Par Claude Robert.
Des grèves, toujours des grèves, encore des grèves… devrait-on lire au sujet de celle annoncée par SUD-Rail et la CGT-Cheminots ce jeudi 17 septembre. Or, bien au contraire, Le Monde du 15 septembre minimise ce futur mouvement qu’il qualifie de « grève introuvable », et reproduit tels quels les propos du secrétaire général de la CGT-Cheminots lorsque celui-ci évoque les états d’âme de ses mandants après une si longue période de grèves, de confinement puis de vacances (sic).
Ces propos, retranscrits ci-après, démontrent à quel point cette centrale syndicale s’avère figée sur son nombril et si peu soucieuse des clients de la SNCF:
Pour les cheminots, câ™est une triple reprise : la reprise six mois après une grève reconductible dure â“ ce nâ™est quand même pas évident de refaire une journée de grève après une telle implication â“, une reprise après les vacances et une reprise après le confinement.
Mais le plus inquiétant reste la coloration de lâ™article. Alors que les agents de la SNCF sont théoriquement au service du public, tout juste si Le Monde ne sâ™apitoie pas sur la dureté de leur métier de grévistes compulsifs, à battre le pavé si souvent alors quâ™il leur serait tellement plus facile de conduire ou aiguiller les trains dans le confort de leur poste de travailâ¦
Telle est en réalité la France, pays miné, corrodé, rongé depuis des lustres par des minorités ultra privilégiées dont les débordements chroniques suscitent malgré tout lâ™assentiment de certains médias !
En poursuivant la lecture de lâ™article qui, dénué de toute réflexion critique, ressemble à un communiqué de presse de la CGT, on apprend également que la centrale syndicale se montre insatisfaite du plan gouvernemental de 4,7 milliards dâ™euros consacrés au rail et propose son propre dispositif. On se prendrait à rêver que ce dernier soit meilleur que celui proposé par le gouvernement. Mais quâ™en est-il réellement ? Le plan gouvernemental écolo-socialo-cosmétique
Le plan gouvernemental présenté début septembre prévoit 4,7 milliards dâ™euros pour soutenir le rail dont une partie sera obligatoirement attribuée aux concurrents de la SNCF.
Sur le total, cette dernière recevra néanmoins 4 milliards en deux ans, dont 1,8 milliard destinés à une « discrète recapitalisation du groupe, pour couvrir les pertes encaissées depuis le confinement », pertes qui se chiffrent à 2,4 milliards dâ™euros.
Dans ce plan, stipule lâ™article du journal économique Les Échos, « des gains de productivité seront donc également recherchés » mais on nâ™en sait pas plus.
Idem selon Le Point du 3 septembre où le budget alloué ressemble à du colmatage à court terme mais pas aux réformes tant nécessaires :
Avec ce (gros) ballon dâ™oxygène, la SNCF va pouvoir respirer et investir à nouveau dans les chantiers prioritaires, comme lâ™entretien du réseau. La moitié de cette enveloppe, soit 2,3 milliards, financera lâ™entretien du réseau [â¦] Cet investissement bénéficiera aussi au fret ferroviaire, qui ne sort toujours pas la tête de lâ™eau. Jean Castex lâ™a dit et redit, il veut soutenir le fret pour favoriser la transition écologique.
La lecture du site web gouvernemental lui-même confirme, par son absence de détail, le peu de considération de lâ™Ã‰tat pour les réformes de fond. Alors que selon le magazine Capital du 8 octobre 2019 la SNCF coûte en période normale 224 euros par an et par Français, pas un mot nâ™est en effet consacré, sur le site officiel, à la refonte des domaines pourtant essentiels que sont lâ™organisation, le management, lâ™intéressement des personnels, lâ™amélioration des processus et de la culture de lâ™entreprise !
