Écrivain et journaliste, Jacques-Marie Bourget a débuté sa carrière à la Nouvelle Revue Française de Gallimard, sous la direction de Jean Paulhan. Grand reporter à l’ORTF dont il est licencié en Mai 68, il travaille ensuite pour L’Aurore, Le Canard enchaîné, L’Express, VSD, Paris Match ou encore The Sunday Times et Bakchich.
Jacques-Marie Bourget a couvert, entre autres événements, la guerre de Six Jours, la guerre du Viêt Nam, les guerres du Liban, la guerre au Salvador, la première et la seconde Intifada, la première guerre du Golfe, la guerre d’ex-Yougoslavie et aussi de nombreux conflits en Afrique.
En 1985, il obtient le prix Scoop pour avoir révélé l’affaire Greenpeace (Rainbow Warrior). Dans cet entretien Les-Crises,il revient notamment sur les raisons du sabotage du Rainbow Warrior, sur les pressions politiques qu’il a subies au cours de sa carrière, et sur l’état du journalisme en Occident.
Edouard Vuiart (Les-Crises) : Dans votre article récemment publié sur Les-Crises, vous affirmez que « ce n’est pas pour protéger les essais nucléaires de Mururoa que le Rainbow Warrior a été neutralisé ». Pouvez-vous revenir sur les véritables raisons de cette opération des services français ?
Jacques-Marie Bourget : C’est il y a quelques mois seulement que j’ai, un peu par hasard, appris la véritable raison du sabotage du Rainbow Warrior. Cet épisode tragique également scandale d’état a deux origines.
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