lundi 30 novembre 2020

Le monde est devenu un gigantesque ghetto de Varsovie

Au moment où l’on apprend qu’il faudra bientôt monter patte blanche (sa puce ou son tatouage numérique) pour prendre l’avion, Jean nous écrit : «�Au sortir d’une sieste !… Il s’impose de plus en plus une image à mes yeux … Lire la suite →
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Offre d'emploi pour un poste de prof au collège de Samuel Paty

Le rectorat de Versailles (Yvelines) a reconnu dimanche ce « une maladresse » après la publication, vite retirée, d'une offre d'emploi pour un poste de professeur d'histoire-géographie dans le collège de Conflans-Sainte-Honorine où enseignait Samuel Paty. [...] « Deux enseignants expérimentés, titulaires et volontaires ont été nommés depuis deux semaines pour prendre en charge les élèves de Samuel Paty au collège du Bois d'Aulne », a-t-il détaillé, tout en reconnaissant que « cette annonce inappropriée » - Novembre / Éducation, Insolite, Survivalisme, Terrorisme
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Messes limitées à 30 personnes : le Conseil d'État donne trois jours au gouvernement pour modifier sa jauge

« L'association identitaire Civitas, également à l'origine de la saisine du Conseil d'État, avait souligné, samedi, que "si [l'église parisienne] Saint-Sulpice avec ses 6 170 m² ne peut accueillir que 30 personnes, cela fait 205 m² par personne alors qu'on est à 8 m² pour les commerçants". » (France Info) L'Église se réveille. Il est vrai que la jauge imposée par l'exécutif ressemblait plus à une mesure christianophobe qu'à une mesure de protection publique, les Français s'entassant dans les supermarchés - Novembre / Politique, Justice & Droit, Tradition, Christianisme, Démographie
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dimanche 29 novembre 2020

ONU – USA, OTAN, Turquie, Israël… un même combat pour le pillage et la poursuite de la guerre terroriste en Syrie

Au Conseil de Sécurité réuni le 25 novembre dernier pour examiner les situations politique et humanitaire en Syrie, « les divergences de vue sur l’impasse du processus constitutionnel et la persistance de la crise humanitaire en Syrie » n’ont toujours...
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VIDEO - Klaus Schwab, big boss du Grand Reset, nous alerte sur une imminente attaque nucléaires

Ce qui va nous tomber sur la tête... Schwab ne nous prévient pas d’une menace extérieure par souci de responsabilité, il nous donne la suite du programme du Grand Reset. Le virus du covid19 devient virus informatique (c’est lui qui décide, notre avis...
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Les services de renseignement américains ont accusé Israël d’avoir tué un physicien nucléaire iranien

Les services de renseignement américains accusent Israël d’avoir tué le physicien iranien, l’un des fondateurs du programme nucléaire iranien, Mohsen Fakhrizadeh. Rapporté par le New York Times. Selon la publication, un responsable américain et deux responsables...
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samedi 28 novembre 2020

Alexandre Langlois, policier et lanceur d’alerte « quitte la Police nationale » et se demande si celle-ci est devenue « une milice au service de [l’] autoritarisme »

« Je quitte un métier que j’aimais, car vous avez fini de dénaturer la noble mission pour laquelle je m’étais engagé. Je quitte la Police nationale pour les mêmes raisons que j’y suis entré: la défense des libertés individuelles et de l’intérêt général....
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Hécatombe : Une centaine de dauphins-pilotes meurent échoués en Nouvelle-Zélande

Les autorités néo-zélandaises ont eu l’horreur de découvrir près d’une centaine de dauphins-pilotes morts sur les côtes des îles de Chatham. Pour l’instant, on ignore ce qui a causé la mort de ces animaux, et ce, malgré le fait qu’il y ait déjà eu un...
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Démission de Dominique Martin, Directeur Général de l’ANSM. Scandale de trop, Remdesivir, hydroxychloroquine ou Rivotril?