Il est tout de même question de qualité de service sur la petite page consacrée au plan de relance du rail, mais cela ne vise quâ™Ã « accélérer les travaux pour la qualité dâ™accueil dans les gares, notamment pour lâ™accès des personnes à mobilité réduite, et de redévelopper des offres de trains de nuit » (comme si la demande en trains de nuit était plus importante que la demande en transports fiables et rapides de jour !). Tout le reste nâ™est quâ™une longue profession de foi écologique.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, malgré les ravages causés par un confinement généralisé qui a déclenché la plus forte récession des pays de lâ™OCDE, le plan de relance gouvernemental ressemble à un projet qui fleure bon la révolution écologique. Une espèce de catalogue dâ™aides keynésiennes à court terme, en aucun cas un plan opérationnel de résolution structurelle de crise ! Le plan communiste de la CGT
De son côté, le plan proposé par la centrale syndicale nâ™y va pas par quatre chemins :
Laurent Brun a proposé quelques pistes pour y parvenir, comme lâ™obligation pour un logisticien comme Amazon de faire voyager en 2050 un quart de ses flux par les voies ferrées ou les voies navigables. Il a encore appelé à la création dâ™une vraie filière industrielle de production de matériels consacrés aux trains de nuit (locomotives, voitures-lits modernes) et au fret (wagons destinés à des matériels qui prennent aujourdâ™hui pas ou peu le train : déchets, produits fraisâ¦) â“ Le Monde 15/09/20
Sans surprise, dans le plus pur style dirigiste, loin de suggérer une amélioration du fonctionnement de lâ™entreprise, la CGT propose de rendre obligatoire le rail. Bravant les lois de la concurrence, de façon ostensiblement liberticide, la CGT suggère que la société tout entière sâ™adapte aux nécessités de la SNCF afin que celle-ci puisse assurer la pérennité de sa tranquille existence.
Cette existence qui fait tellement son charme. Cette existence qui se caractérise par une alternance de grèves, de blocages du pays, de trains en retard et de hausses tarifairesâ¦
Décidément, nous sommes bel et bien en France, coincés entre une approche écolo-socialo-cosmétique gouvernementale, et les coups de boutoir communistes dâ™une SNCF dont les véritables managers semblent se trouver dans ses centrales syndicales ! Heureusement quâ™il existe encore quelques médias pour le déplorer. Ces articles pourraient vous intéresser: Temps de travail à la SNCF : comment ça, 35 heures ? SNCF : la CGT est la meilleure amie de la libéralisation Et si OUI.SNCF disait enfin NON à ses syndicats ? Dette de la SNCF : à la fin, câ™est toujours le contribuable qui paie !
http://dlvr.it/RgrssV
vendredi 18 septembre 2020
Barbara Pompili signe une pétition et s’auto-interpelle…
Par André Heitz.
MERCI, @barbarapompili, d’avoir eu le courage, malgré les courants mauvais qui soufflent contre le vivant, les humains et les paysans, d’avoir signé l’Appel des coquelicots. C’est une force pour les 1.135.131 citoyens qui exigent la sortie des #pesticides. Ne lâchons rien! pic.twitter.com/B6fmEsOOl0
— Nous voulons des Coquelicots (@coquelicots_) September 15, 2020
Mme Barbara Pompili, ministre de la Transition Écologique a reçu le mardi 15 septembre 2020 une « délégation » de l’association – c’en est une, elle est enregistrée – Nous voulons des coquelicots. Celle-ci lui a remis les signatures de «1 135 131 citoyens qui exigent la sortie des pesticides ».
Petite précision : des pesticides de synthèse. Pas de ceux qui sont utilisables et utilisés en agriculture biologique, et dont lâ™interdiction mettrait dans de beaux draps les sponsors et commanditaires de lâ™opération.
Voilà 2ans que le mouvement des @coquelicots_ a été lancé. Plus dâ™1 million de signatures sont remises ce mardi à Barbara Pompili, ministre de la #TransitionEcologique. Lâ™enjeu: sortir de lâ™#agriculture indus. en 10ans et installer 1million de paysan-ne-s. https://t.co/zHVWcHM0Q7
â” Bastamag (@Bastamag) September 15, 2020
Rappelons que, loin dâ™Ãªtre le fruit dâ™une génération spontanée, lâ™opération a été soigneusement préparée en amont, comme en témoigne le fait que le site Web a été enregistré par Générations Futures.
