C’est effarant comme la plupart des journalistes sont naïfs et ignorants des questions et problèmes énergétiques. La baisse modéré du brut ne jouera que faiblement sur le prix à la pompe surtout si l’Euro baisse également.
Le pic de production, vous connaissez ?
Une petite baisse conjoncturelle ne remet pas en cause la hausse structurelle de l’énergie en général et du pétole en particulier.
Chaque nouvelle reprise de la croissance économique est-elle désormais vouée à buter sur la hausse des cours du baril qu’elle provoque, comme une poule se cognant perpétuellement contre le grillage qui la sépare de ses graines ?
Sachant que pour chaque baril découvert nous en consommons quatre à cinq...
Nous risquons d’assister à de nombreux changements cosmétiques en matière de fiscalité énergétique ces prochaines années.
En effet "le plateau ondulant de prix" sur lequel nous nous trouvons n’est pas appréhendé à long terme par nos dirigeants. Mais au delà du pic pétrolier, il y a fort à craindre d’une raréfaction de toutes les matières premières si utiles à l’industrie (surtout de pointe).
Le changement ne sera pas accompagné par les politiques car le système est ainsi fait : dire la vérité ne permet pas de conserver le pouvoir dans nos démocratie.
Équation complexe aux répercutions incommensurables ce problème qui devrait unir l’humanité ne fait que la diviser à cause d’une incapacité de nos sociétés à changer de paradigme.
Quant aux énergies renouvelables, celles-ci ne sont malheureusement pas encore la panacée.
Que faire ?
Il s’agirait déjà de se poser la question et d’être prêt à opérer le changement.
Les Chinois ont décidé d’apporter une réponse il semblerait. Ils se sont lancé dans le développement des réacteurs nucléaires au thorium: plus de combustible, moins de déchets, moins dangereux et non proliférant.
Les solutions à long terme existent.
Il faut maintenant y investir; on ne récolte pas sans semer.
Pour les métaux rares, une annonce le mois dernier n’est pas passée inaperçue : les astéroïdes !
Ripley et le Nostromo, c'est maintenant !
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