Une annonce parue ce 27 novembre qui n’a pas été commentée par le ministre de la Santé L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) annonce la démission de son directeur général Mr Dominique Martin « à sa demande ». La...
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vendredi 27 novembre 2020

Open Society Soros et Microsoft de Bill Gates financent le Conseil de l'Europe ? par Pierre Duval

Open Society Soros et Microsoft de Bill Gates financent le Conseil de l'Europe ? Dans un article, Valeurs Actuelles, indique que le président de l'European Center for Law and Justice, le docteur en droit Grégor Puppinck, dénonce la perméabilité du Conseil de l'Europe aux financements privés. Le magazine, se faisant le porte-voix de l'expert juridique, nous met en garde sur l'indépendance politique de cette organisation mais aussi sur d'autres instances internationales dont celle qui ordonne aux gens comment vivre, respirer, voir leurs parents. On apprend que Grégor Puppinck a révélé, il y a six mois le scandale George Soros à la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) et que maintenant il dénonce le rôle du financier au Conseil de l'Europe dont dépend la CEDH car, comme l'indique le magazine, ce dernier « a lui-même été financé par l'Open Society et Microsoft ». Grégor Puppinck explique qu' « à la lecture des rapports financiers annuels du Conseil de l'Europe, il apparaît que l'Open Society de George Soros et Microsoft de Bill Gates sont les deux plus gros donateurs privés de l'organisation » et que ces deux groupes « ont donné respectivement au Conseil de l'Europe près de 1 400 000 euros entre 2004 et 2013 et près de 690 000 euros entre 2006 et 2014 ». On apprend que « l'Open Society soutient par ailleurs des initiatives du Conseil de l'Europe, notamment l'Institut européen des arts et de la culture roms » et que pour masquer ces financements, « depuis 2015, il n'y a plus trace de ces financements directs », mais qu' « en revanche, le Conseil de l'Europe a institué un fond spécial pour recevoir de telles contributions volontaires extra-budgétaires ». L'expert en droit souligne la gravité de l'affaire car « il est étonnant qu'une organisation politique intergouvernementale soit ainsi perméable aux financements privés ». Toujours selon le juriste, « un député du Conseil de l'Europe a saisi le comité des ministres à ce sujet pour demander aux 48 ambassadeurs qui le composent que soient rendus publics tous les documents relatifs à ces financements ». L'OMS, l'Onu, la Cour pénale internationale, aussi. A la question de savoir si nous avons là une mise en cause du financement des instances internationales par quelques grandes ONG et fondations, Grégor Puppinck répond qu' « il est vrai que le problème ne se pose pas seulement pour le Conseil de l'Europe, mais aussi pour la Cour pénale internationale qui a reçu 115.000$ de l'Open Society en 2017, et plus encore pour l'OMS et même pour l'ONU ». On apprend même la confirmation que « la Fondation Gates est le deuxième financeur de l'OMS après les Etats-Unis, avec un versement de 530 millions de dollars en 2019 ». Ce point de financement montre le manque d'autonomie de l'institution car « 80% du budget de l'OMS repose sur des contributions volontaires », montrant bien que l'OMS sera, donc, dans ces décisions dépendante de ses financiers, prouvant la privatisation de l'instance entre les mains de certains financiers. Valeurs Actuelles nous fait savoir que cela touche aussi les gouvernements : « C'est-à-dire sur les dons de fondations et de gouvernements ». Le juriste, lui, confirme que « ce mode de financement met évidemment en cause l'indépendance politique de ces organisations ». Il en rajoute en disant que « ces grandes organisations internationales sont des cibles de choix pour qui veut exercer une influence politique globale, car elles ont un pouvoir considérable, mais des ressources financières inférieures à leurs ambitions » et que « ces organisations sont donc vulnérables aux ''milliardaires philanthropes'' qui cherchent à exercer une influence politique globale ». En effet, « cette influence politique peut s'exercer, vous l'aurez noté, sans aucun recours aux mécanismes et aux contrôles démocratiques », « pour préserver ou restaurer l'indépendance de ces grandes organisations internationales, il est donc impératif d'examiner et de clarifier leurs modes de financement », exige-t-il. De grandes ONG forcent les portes. Nous assistons donc à l'existence d'un système bien rôdé qui permet à de grandes ONG de rentrer dans les organisations internationales. Le président de l'European Center for Law and Justice raconte que « nous observons non seulement un phénomène d'entrisme, mais aussi de collusion qui peut s'expliquer lorsque l'on considère la puissance financière de ces ONG », en rappelant que « l'Open society a été dotée de 32 milliards de dollars qu'elle a reversés et investis dans le secteur des droits de l'homme, des média et de la politique depuis 1984 » et que « le problème ne se limite pas à l'Open Society » car « il concerne aussi d'autres grandes fondations privées, telles que Gates, Ford ou Oak ». L'homme de loi s'appuie sur « le récent livre de Gaétan Cliquennois sur la privatisation des droits de l'homme (Cambridge, 2020) pour argumenter. D'ailleurs, par Valeurs Actuelles, https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/monde/comment-lopen-society-de-george-soros-et-microsoft-de-bill-gates-financent-le-conseil-de-leurope-125967 on apprend que « l'ancien secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjørn Jagland, parlait de George Soros comme de son « bon ami », tandis que le Commissaire aux droits de l'homme, Nils Muižnieks, fut directeur des programmes ». Pierre Duval 26 novembre 2020
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Covid-19 : un revenu mensuel minimum de 900 euros pour les travailleurs précaires (Le Parisien.fr)