« L♠appel des #coquelicots » a eu lieu le 12/09/18 mais le nom de domaine nousvoulonsdescoquelicots avait été déposé le 12/07/18 par Générations Futures
Cette « initiative de bénévoles sans argent » est en fait une campagne de communication orchestrée par un syndicat dâ™industriels pic.twitter.com/qmvKi5CFIi
┠Alexandre Carré (@alexcarre49) March 12, 2020
Jusque là , tout va bien. Enfin⦠que représentent ces « signatures » (Jules César a signé ! Bolobolo Kloop aussi !) ? Quel crédit le gouvernement peut-il accorder à cette opération ? Quel message est envoyé aux propagandistes de tout poil qui peuvent se sentir en droit de monter des opérations largement contestables ?
Mais voici que Mme Barbara Pompili signe lâ™Â« Appel à la résistance pour lâ™interdiction de tous les pesticides » â“ rappel : sur Internet, on a fini par préciser dans le titre : « de synthèse ». Un appel dâ™une profonde débilité (petit décryptage ici).
Câ™est là que commence à se poser un énorme problème pour la gouvernance de la France. Rien que le fait de signer une pétition selon laquelle « Nous exigeons » â“ elle exige ⓠ« de nos gouvernants » â“ donc dâ™elle-même ⓠ« lâ™interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Assez de discours, des actes »â¦
Une pétition outrancière et mensongère, qui débute par « Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant ». Qui prétend par exemple que : « Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. »
Une pétition dâ™une entité qui nâ™a eu de cesse de critiquer la gouvernance française et de dénigrer, voire diffamer, lâ™ANSES et ses dirigeants, une agence dont Mme Barbara Pompili est ministre de tutelle⦠De vilipender et dénigrer également lâ™agriculture et les agriculteurs qui nous nourrissent. Et, de temps à autre, dâ™appeler à la violence.
[18 MAI] Nous, coquelicots, serons dans les rues de #France pour marcher contre #Monsanto et consorts.
Contre ce hold-up sur notre histoire commune.
Contre le #glyphosate qui cache la forêt toxique.
Cognons ensemble sur les empoisonneurs! https://t.co/A1EoTiMwpr
â” Nous voulons des Coquelicots (@coquelicots_) April 11, 2019
Non seulement elle signe, mais elle sâ™en vante :
Je partage lâ™appel du mouvement des @coquelicots_. Pour cela, nous devons avant tout concentrer nos efforts sur la recherche et le déploiement rapide dâ™alternatives, afin de pouvoir nous passer à terme des pesticides de synthèse. pic.twitter.com/eEWZ4rjXB0
â” Barbara Pompili (@barbarapompili) September 15, 2020
Il va de soi que cette démarche a suscité un tollé sur les réseaux sociaux, à la hauteur du scandale.
En septembre 2018, le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France écrivait dans « Attaques contre lâ™ANSES : une remise en cause inacceptable de la science »
« Il est aujourdâ™hui primordial que les ministères de tutelle de lâ™ANSES en charge de la Santé, de lâ™Agriculture, de lâ™Environnement, du Travail et de la Consommation réaffirment tous leur confiance dans les travaux de lâ™agence et sâ™appuient sur ses avis scientifiques et non sur le lobbying de personnalités ou dâ™ONG environnementalistes. Celles-ci ont pris pour habitude de diffamer lâ™excellence du travail réalisé par lâ™ensemble de lâ™organisation sanitaire française (pouvoirs publics compris). Cette pression sur la science et les scientifiques est une nouvelle preuve du populisme écologique qui se développe en France et que lâ™on a vu à lâ™Å“uvre dans les débats sur la vaccination. »
Ce populisme est maintenant porté par la ministre de la Transition Écologique !
Pour quels résultats ?
