Du coup, on imagine que le soignant n’a pas le droit de fumer surtout lorsqu’il est salarié dans un service de cancérologie car pour le coup il ne serait pas du tout exemplaire ? Il n’aurait pas le droit non plus de boire de l’alcool pour les mêmes raisons. Au service de chirurgie, sera-t-il exigé aux soignants d’avoir 12 points à leurs permis de conduire afin d’être exemplaires étant donné le nombre de décès et de blessés que cause la route chaque année ? Bref, tout ceci n’a absolument aucun sens, ils sont en train d’inventer de nouvelles règles afin de continuer d’imposer leur folie sanitaire absurde.
De plus, il est important d’insister sur le fait d’imposer aux salariés et aux personnels soignants d’être exemplaire et participer à un effort collectif ne figure pas dans le contrat de travail signé au moment de l’embauche ni même dans la convention collective les concernant : cette nouvelle argumentation ne tiendrait pas la route devant le tribunal.
« Quand on est soignant, on doit se vacciner. Le rôle d’un soignant est celui d’être un exemple, et donc de participer à l’effort collectif de vaccination », affirme ce vendredi 22 juillet sur franceinfo la professeure Elisabeth Bouvet, présidente de la Commission technique des vaccinations à la Haute autorité de santé, alors que le gouvernement, basé notamment sur l’avis de la HAS, refuse de réintégrer les personnels soignants non vaccinés en établissements de santé ou Ehpad.
« Une règle déontologique »
Au sujet d’un éventuel retour des soignants non-vaccinés dans les services de santé, Elisabeth Bouvet reste prudente : « S’il n’y a plus d’épidémie, ou de forme grave résiduelle, alors l’obligation vaccinale sera à remettre en cause. Mais ce n’est pas le cas pour l’instant », conclut-elle.
« La priorité pour nous, c’est de protéger les personnes vulnérables. Il y a encore 100 morts du Covid par jour dans les établissements de santé », continue la professeure Bouvet. « Cela a un peu diminué, certes, mais compte tenu de l’incertitude et de l’épidémie actuelle, nous avons des raisons suffisantes pour maintenir cette obligation vaccinale », souligne la professeure, pour qui cette obligation est « à la fois une question sanitaire, mais aussi une règle déontologique ».
« Il est encore trop tôt pour envisager la levée de l’obligation vaccinale, car on est en plein pic épidémique »,
Elisabeth Bouvet, présidente de la Commission technique des vaccinations à la Haute autorité de santé
franceinfo
La présidente de la Commission technique des vaccinations de la HAS reconnaît toutefois que « les vaccins utilisés actuellement sont moins efficaces contre la transmission », mais qu’ils restent malgré tout « susceptibles de ralentir la transmission du virus ». Elle insiste également sur le fait que la garantie de bénéfices est bien supérieure aux risques sur les différents vaccins : « Plusieurs centaines de millions de doses de ces vaccins ARN ont été injectées dans le monde, avec un nombre d’effets secondaires absolument infimes », conclut-elle.
Photo d’illustration : Un soignant dans le service d’urgences du CHRU de Nancy, le 11 juillet 2022. (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)
franceinfo
Radio France
22 juillet 2022
http://dlvr.it/SVTnn8
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Dites ce qui vous chante...
Mais dites-le !