Confirmant une annonce de la ministre du Travail Elisabeth Borne, Jean Castex a précisé ce jeudi midi le montant de cette « aide exceptionnelle » lors de sa conférence de presse sur l’allègement du confinement. Le 26 novembre 2020 à 08h57, modifié le 26 novembre 2020 à 13h43 Même si les chiffres du chômage connaissent une légère amélioration, la situation des travailleurs précaires qui enchaînent les contrats courts coupés par des périodes de chômage ou encore les jeunes se retrouvent avec la crise dans des situations parfois très compliquées. LIRE AUSSI > Emploi des jeunes : l’inquiétude de la génération Covid Lors de dernière intervention, Emmanuel Macron a promis une mesure exceptionnelle pour les extras, les saisonniers, les travailleurs précaires dont les revenus ont chuté. La réponse du gouvernement devrait bientôt se mettre en place. Dans les Échos, Élisabeth Borne, la ministre du Travail annonce l'instauration d'une aide exceptionnelle. « Les demandeurs d'emploi qui tirent un revenu de contrats courts sont en grande difficulté. Il est important de comprendre que cela concerne des secteurs très différents. J'ai proposé au Premier ministre l'instauration d'une aide exceptionnelle, ciblée sur des personnes qui travaillaient significativement avant la crise même s'ils alternaient période de travail et de chômage, pour leur garantir un revenu de remplacement mensuel minimal », explique-t-elle dans le quotidien économique. « Une réponse exceptionnelle pour les 400.000 personnes » Dans le détail, Jean Castex, lors de sa conférence de presse afin d'expliquer les détails de la mise en place du confinement allégé à partir de samedi, a livré le montant de ces « aides exceptionnelles » pour les travailleurs précaires, saisonniers, intermittents ou extras, qui « travaillaient beaucoup » l'an dernier, avec une « garantie de ressource de 900 euros par mois » jusqu'en février 2021. « Il s'agit d'une réponse exceptionnelle pour les 400.000 extras de la restauration, […] les permittents de l'événementiel ou d'autres secteurs inscrits à Pôle emploi », a déclaré le Premier ministre, Elisabeth Borne précisant lors de cette conférence de presse que l'aide concernera « ceux qui ont travaillé plus de 60% du temps en 2019 ». Un coup de pouce pour les jeunes Concernant plus particulièrement les jeunes, la ministre du Travail était notamment revenue sur le déploiement du Plan jeunes. « Ce plan se déploie très bien. Sur octobre, 923.000 jeunes ont été embauchés, soit le même nombre que l'année dernière. Les intentions de recours à la prime à l'embauche d'un jeune (jusqu'à 4000 euros, NDLR) font l'objet à ce stade de 128.000 demandes : près de sept sur dix en CDI, une sur cinq en CDD de 3 à 6 mois et le reste en CDD de 6 à 12 mois. S'y ajoutent les 172.000 demandes de l'aide pour l'embauche d'un apprenti (jusqu'à 8000 €, NDLR). Malgré le second confinement, je pense que nous allons battre le record de 353.000 contrats d'apprentissage signés en 2019 dans le secteur privé », se félicite-t-elle. LIRE AUSSI > Covid-19. Emploi, aides d'urgence... les mesures annoncées pour les jeunes face à la crise Jean Castex a notamment annoncé la création de 20.000 jobs étudiants pour les étudiants décrocheurs, le doublement des aides d'urgence versées par les Crous, le renforcement du plan « Un jeune, une solution » et un dispositif d'accompagnement spécifique pour la recherche d'un premier emploi, avec le retour d'une aide financière à la recherche d'emploi jusqu'à 500 euros par mois. Source(s) : Leparisien.fr via Insolentiae.com � Informations complémentaires : Crashdebug.fr : Comment faire payer la crise aux pauvres ! (Trouble Fait) Crashdebug.fr : La crise permanente (Marc Chesney)
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Avenir lycéen : témoignage exclusif sur la corruption syndicale, la Justice et la presse