Fabrice Nicolino commente dans Le Monde, dans « Quand la ministre Barbara Pompili signe une pétition réclamant lâ™interdiction des pesticides », avec en chapô un perfide mais très juste : « La ministre de lâ™Ã‰cologie soutient lâ™appel des « coquelicots » alors que le gouvernement sâ™apprête à réautoriser partiellement les néonicotinoïdes » :
« Câ™est un moment important, on sort de ce mépris épouvantable qui nous a obsédés pendant ces deux années. Le fait que la numéro trois du gouvernement accepte de contresigner notre appel, câ™est tout de même une très bonne nouvelle, et ça clôt ces deux années dâ™efforts collectifs de manière plutôt heureuse. »
Il y a aussi ce commentaire assassin de M. Yannick Jadot :
« Signer dâ™une main le retour des néonicotinoïdes alors que lâ™usage des pesticides a augmenté ces dernières années et, de lâ™autre, signer des engagements portés par les mouvements de la société civile : on dépasse les limites de la duplicité. »
Il a peut-être raison, M. Yannick Jadot. Au-delà de la duplicité, il y a bien autre chose.
Fabrice Nicolino sâ™est-il réjoui ? Sur son site, dans « Ce que les coquelicots ont vraiment dit à Barbara Pompili⦠», le ton est fort différent ! Il est dâ™abord relevé que :
« ⦠après la lecture du texte qui suit, la ministre de la Transition Écologique, sous les regards consternés de ses conseillers, a pris son stylo et signé lâ™Appel des coquelicots. »
Et ensuite ? Extraits de la déclaration :
« Nous ne pouvons plus attendre, et vous faites pourtant comme si. La crise de la vie sur Terre, et donc en France, est totale. Vous le savez, mais vous faites semblant quâ™il nâ™en est rien, préférant miser sur une carrière politique qui a fait de vous le numéro trois du gouvernement. [â¦]
Madame Pompili, vous êtes responsable. Vous êtes responsable personnellement, et nous nâ™acceptons pas les subterfuges habituels. Vous ne pouvez décemment vous abriter derrière des arguties. [â¦]
Câ™est ce droit-là que vous devez défendre contre tous ceux, si nombreux, qui nous enfoncent dans une crise sans issue. Mais vous ne le faites pas. Et pour cette raison, le mouvement des Coquelicots dépose ce 15 septembre 2020 une plainte majeure contre vous. Elle nâ™est pas pénale, elle est morale. Et fondamentale. Câ™est une plainte solennelle pour non-respect de votre propre parole. Câ™est une plainte pour non-assistance à des milliards dâ™Ãªtres vivants en danger de mort immédiate, dont le peuple des abeilles nâ™est quâ™une première ligne. Câ™est une plainte qui restera. Cette flétrissure vous suivra tout au long de votre vie. à moins que ? »
Insultée de la sorte, une ministre de la République prend sa plumeâ¦
Et au détour dâ™un entretien sur Europe 1, on apprend quâ™elle avait déjà signé « il y a quelques années ».
Au final, est-ce le summum de la duplicité comme le dit Yannick Jadot ? Du machiavélisme ?
Il sera maintenant difficile pour Mme Barbara Pompili de porter une loi qui permettra lâ™enrobage des semences de betteraves avec un néonicotinoïde pour lutter contre les ravages de la jaunisse. En fait, elle nâ™a plus sa place au gouvernement.
Très bonne remarque de @SoMabrouk sur les produits de synthèse. Et pas de réponse de @barbarapompili sur le fond.
Avant de revoir quoi que ce soit dans le modèle actuel et de se fixer des objectifs, il faut savoir de quoi on parle⦠https://t.co/S7WrH8a6yP
â” Kako (@Kako_line) September 16, 2020 Ces articles pourraient vous intéresser: « Haut commissariat au plan » : faut-il le ressusciter ? Écologie : « excellence environnementale », désastre agricole Betterave à sucre : la (non) réponse du gouvernement aux agriculteurs Agriculture bio, essayons dâ™Ãªtre objectifsâ¦
http://dlvr.it/Rgrsrw
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Covid 19 : prétexte pour entraver la circulation dans Paris ?
Par Pierre Allemand.
