mercredi 1 février 2012
Crise Nucléaire Iranien : les Etats-Unis menacent de lacher une super bombe sur l'Iran
La matrice de la future troisième guerre mondiale se met en place progressivement dans le golfe persique.
Washington a décidé de commencer une série d'attaques psychologiques contre l' Iran . Les USA déclarent qu'ils ont développé des armes puissantes afin de détruire les installations souterraines nucléaires iraniennes.
Dans le golfe Persique a été envoyé un porte avion pour mener des éventuelles opérations spéciales. Dans le même temps washington précise que la porte des négociations n'est pas fermé.
Une délégation de l'AIEA aura des entretiens à Téhéran sur la question du nucléaire.
Les iraniens assurent qu'ils sont pour un dialogue constructif. Le Pentagone a conclu que la bombe la plus puissante à sa disposition, n'est pas capable de détruire les installations souterraines nucléaires en Iran. Cette bombe pèse 30 mille livres soit 15 tonnes, et est appelée par la presse "la destructrice de bunkers». Elle a été spécialement conçue pour pénétrer la barrière rochuese ainsi que les murs des fortifications conçues pour protéger les entreprises iraniennes de l'industrie nucléaire.
L'arme a été testée pour la première fois en 2007 dans l'État du Nouveau-Mexique . Mais aujourd'hui, les généraux américains, selon le Journal de Wall Street journal, sont arrivés à la conclusion qu'elle n'était pas capable de détruire un certain nombre d'installations nucléaires visées. La raison en est que les réacteurs sont situés trop loin, ou sont trop bien protégés par une forte épaisseur de murs en béton.
Le Pentagone a instamment demandé au Congrès des fonds supplémentaires pour augmenter la puissance de "l'exterminatrice de bunkers." Le but, disent les responsables américains, est que, si nécessaire, l'armée US soit en capacité d'attaquer l'Iran. Toutefois, certains planificateurs du Pentagone estiment que cette bombe n'est pas un moyen si fiable qu'espéré. A cause de l'épaisseur des roches, les moyens militaires conventionnels sont limités. "Si les installations sont cachées dans la montagne, alors vous devez utiliser un projectile capable de détruire la montagne", - assure l'officiel du Pentagone. le seul moyen est donc le recours aux armes nucléaires.
Comme on le voit, en Amérique ont n'exclu pas la possibilité de destruction par la force du nucléaire iranien. Et la bas, ce n'est pas ètre irresponsable, le candidat républicain Nick santorum en a même fait un argument de campagne. Rappelons que le président Barack Obama dans son discours sur l'état de l'union a déclaré que concernant l'Iran : "toutes les options sont sur la table, y compris une attaque". La modernisation de la super bombe nécessitera, bien sûr, un certain temps. Mais à Washington on estime que le pays doit ètre pret à une confrontation à tout moment. Et donc, dans le cadre d'une statégie de pressions constantes, les USA vont envoyer dans le golfe Persique plusieurs porte avions, qui comporteront des hélicoptères, escortés par des vedettes rapides. Cette technique sera en mesure d'utiliser la capacité de projection des "marines" et de leur puissance. Les forces spéciales de l'oncle Sam ont excellé dans l'opération visant à détruire Ben Laden au Pakistan.
La force amphibie US sera en mesure de rester au même endroit pendant des semaines voire des mois et servira de port pour des commandos d'espionnage et de destructions ; la tatctique connue sous le nom de "search & destroy" : repérer et détruire.
Alors que les États-Unis augmentent la pression psychologique sur Téhéran, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) tente de trouver un moyen de sortir de la crise.
Téhéran, a exprimé l'espoir d'une issue positive. Le ministre des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi a déclaré que les deux parties "ont intérét à trouver une solution sur la question nucléaire iranienne." Téhéran dernièrement répliqué à l'UE qui a voté l'embargo sur les importations de pétrole iranien en adoptant une loi interdisant l'exportation de pétrole dans l'UE.
L'UE ne sera pas en mesure de trouver rapidement des sources alternatives d'approvisionnement ce qui va aggraver la crise économique qu'elle traverse. Tous les alliés des Etats-Unis ont adopté des sanctions anti-iraniennes. seule la Turquie refuse de se joindre à ce concert "anti Iran" et veux continuer sa coopération avec l'Iran en matière d'énergie, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.
La Chine et l'Inde ont également refusé de s'associer aux sanctions contre la république islamique et achètent régulièrement du pétrole à Téhéran et le payent...en or.
La remise en cause du statut du pétro-dollar est une cause cachée de la guerre qui pourrait prochainement éclater et dont nul ne sait comment elle se terminerai.
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