Avenir lycéen : témoignage exclusif sur la corruption syndicale, la Justice et la presse En France, une organisation lycéenne aurait été créée par le ministère de l’Education nationale. Cette organisation percevrait des subventions publiques. C’est tout ce que les médias du système ont trouvé comme scoop et manœuvre de diversion. Ainsi, la presse de l’oligarchie, Libération et Mediapart en tête […]
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jeudi 26 novembre 2020

Quand la démocratie devient un complot… L'AFP accuse France Soir de complotisme, le journal répond

L'AFP s'en prend également à WikiStrike, ce pourquoi nous soutenons France Soir et avec lui, la démocratie qui s'éteint. TRIBUNE : ...Il est de ces phrases qu’il vaut mieux ne pas finir. Pour ne pas consommer la rupture, pour ne pas que ce droit de réponse...
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PICOUZE BOY - Le « Monsieur Vaccin » de Macron est un ancien lobbyiste de Big Pharma

"Picouze boy" est arrivé « Je ne rendrai pas la vaccination obligatoire »… a promis Macron hier soir. Bah oui Pinocchio, mais tu vas tellement pourrir la vie des non-vaccinés que tu comptes bien les contraindre tous à se faire piquer… « Mais quelle mouche...
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Remdesivir – Comment le laboratoire Gilead a floué l’UE

L’OMS vient d’écarter l’antiviral de Gilead de la liste des traitements du Covid-19. Une décision motivée par les résultats provisoires de l’étude internationale Solidarity. Des résultats, mauvais pour le remdesivir, dont avait connaissance le laboratoire...
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mercredi 25 novembre 2020

La Chine toutes voiles dehors vers 2049

Si le monde reste encore embourbé dans la COVID 19 et ses conséquences néfastes sur le système de santé, l'économie et l'emploi, la Chine est déjà repartie. Une situation qui a elle seule devrait faire réfléchir nos dirigeants et les inciter à des changements économiques profonds. Le 13e plan quinquennal – 2016 – 2020 – touche à sa fin. L'heure pour la Chine d'examiner ce qui a été, en effet, accompli et de fixer un nouvel horizon. C'est ce qu'a fait la 5e session plénière du XIXe Comité central du Parti (...) - Actualités / Contenu frais, Christine Bierre, Stratégie, Texte, Monde, Important, Planification, Grands projets, Crédit public, Nouvelle route de la soie, Industrie, GrandsProjets
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La disparition des droits fondamentaux de la Constitution allemande voté au Bundestag

30 ans après la chute symbolique du mur de Berlin, exactement un mois après la journée de l’unité allemande du 3 octobre, l’Allemagne, via des députés de la majorité (CDU) (SPD), a présenté « un projet de troisième loi pour la protection de la population...
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Le Mr Vaccin du gouvernement était le lobbyiste du Big Pharma… (Lecourrierdesstrateges.fr)

