dimanche 26 février 2012

Bruxelles et ses ayatollah de l'Euro font bien plus de mal à la Grèce que l'Allemagne.



En exprimant de plus en plus haut que la Grèce ferait mieux de quitter la monnaie unique, les Allemands représentent pour Athènes une bien meilleure solution que les euro crates bornés. 


A Bruxelles, hors de l’Euro point de salut, même si le remède doit achever ce qui reste de l'économie en Grèce. On ne quitte pas l'Euro, comme il y a 25 ans on ne pouvait, même en rève, quitter le glacis de l'URSS.


Au sein de la vieille Europe, chassez la haine de l'allemagne et elle revient au galop dans les esprits. La classe politico-médiatique grecque tombe à bras raccourcis sur Berlin, reveillant le souvenir (triste) de l'occupation de la péninsule hellenique par la wehrmacht, quand au reste du monde, il applaudit et rit sous cape. Le peuple de l'Euro zone, et en particulier au sud, veulent croire à l'idée du retour d'une Allemagne impériale dont le pouvoir économique participerai, au premier chef, à l'éradication de l'économie grecque.


Hors il est troublant de constater qu'au sein même de l'Allemagne, est évoqué avec de plus en plus de sérieux, une sortie de l'Euro par la Grèce. Outre Rhin c'est même en train de devenir un consensus national, s'ils quittaient l'Euro, ils résoudraient une bonne partie de leurs problèmes. 


Habiller Angela Merkel d’un brassard à croix gammée et affubler le ministre des Finances Wolfgang Schäuble d’un habit nazi ne résout rien du tout, bien au contraire.


Evidemment, la sphère médiatique relaie largement ce genre de propagande honteuse. Le but avoué de cette désinformation est de diffuser largement le point de Bruxelles et des politiciens corrompus du parlement grec. Le résultat de cette vulgarisation malhonnète est de faire redoubler la pression sur les allemands afin qu'ils payent solidairement pour le FESF et le MES. Sauver l'Euro est le but ultime, le graal de la commission de l'UE.
Sauf que les Allemands sont au bord de la rupture avec ce système. Un hebdomadaire très populaire en Allemagne titrait : « Qu'est ce qu'on attend pour ejecter enfin la Grece de la monnaie unique ? » : Payer et et se faire insulter en même temps, c'est le bouquet ! On l'oublie trop souvent, l'Allemagne est autant furieuse que la Grèce. L'Euro exacerbe les tensions au lieu d'amener la paix des "bisounours de l'euroland".
                                              paix amour richesse propérité qu'ils disaient !


Invoquer le souvenir des nazis est au mieux une erreur, au pire une manipulation de masse . La classe politique Grecque veut conserver l'Euro même si cela doit amener le pays à la révolte généralisée. C'est bien l'Allemagne, au départ opposée à l'entrée de la Grèce dans la monnaie unique, qui aujourd'hui plaide à nouveau pour qu'elle rebatte la Drachme.


Recemment plusieurs membre de la CDU ont décidé de siffler la fin de la gabegie monétaire : c'est d'abord un membre influent de la CDU qui a conseillé publiquement à A.merkel de laisser la Grèce suivre son propre chemin. Maintenant c'est un ministre qui l'exprime sans détour, certes le ministre des finances de l'Allemagne ne l'a pas exprimé aussi clairement, mais tous les observateurs voient bien qu'il est, lui aussi, favorable à cette option. Il devient urgent de mettre un terme à ce drame monétaire. La Grèce ne fera jamais repartir son économie en restant engluée au sein de la zone euro. Et comme il n'y a pas que l'économie dans la vie de son côté, de multiples avertissement commencent à fuser : les émeutes en Grèce pourraient mener à une guerre civile ; un coup d'état n'est même pas pas à exclure.
L'Allemagne est elle prète à assumer des morts en Grèce, qu'on viendrait sûrement lui reprocher alors qu'elle prèche depuis le début la SEULE solution à la crise grecque ?


On rapelle à qui veut l'entendre en Germanie que l'avenir a donné raison à tous les cassandres qui prédisaient que l'Euro allait fonctionner de travers. Cassandre, voyante grecque, c'est bien connu, a pour malédiction de n'ètre jamais ni écoutée, ni prise au sérieux. En Grèce, l’administratif est vieillot et pléthorique, la fiscalité est gangrénée par la corruption, quand à la classe politique, son immobilisme est légendaire. Non on ne voit poindre à l'horizon athénien aucune réforme structurelle sérieuse ni changement profond. Seule une fraction de plus en plus importante du peuple en Grèce semble désormais comprendre que rien ne pourra plus continuer comme avant...


La légende du teuton epris de fouet feminin et de rigueur punitive ne tiens pas debout. La majeure partie de la classe politique en Allemagne, se soucie avec sincérité du devenir de l'économie de la Grèce. Les Allemands sont désormais du même avis que les britanniques au sujet de la monnaie unique, c'est bancal et inéfficace. 


Il est de plus en plus possible que la Grèce echoue à mettre en oeuvre des réformes structurelles profondes, bien qu'elle l'ait promis à Bruxelles maintes et maintes fois.
Tout ce la pourrait bien se terminer par un "plan Marschall" destiné à faire repartir l'économie de la Grèce. Outre Rhin, on évoque cette éventualité de plus en plus ouvertement, ce qui est loin de refléter l'image d'une Allemagne cruelle et dominatrice.


Et si les Allemands avaient raison sur toute la ligne ? et si les pire adversaires au bonheur grec était les eurocrates illuminés de Bruxelles et leur marionnettes grecques archi corrompues ? 
Cela mérite réflexion, l'Allemagne est douée en économie, la rapidité de sa resurrection suite à la chute d'Hitler a époustoufflé le monde, en 1945 aucun batiment en Allemagne dépassait un mètre de haut tellement les bombardements avaient été efficaces et dévastateurs. Quinze ans après, elle brillait à nouveau de milles feux...

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