Le premier ministre irlandais Enda Kenny
La République d'Irlande (l'Eire) désire soumettre au peuple irlandais la ratification de l'énième traité de l'UE.
cette décision est à mettre en parallèle avec l'opposition de Berlin à l'augmentation du fonds de secours. Si on rajoute à ces mauvaises nouvelles pour Bruxelles, la décision de la haute Allemande de Karlsruhe d'influger un "véto partiel" au MES voté au bundestag on se dirige vers une fronde "démocratique" en Euro zone .
Le premier ministre Enda Kenny a annoncé l'organisation d'un référendum sur le nouveau «pacte budgétaire» censé en finir avec la crise du surendettement dans la zone euro.
L'électorat irlandais est très soucieux d'indépendance. Il a déjà tenu en otage, en 2001 et 2008, deux traités fondamentaux de l'UE, ceux de Nice puis de Lisbonne. La troisième consultation décidée ce mardi dans l'île porte au cœur de la zone euro une contestation de la nouvelle discipline budgétaire collective, jusqu'ici limitée à la Grande-Bretagne et à la République tchèque.
En novembre 2010, l'Irlande, au bord du naufrage à cause de la faillite de son secteur bancaire, a dû signer un plan d'aide d'urgence de 85 milliards d'euros avec le Fonds monétaire international (FMI) et l'UE.
Or, s'ils refusent le traité, les Irlandais ne percevront plus de prêts européens dans le cadre de ce plan de sauvetage, rappellent ces diplomates. Car la ratification du pacte est, pour les pays sous perfusion, une condition sine qua non pour bénéficier de l'assistance.
L'organisation de cette consultation sera d'autant plus suivie par ses partenaires européens que l'Irlande a, dans le passé, déjà rejeté à deux reprises des traités européens (Nice en 2001 et Lisbonne en 2008), avant de se raviser à la faveur de deux autres scrutin de rattrapage.
Un sondage publié fin janvier a montré que près des trois quarts des Irlandais, déjà échaudés par plusieurs budgets d'austérité particulièrement sévères imposés par le plan de sauvetage, souhaitaient une consultation populaire sur le pacte.
40% avaient alors affirmé qu'ils voteraient pour, 36% contre, 24% se disant indécis, selon cette enquête.
"C'est un traité très important et les gens ont le droit de se prononcer", a fait valoir Micheal Martin, le dirigeant du Fianna Fail (centre-opposition).
A Berlin, le gouvernement allemand a simplement pris "acte" de l'annonce de ce référendum, estimant qu'il s'agissait d'une "question de politique intérieure irlandaise".
ce n'est pas Enda Kenny mais Victor Garber ... hahaha
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