Louis-Charles Viossat � Éric Verhaeghe  8 heures ago 6 min read Emmanuel Macron a choisi son "Monsieur Vaccin", qui doit rassurer le public sur la campagne obligatoire qui se prépare. Et, en matière de réassurance, d'apaisement, et de confiance, le choix qui est fait confond par son ingéniosité et sa pertinence. Ce devrait être un ancien inspecteur général des affaires sociales qui prendrait cette charge, Louis-Charles Viossat, dont nous donnons une capture d'écran du CV publié sur Linkedin ci-dessous. Comme on le voit, Viossat s'est beaucoup occupé du lobbying en faveur du Big Pharma. Il a notamment dirigé le lobbying du laboratoire américain Abbott, devenu Abbvie, pendant près de 5 ans. De façon très révélatrice, la presse mainstream a fait l'impasse sur ces étapes importantes dans une carrière également marquée par la gestion de la canicule. Mais que cherche Emmanuel Macron ? Mais quelle mouche a bien pu piquer Emmanuel Macron, en choisissant l’ancien lobbyiste d’un grand laboratoire pharmaceutique américain pour rassurer les Français sur la campagne de vaccination qui se prépare ? On ne pouvait imaginer choix moins judicieux, plus polémique, plus inefficace que celui-là… Si l’on ajoute à ce parcours brillantissime le passage que Louis-Charles Viossat a fait au cabinet du ministre de la Santé au moment de la canicule, puis au cabinet du Premier Ministre au moment du CPE… on s’interroge sur les risques qu’Emmanuel Macron prend dans la conduite d’un dossier qui pourrait se révéler très vite explosif. Viossat, le Mr Vaccin qui faisait le lobbying mondial d’Abbott Nul besoin de beaucoup chercher dans les recoins de sa carrière pour savoir ce que tout le monde sait, puisque l’information est publique : Louis-Charles Viossat a été, par deux fois dans sa carrière, lobbyiste pour le Big Pharma. La première fois, en 2001, avant d’intégrer le cabinet du ministre… de la Santé ! où il aura affaire avec des questions de médicament, notamment l’un d’entre eux appelé le… Mediator ! (décidément, Emmanuel Macron a eu le nez creux en le choisissant), Viossat a été en charge du lobbying pour le laboratoire Lilly. Il avait occupé ces fonctions après un passage à la Banque Mondiale, où il était spécialiste de santé publique pour l’Extrême-Orient et le Pacifique.  Après son passage au cabinet de Villepin, entre 2005 et 2007, où il s’occupait de santé et d’emploi, avec la brillante réussite qu’on connaît sur le CPE, Viossat a fait un passage de 2 ans à Genève comme ambassadeur en charge du SIDA. Puis il a rejoint le laboratoire Abbott pendant plus de cinq ans où, selon son propre aveu, il était chargé de lobbyer la Commission européenne, mais aussi les gouvernement américain et européens, au besoin sous l’étiquette d’organisations financées par l’ensemble du Big Pharma.  Voilà un CV idéal, vraiment pour redonner confiance aux Français en matière de vaccination, alors que 80% des personnes interrogées par un sondage que nous évoquions hier ont peur de passer à la casserole avec ces vaccins qu’on nous propose à la va-vite.  Des conflits d’intérêt que Viossat connaît parfaitement Au demeurant, Louis-Charles Viossat lui-même est parfaitement conscient de la difficulté de concilier ce parcours d’un mercenaire au service du Big Pharma avec une défense de l’intérêt général supposée inspirer respect et sérénité aux Gaulois réfractaires que nous sommes.  Ainsi, Viossat, en 2011, avait été auditionné par la Commission d’Enquête du Sénat consacrée au Mediator. Feu le sénateur Autain (oncle de Clémentine Autain, le monde est petit…) l’avait alors interrogé sur ses conflits d’intérêt. Voici l’extrait de cette discussion : M. François Autain, président. – Nous avons souhaité entendre M. Louis-Charles Viossat, inspecteur général des affaires sociales, parce qu’il a été directeur de cabinet de M. Mattei, ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées de 2002 à 2004, que nous avons déjà reçu. Cette audition, qui est publique et ouverte, sera diffusée sur le site du