mardi 6 décembre 2011

Faillite de Merkozy : Standard and Poor's vise désormais l'Allemagne et sanctionne des "desaccords persistants"



Standard & Poor a des doutes sur la solvabilité de la zone euro et de l'Allemagne qui est désormais aussi sous stricte surveillance. La chancelière Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont réagi. Le patron de l'EuroGroupe  jean Claude Juncker est irrité. 


Standard & Poor met l'essentiel de la zone €uro sous stricte surveillance. L'agence de notation a annoncé lundi un examen de la solvabilité de l'Allemagne, de la France ainsi que de 13 autres pays de l'Union monétaire. L'agence a annoncé que l'intensification de la crise de la monnaie unique européenne était la raison de cette dégradation. 


Berlin et Paris ont réagi calmement à l'annonce. La chancelière Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont déclaré avoir "pris note de l'annonce".L'Allemagne et la France se sont engagés à travailler avec tous les partenaires européens et les institutions européennes et s'engagent à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la stabilité de la zone euro, annonce le communiqué commun.


MÊME LES PAYS DONT LA COTE EST LA PLUS ÉLEVÉE ONT PEUR
Le fait est que, jusqu'ici, avec la note maximale de "AAA" des pays comme l'Allemagne et le Luxembourg craignaient une dégradation, les gouvernements européens englués dans la crise de la dette sont sous pression. L'exposition systémique des pays de l'euro zone au cours des dernières semaines ont atteint un point où la pression menace la solvabilité de la zone euro dans son ensemble a déclaré Standard & Poor.


Les seuls États qui n'ont pas été placés sous observation sont Chypre et la Grèce. La solvabilité de Chypre a déjà été notée sévèrement, quand à la solvabilité de la Grèce elle est actuellement la pire de tous les pays au monde.


LE PLAN DE MERKOSY N'ARRIVE PAS À CONVAINCRE LES EXPERTS FINANCIERS
Auparavant, Merkel et Sarkozy avaient présenté un plan pour un renforcement de l'union monétaire. Ils comprennent des sanctions automatiques pour les déficit exessifs, la protection des banques et la mise en place du MSE (Mecanisme de Stabilité financière). 
La ratification necessaire de nouveaux traités prendrait, selon l'avis de Piotr Maciej Kaczynski expert en droit constitutionnel au Centre for European Policy Studies à Bruxelles, au moins 18 mois. "C'est beaucoup plus que les marchés sont prêts à attendre", a déclaré M. Kaczynski.


UNE DEGRADATION POUR CAUSE DE DESACCORDS PERSISTANTS !
 L'agence de notation S&P insiste sur "les désaccords persistants entre les chefs politiques européens, sur la manière dont la crise devrait être abordée.
"En outre, il n'ya pas de consensus à long terme sur la convergence économique, financière et fiscale au sein de la zone euro", a indiqué dans son évaluation Standard & Poor's. Une autre raison de mettre sous observation la solvabilité des pays de l'euro a rappelé Standard & Poor's.

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