Celle qui dis tout haut ce que Merkel ose à peine penser tout bas
La zone euro n'est pas en difficulté comme l'est la Grèce analyse le commissaire européen Neelie Kroes
Son avis est en contradiction avec l'argument martelé par les dirigeants de l'euro zone et la Commission européenne. Les partisans du maintient de la grèce dans l'euro affirment, qu'un nouveau prêt de 130 milliards d'euros pour Athènes est nécessaire pour éviter le chaos sur les marchés financiers.
Neelie Kroes au contraire soutient que ce n'est pas parce qu'un pays quitte la monnaie unique, que tout l'édifice s'effondrera. Prétendre que la Grèce est "too big to fail" (trop grosse pour qu'on la laisse tomber) n'est tout simplement pas vrai.
Après les 300 spatiates, les 300 milliards de dette
Kroes a vivement critiqué les dirigeants politiques grecs et leur incompétence à mener leur pays vers des réformes structurelles. Elle les accuse de faire obstruction. "Les Grecs doivent se rendre compte que néerlandais et Allemands n'arriveront jamais à justifier auprès de leurs contribuables le versement d'aides d'urgence à la Grèce si elle ne fait pas preuve de bonne volonté en retour.
Les déclarations de Neellie Kroes arrivent à un moment politiquement sensible. La Grèce est au bord de la faillite.
Les trois principaux partis politiques en grèce bien que gouvernant ensemble, n'arrivent pas à s'entendre sur les mesures d'austérité que les créanciers imposent.
la chancelière Merkel et le président français Sarkozy ne cachent pas leur agacement : "Le temps presse" ; "on est déja hors délai" ; "la Grèce se doit de signer l'accord ".
La nuit dernière, le gouvernement grec a annoncé le licenciement de 15 000 fonctionnaires, et s'engage à une réduction de 150 000 du nombre de fonctionnaires à moyen terme.
Les plus grands syndicats de Grèce ont appelé, comme d'habitude, à une grève de 24 heures.
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