par des centrales à diesel, sera désormais à 100% d’origine solaire. Ce sera chose faite dès septembre prochain.
C’est une société néozélandaise – Powersmart Solar – qui est à l’origine de cette première mondiale. L’installation des 1.584 panneaux solaires sur l’atoll de Fakaofo (cf. photo) a été achevée fin juillet 2012 et les batteries solaires seront installées sur les deux autres atolls d’ici au début septembre.
http://blog.powersmartsolar.com/blog/tokelau-renewable-energy-project/nz-herald-article—nz-company-helps-tokelau-switch-to-solar
Financée par le ministère néozélandais des Affaires étrangères et du commerce, l’installation totale comprendra 4.000 panneaux solaires pour un coût de 7,5 millions de dollars, qui devraient être amortis en 5 ans (selon le directeur de Powersmart Solar, le système ne demandera pas de travaux de maintenance sérieux au cours des 20 prochaines années).
M. Foua Toloa, ministre de l’Énergie de Tokelau, a déclaré :
http://www.tokelau.org.nz« Les trois atolls de Tokelau utilisent actuellement près de 2.000 barils de diesel pour plus d’un million de dollars par an. Nous pourrons enfin renoncer à l’exploitation des génératrices au diesel. Les fuites de combustible créent des problèmes écologiques graves pour nos atolls. En plus, les panneaux solaires nous permettront de devenir indépendants de l’énergie importée. »
COMMENTAIRES : UNE BONNE NOUVELLE NE FAIT PAS DE MAL
Dans le flot d’informations et d’événements plus catastrophiques les uns que les autres qui nous assaillent quotidiennement, il est bon de souffler un peu de temps en temps, et d’imaginer que l’avenir n’est pas forcément aussi noir que nombreux d’entre nous le redoutent.
En ce radieux mois d’août, j’ai ainsi plaisir à faire état de cette information venue des antipodes. Car elle nous donne à espérer que l’humanité s’achemine vers un monde où l’énergie dépendra de moins en moins de l’énergie nucléaire et des énergies fossiles polluantes et non renouvelables.
Cette moindre dépendance des énergies fossiles devrait avoir pour effets bénéfiques, non seulement de diminuer les émissions polluantes de toute nature, mais aussi de rendre moins aiguë la lutte pour l’appropriation des ressources en hydrocarbures, donc de diminuer de façon tendancielle les risques de conflagrations militaires mondiales.
Du moins peut-on l’espérer…
Cette transition se fera, certes, de façon plus lente et plus chaotique qu’espéré, comme toujours dans l’histoire. Néanmoins, la tendance est là, et bien là.
À cet égard, l’information venue du Pacifique Sud est certes symbolique car il s’agit pour la première fois d’un territoire ne fonctionnant plus qu’à 100% à l’électricité solaire. Elle ne doit néanmoins pas occulter les progrès foudroyants, actuellement en cours au Japon et dans les pays occidentaux, dans la même direction.
En France, par exemple, une entreprise comme Urbasolar, située dans la Technopole Montpellier Méditerranée (c’est une publicité gratuite, je n’y ai pas d’actions…) commercialise de plus en plus des solutions complètes d’énergie solaire. Elle le fait grâce à son produit « Solar Roof », membrane souple et légère sur laquelle on peut marcher et qui assure à la fois l’étanchéité des toits et la production d’électricité.
Parmi ses clients figurent déjà des hypermarchés Carrefour, Casino, Conforama, But, et de nombreuses entreprises (Cemoi, Bouygues, Alter Ego, Domus, Express Marée, LIDL, La Poste, etc.).
http://eco.montpellier-agglo.com/votre-projet/creer-votre-entreprise/entreprises-references/urbasolar-95921.khtml?RH=1159292117003&RF=1235129200218
En Alsace, la construction d’un parc photovoltaïque, présenté comme la plus grande installation intégrée au monde avec ses 36.000 m² de panneaux faisant office de toiture, a commencé à Weinbourg (Bas-Rhin). Sa dimension hors normes va autoriser la production annuelle de 4,5 Mégawatts d’électricité, capable d’alimenter une ville de 4.000 habitants.
