Voici ce qui s’appelle un article de propagande dans la pure tradition bolchévique. Avant toute chose, ce ne sont pas « les » scientifiques qui sont dans l’incompréhension mais « des » scientifiques et ils ne sont pas si nombreux que ça ! De plus, ils ne sont pas dans l’incompréhension face à ce phénomène qui serait « compréhensible » puisque il faut dire que toutes les épidémies de grippes hivernales sont mystérieuses. Le professeur Raoult a toujours dit que l’on ne sait pas quand et comment elles commençaient ni pourquoi, quand et comment elles s’arrêtaient !
En réalité, les morticoles des plateaux de télévisions ont terrorisé tout le monde avec des théories concernant des nouveaux variants beaucoup plus mortels alors que ce n’est pas le cas, d’ailleurs ils n’avaient absolument aucune preuve de ce qu’ils avançaient comme toujours.
Vous imaginez aussi que si on avait confiné il y a 15 jours, il auraient mis cette baisse sur le dos du confinement ! Vous comprenez du coup qu’il n’est pas du tout ici question de science ni d’observation mais bien de charlatanisme de gens extrêmement incompétents et dangereux pour la pays étant donné les conséquences dramatiques – économiques et sociales – de leurs restrictions sanitaires.
L’évolution des variants du Covid-19 en France faisait craindre une explosion des cas. Mais contre les prévisions des scientifiques, la situation épidémique semble rester stable.
Le taux de pénétration des variants du Covid-19 augmente inexorablement en France. Face aux soupçons d’une contagiosité plus élevée que le virus initial, les scientifiques craignaient le pire : en toute logique, les cas de Covid s’apprêtaient à exploser. Mais les chiffres restent stables, voire baissent. De quoi laisser les scientifiques perplexes.
« Depuis une semaine, les arrivées en réanimation sont très constantes, les arrivées à l’hôpital descendent un petit peu à la fin, et le nombre de morts, qui augmentait régulièrement, redescend », observait l’épidémiologiste et biostatisticienne Catherine Hill sur LCI jeudi soir.
« Alors qu’est-ce qui se passe ? Je n’en sais rien, je ne comprends pas ce qui se passe », reconnaît la scientifique, avant de suggérer : « Est-ce que les gens font plus attention ? »
« Peut-être que l’on a minimisé l’impact du couvre-feu à 18 heures, mais ce serait malhonnête de dire que l’on s’attendait à cette évolution », reconnaît de son côté l’épidémiologiste Pascal Crepey, cité par « le Parisien ». Il n’est toutefois pas « complètement surpris », citant « une plus grande vigilance des Français » et « la vaccination qui peut déjà produire des effets sur les hospitalisations » des personnes âgées.
Ne pas crier victoire trop vite
Pas question de célébrer l’accalmie pour autant : « Cette baisse masque quand même une montée en puissance du variant anglais. Il est à craindre que dans les semaines à venir, il y ait au contraire une remontée des incidences », prévenait Pascal Crépey auprès de France 2 mercredi.
Carole Dufouil, directrice de recherche à l’Inserm, se demande, citée par « le Parisien », « si on n’a pas un peu surestimé [le variant anglais] sur la base de ces données anglaises ». Elle prévient toutefois que ce n’est pas parce que certains chiffres baissent que la situation n’est plus dégradée, notamment en Moselle, où l’évolution des variants brésilien et sud-africain inquiète : « Avec 20 000 cas et 400 morts par jour [en comptant les Ehpad], cela pourrait malgré tout se justifier de confiner dès maintenant », estime-t-elle, citée par « le Parisien »…
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