C’était prévisible, elle l’a fait : Anne Hidalgo avait, en son temps, proposé de nouvelles pistes cyclables destinées, «en cette période de crise du Covid-19 », à décharger les transports en commun. Aménagées sur le trajet des voitures, elles diminuaient encore un peu plus lâ™espace qui leur était réservé. Pistes cyclables temporaires, et pour la bonne cause
Mais, câ™Ã©tait « pour la bonne cause », étant naturellement sous-entendu que lâ™espace ainsi soustrait aux voitures leur serait restitué lorsque tout danger lié au virus serait écarté :
« Pour éviter la surcharge et la promiscuité des transports en commun en cette période de crise du Covid-19 et réduire la pollution, adopter le vélo pour se déplacer au quotidien peut être une solution.
Dans le cadre de son plan de déconfinement, la Ville de Paris a aménagé 50 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires provisoires. Plus dâ™une centaine de kilomètres de pistes cyclables temporaires ont également été aménagées dans les départements de la petite couronne. »
Pistes cyclables pérennisées
Mais voilà : subrepticement, ces pistes temporaires viennent dâ™Ãªtre admises au stade pérenne. Anne Hidalgo a indiqué sur Europe 1 :
« Elles seront pérennisées, on est en train dâ™y travailler, dâ™abord car elles ont montré quâ™il y a vraiment beaucoup beaucoup dâ™usagers, que le vélo est devenu à Paris vraiment un moyen de transport domicile-travail, et quâ™en plus ça aide à faire baisser la pollution. »
La rage anti-voiture de madame Hidalgo ne faiblit donc pas. Toutes les méthodes sont bonnes, y compris le mensonge, pour pourrir la vie des automobilistes et les forcer à abandonner leur véhicule.
Le procédé est dâ™autant plus efficace que les Parisiens utilisent peu leur voiture ou même nâ™en possèdent pas. Ceux qui sont punis sont donc forcément des banlieusards venus à Paris en voiture car ils ne pouvaient pas faire autrement.
Mais, me direz-vous, ils nâ™ont quâ™Ã prendre les transports en commun ! Le métro de Paris est de plus en plus confortable, et les bus peuvent maintenant circuler dans des couloirs réservés, précisément pris sur lâ™espace autrefois réservé aux voitures ! Les transports en commun, pour le « bien général »⦠ou pas
Je vais me permettre, une fois nâ™est pas coutume, de citer mon cas en exemple car il correspond précisément à deux des situations pour lesquelles la voiture est quasiment indispensable.
Jâ™habite en grande banlieue, et je vais de temps en temps diner chez lâ™un ou lâ™autre de mes enfants parisiens. Je rentre donc souvent vers une heure du matin de la capitale. Malheureusement, les lignes de métro qui fonctionnent à cette heure sont plutôt rares, et même carrément inexistantes, tout comme les trains de banlieue.
Jâ™ai terminé ma carrière professionnelle en voiture contre une pile de pont. Miraculé, jâ™en ai conservé une colonne vertébrale fracturée et une démarche hésitante. Les escaliers du métro sont malheureusement pour moi une épreuve cruelle et une prouesse. Alors, la voiture représente pour moi la seule solution viable.
Madame Hidalgo se présente, dans les deux situations que je viens dâ™Ã©voquer, comme la fringante représentante dâ™un intérêt (pas tout à fait) général contre des invisibles comme moi qui se débrouillent comme ils le peuvent, en face dâ™obstacles quâ™elle met intentionnellement sur leur route avec lâ™objectif non dissimulé de les dissuader dâ™utiliser leur véhicule.
Ce qui revient, pour moi, à ne plus pouvoir aller diner chez mon fils ou ma fille. Est-ce le résultat de lâ™insouciance, de la sottise, ou simplement celui dâ™un calcul électoral somme toute assez mesquin ? Ces articles pourraient vous intéresser: Non, le vélo nâ™est pas une alternative à la voiture ! Anne Hidalgo renforce sa politique anti-voitures avec le Covid-19 Parisiens, câ™est officiel, Hidalgo vous donne 5 ans dâ™Ã¢ge mental ! Hidalgo veut (encore !) supprimer 60 000 places de parking
http://dlvr.it/Rgrsnl
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