Sénat et sur Public Sénat. Vous n’êtes plus, je crois, dans la fonction publique ? M. Louis-Charles Viossat, ancien directeur du cabinet du ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées. – Membre de l’inspection générale des affaires sociales (Igas) depuis 1992, j’ai été mis à la disposition du ministère des affaires étrangères et ambassadeur de 2007 à 2009. Je suis actuellement en disponibilité et j’exerce les fonctions de directeur des affaires gouvernementales pour l’Europe d’Abbott, un groupe qui produit des traitements, des dispositifs médicaux et des spécialités pharmaceutiques. Lorsque Jean-François Mattei m’a proposé de diriger son cabinet en 2002, j’avais passé trois ans à la Banque mondiale, aux Etats-Unis, avant de rejoindre la filiale française du laboratoire pharmaceutique américain, Lilly. M. François Autain, président. – Déjà ? M. Louis-Charles Viossat. – J’ai demandé à l’époque au ministre d’être déchargé des décisions concernant les médicaments. Ces questions ont été traitées par Jacques de Tournemire, conseiller technique chargé du médicament, et par le ministre lui-même. M. François Autain, président. – Auriez-vous pu être membre du cabinet du ministre actuel qui a fixé des règles très strictes en ce qui concerne les liens d’intérêt ? M. Louis-Charles Viossat. – Je ne me suis pas posé la question. J’avais demandé à ne pas traiter ces questions, à être déchargé des relations avec les laboratoires pharmaceutiques pour éviter toute suspicion et garantir l’impartialité des décisions du ministre. Cela a été suffisant. Au cours de cette période, je n’ai donc jamais été informé ni saisi de la moindre question concernant le Mediator. Voilà donc un haut fonctionnaire parti pantoufler dans un laboratoire pharmaceutique, parfaitement conscient des risques qu’il fait courir à son institution en exerçant des fonctions publiques proches de celles qu’il a exercées dans le privé.  Lobbyiste et haut fonctionnaire, c’est la même chose ? Derrière cette affaire relativement stupéfiante (car on ne comprend pas pourquoi Emmanuel Macron se fourre dans ce genre d’impasse politique à quelques mois de sa réélection), c’est tout le sujet de la prise de pouvoir par une élite administrative qui a perdu le sens de l’intérêt général qui est mis en exergue.  Car que peut-on retenir de la carrière de Louis-Charles Viossat, sinon qu’elle ressemble à celle de tant de hauts fonctionnaires qui se considèrent comme personnellement dépositaires de l’intérêt général et par avance absous de toute critique sur le mélange des genres qu’ils produisent au jour le jour ? Pour progresser, on rentre dans un cabinet ministériel, on flatte le ministre, et au besoin on l’envoie dans le mur par des conseils mal avisés. Viossat était aux manettes au moment de la désastreuse gestion de la canicule, il en est sorti directeur général de l’URSSAF. Il était aux manettes au moment du redoutable CPE qui a coûté sa carrière politique à Dominique de Villepin, il en est sorti ambassadeur à Genève, selon la bonne règle qui veut que l’administration récompense toujours ceux qui échouent, et leur dresse une statue glorieuse.  Fort de ce palmarès, Viossat a mis son carnet d’adresses au service du Big Pharma, dont la compatibilité avec l’intérêt général reste à prouver. Et en récompense de ce glorieux passage qui l’a emmené ensuite dans des fonctions secondaires (il ne déclare aucune affectation depuis 2019, ce qui laisse à penser qu’il était payé à rester chez lui…), il est désormais choisi pour rassurer les Français sur les bienfaits du Big Pharma, dont il a été le mercenaire.  On voudrait prouver aux Français que la haute administration s’est transformée en aristocratie incompétente mais inexpugnable, qui vit sur le dos des Gaulois réfractaires comme la vérole sur le bas clergé, qu’on ne s’y prendrait pas autrement.  Abonnez-vous à notre newsletter Rester libre ! Source : Lecourrierdesstrateges.fr
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mardi 24 novembre 2020

