Dans un communiqué, les avocats de DSK ont fait savoir que leur client conteste «tout acte de violence de quelque nature que ce soit à son égard».
Un récit bien éloigné de celui de la plaignante qui a décrit un DSK lui attrapant le bras, déclenchant une bagarre. Tristane Banon se rappelle ainsi de «ses doigts dans ma bouche, de ses mains dans ma culotte après avoir fait sauter le jean et le soutien-gorge sous mon col roulé». Contacté, MeHenri Leclerc, un des avocats de Dominique Strauss-Kahn, s'est refusé à tout commentaire. L'enquête de la BRDP fait suite à la plainte déposée cet été par Tristane Banon pour cette tentative de viol présumée qui remonte à février 2003. Les faits incriminés auraient eu lieu dans un appartement quasi vide du VIe arrondissement de Paris, officiellement occupé par un ami de Dominique Strauss-Kahn. Plusieurs personnalités ont été entendues dans le cadre de cette enquête, dont François Hollande, ancien premier secrétaire du PS. DSK a, de son côté, lancé une procédure en dénonciation calomnieuse envers Tristane Banon.
DSK et Tristane Banon ne devraient pas être confrontésUne fois l'ensemble des auditions réalisé, le Parquet de Paris ne devrait pas procéder à une confrontation, selon LeFigaro.fr. Ce type de procédure est en effet généralement réalisé dans le cadre d'une garde à vue alors que DSK a déposé lundi en tant que simple témoin. Probablement la semaine prochaine, le Parquet devrait donc expliquer les suites qu'il compte donner à l'affaire. Un juge pourrait être nommé dans le cadre d'une information judiciaire ou bien les charges pourraient être abandonnées. Soit par manque de preuves matérielles, difficiles à présenter huit ans après les faits présumés soit par prescription si la tentative de viol n'est pas établie. Le délit d'agression sexuelle présumée est en effet prescrit au bout de trois ans.
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