La construction de ce parc à énergie solaire de Weinbourg ne fait pas la Une des dépêches mondiales. Mais il n’en représentera pas moins une puissance installée permettant de fournir en électricité solaire près de 3 fois la population totale des Tokelau….
CONCLUSION : UN GRAND DÉBAT NATIONAL SUR L’ÉNERGIE
Cette information sympathique venue de 3 atolls polynésiens me fournit l’occasion de rappeler la position de l’UPR sur les questions d’énergie.
Elle s’articule en 3 points :
1°) Notre mouvement a vocation à rassembler nos concitoyens dans un nouveau « Conseil national de la Résistance » (CNR), qui vise à rendre aux Français leur démocratie et le libre choix de leur avenir, ce qui passe obligatoirement par la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN.
Le programme que j’ai présenté il y a 8 mois jour pour jour (le 3 décembre dernier) s’est ainsi placé directement et explicitement sous le magistère du programme du CNR de 1944.
Il s’est fixé pour objectif d’en faire l’adaptation pour la France de 2012, en reprenant, pratiquement phrase par phrase, la partie programmatique du programme du CNR pour en faire les têtes de chapitre de notre programme.
(cf. présentation du programme :
- intégralité en vidéo : http://www.u-p-r.fr/presidentielles-2012/le-programme-de-l-upr
- résumé en PDF : http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2012/03/Programme-presidentiel-Francois-Asselineau.pdf
Dans ce contexte, tout comme en 1944 l’avenir du Bassin des Houillères de Lorraine était une question qui passait après la Libération de la France, nous estimons que de nos jours les questions de choix énergétiques, aussi importantes soient-elles, doivent passer après le nécessaire rassemblement des Français pour reconquérir leur liberté et leur indépendance.
2°) Par ailleurs, et conformément à notre souci constant de vérité, nous savons, nous disons, et nous expliquons que les questions énergétiques constituent un sujet très complexe, où les évolutions sont forcément assez lentes.
Ainsi, même les opposants les plus résolus à l’énergie nucléaire conviennent qu’il n’est pas possible, compte tenu des besoins de la France et de son parc de production électrique actuel, d’y renoncer du jour au lendemain.
A contrario, même les partisans les plus acharnés de l’énergie nucléaire ne peuvent pas nier que les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima interpellent la conscience de l’humanité toute entière. Ils ne peuvent pas non plus oblitérer le fait que, grâce à des progrès techniques considérables, les procédés à énergies renouvelables (et tout spécialement l’énergie solaire) voient leur rentabilité, naguère très faible, devenir de plus en plus compétitive par rapport aux énergies classiques.
Nous expliquons aussi que toutes les formes d’énergie posent des problèmes. Y compris d’ailleurs l’énergie solaire dont les panneaux nécessitent une forte consommation de « terres rares », dont la Chine est le principal pays détenteur (http://energie.les-guides-agir.com/2011/terres-rares-panneaux-solaires).
3°) Les deux points précédents étant posés, je rappelle que notre programme a prévu de lancer un grand débat national sur les questions énergétiques, après notre accession au pouvoir.
Nous veillerons à mener un débat approfondi et honnête.
Ni superficiel, ni manipulatoire ni bâclé.
Nous veillerons à ce que ce débat donne la parole, dans les grands médias, à tous les intervenants, et cela de façon équilibrée. Donc y compris, bien sûr, à ceux auxquels cette parole est toujours refusée.
Une fois ce grand débat conduit devant le peuple français, nous demanderons à celui-ci de trancher en décidant par lui-même ce qu’il veut par référendum.
(cf. Chapitre 19, page 22 : http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2012/03/Programme-presidentiel-Francois-Asselineau.pdf)
Pour ôter à ce type de consultation tout caractère plébiscitaire ou hâtif, nous proposerons des questions multiples à choix multiples, afin de bien nous assurer que le choix des Français puisse s’exprimer de façon réfléchie et nuancée. En un mot : adulte.
François ASSELINEAU
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