mardi 28 février 2012
Pressions sur la Syrie : un vaste plan régional visant à affaiblir l'Iran
Survenu en Février 2011 au Moyen-Orient, ce que nos médias apellent le “printemps arabe”, est financé, encouragé et armé via les USA. Ces mouvement sont loin de revétir un caractère “spontané” ou “interne”, c'est bien une opération de déstabilisation régionale commanditée afin de sauver Wall Street. Cette manouvre géostratégique a le double avantage d'isoler Moscou et Pékin.
Le sénateur américain John McCain, le président de l’International Republican Institute (IRI), une organisation dédiée à ourdir des troubles séditieux extra-territoriaux et des révolutions de par le monde, a dit ouvertement des troubles que son IRI a aidé à financer en Egypte, qui ont ravagés la Libye et maintenant consumme la Syrie, “Je ferai un peu moins le malin si j’étais aujourd’hui Vladimir Poutine au Kremlin avec ses sbires du KGB. Je me sentirai un peu mois en sécurité dans la station balnéaire du président Hu et des quelques hommes qui gouvernent et décident sur la destinée de 1,3 milliards de gens.” McCain qui a ouvertement sympathisé avec Al Qaïda en Libye et a mené une délégation des corporations fascistes pour une visite d’un Caire maintenant déstabilisé de manière irrémédiable, alors qu’ils se préparent à glâner les bénéfices de leur sédition financée de l’étranger, a laissé transparaître la véritable nature de la tactique globale qui se joue au travers des révolutions colorées financées par les Etats-Unis et que finalement, leur destination finale se situe dans les capitales de Moscou et Pékin.
Maintenant, le “Jerusalem Post” a rapporté qu’une “attaque sur la Syrie pourrait être un moyen moins coûteux pour affaiblir l’Iran, révélant pas là-même que la quête de toujours plus de pouvoir et non pas la cause humanitaire se situait au cœur des intentions occidentales envers la Syrie et que la sédition clairement financée et maintenant armée depuis l’étranger, qui s’établit dans les villes frontalières syriennes, cible de fait un affaiblissement de la sphère d’influence de l’Iran, alors que les préoccupations pour la “démocratie” ne sont que du verbiage réthorique qu’on éparpille à la cantonade pour tous ceux qui demeurent suffisamment ignorants pour continuer à gober ce qu’on leur dit. Le Post a rapporté que Gabriel Ben-Dor, le directeur des études sur la sécurité nationale de l’université de Haïfa, s’est félicité de la récente décision de la Ligue Arabe de suspendre la Syrie, mais a indiqué que de futures actions seront nécessaires avant de garantir cet état de fait, révélant ainsi que la Ligue Arabe n’agit en fait que par proxy, comme paravent, des intérêts de Wall Street, de la City de Londres et d’Israël.
Ben-Dor confirmerait que “ils espèrent démanteler l’axe Iran, Syrie, Hezbollah et ainsi affaiblir cette coalition, ce qui est un intérêt commun pour toutes les puissances majeures de monde arabe”, révélant ainsi de manière sûre que les rapports des médias de masse de ces derniers six mois, citant l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme basé à Londres, l’association financée par Georges Soros Human Rights Watch et Amnesty International, n’ont rien été de plus que de la propagande éhontée afin de justifier ce qui est essentielleemnt une guerre par proxy combattue non pas avec des troupes américaines mais avec des groupes de jeunes formés par les Etats-Unis en Egypte, les voyous d’Al Qaïda en Libye et les militants des Frères Musulmans en Syrie.
A la lumière de tout cela, il serait peut-être bon de relire “Le Moyen-Orient et ensuite le monde”, comme étant une mégalomanie de Wall Street et de la City de Londres et de leurs légions de traîtres qui consument le monde et nous rapproche de plus en plus d’une troisième guerre mondiale, le tout sous le déguisement de considérations “humanitaires”, de “démocratie”, de droits de l’Homme et de “liberté”
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