Espagne: 3000e d'amendes pour les réfractaires au vaccin du covid 19

Tout s’accélère ... Vaccination obligatoire : en Espagne, 3.000 euros d’amende pour toute personne qui refuse de se faire vacciner. La communauté autonome de Galice, en Espagne, a présenté une nouvelle loi sanitaire visant à infliger une amende de 3.000...
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Netayahu et Pompeo en Arabie Saoudite à Neom

La rencontre semi-secrète du 22 novembre 2020 entre le Roi Mohamed Ben Salmane d’Arabie Saoudite, le Premier ministre israélien Benyamin Netayahu et le Secrétaire d’État US Mike Pompeo dans la future méga-cité de Neom (Nord-Ouest de l’Arabie) n’a pas...
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Retour à Athènes par Jean-Paul Brighelli

Retour à Athènes On s'est souvent gaussé du discours de Jules Ferry à l'Assemblée, le 28 juillet 1885. Affirmer : « Il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures… » sonne mal à nos oreilles de droits-de-l'hommistes persuadés qu'il y a une dignité égale de toutes les races et de toutes les civilisations. Si sur le premier point cela va de soi — il n'y a pas de race inférieure, quoi que vous mettiez sous le mot « race » —, il n'en est pas de même en ce qui concerne le second. La formule de Samuel Huntington, le « choc des civilisations », remonte à 1996. Elle a été maintes fois critiquée par les belles âmes, sauf qu'elle s'est révélée, au fil des guerres effectives et des attentats, d'une redoutable clairvoyance. La mondialisation amène en contact immédiat des régimes, des civilisations et des croyances qui se sont ignorées pendant des siècles, parce que l'éloignement géographique interdisait de fait le contact. Mais voilà, deux clics d'ordinateur mettent aujourd'hui le Pakistanais le plus rétrograde à portée de kalachnikov de n'importe quel caricaturiste français, qu'il vilipende instantanément et brûlerait volontiers dans un grand pogrom de ses œuvres. D'aucuns nous préviennent alors qu'il faut ménager les susceptibilités de ces gens-là, faire preuve de tact, ne pas offenser leurs superstitions, etc. Jean-Michel Delacomptée, écrivain très estimable (Notre langue française — 2018 — est un bon livre, même si son auteur, soucieux de plaire aux Académiciens qui l'ont couronné, ne rentre guère dans le détail de cette langue en lambeaux enseignée dans nos écoles, grâce à une habile politique pédagogique) vient de se fendre sur le sujet d'un article intéressant dans le Figaro du 14 novembre. Soucieux de défendre la chèvre et le chou, le couscous et le cassoulet, il évoque l'ombre de Jules Ferry pour relativiser notre belle ambition d'universaliser les valeurs sur lesquelles s'est fondée notre République : « Défendre la liberté de conscience dans les pays de confession musulmane représente une tâche d'une extraordinaire difficulté. Blasphème, apostasie, contestation de la parole coranique y suscitent opprobre, procès, prison, crimes de sang. Penser que l'on peut, en republiant les caricatures dans le cadre du procès des attentats de janvier 2015, opposer la grandeur de la liberté de conscience à l'obscurantisme qui ronge ces pays relève de la même illusion que celle qui conduisit les Etats-Unis à tenter d'imposer par la force la démocratie en Irak. Vient aussi à l'esprit l'exemple de la IIIe République qui, alléguant un souci d'authentique humanisme, prétendit apporter aux peuples « moins avancés » les lumières de la civilisation. » Et de résumer : « L'universalisme de nos valeurs fait à juste titre notre fierté, mais il nous leurre. » De là à conclure que nous devrions ménager les susceptibilités de gens qui nous achètent des Vache-qui-rit et des Mirages, il n'y a qu'un pas. Sauf que de la précaution à la soumission, il n'y a aussi qu'un pas. Les Athéniens du Ve siècle ne prétendirent jamais imposer leur mode de vie aux Perses — il faudra attendre l'ambition d'Alexandre pour en arriver là, et surtout le délitement de l'empire du Grand Roi. Ils appelaient « barbares » ceux qui ne partageaient ni leur langue, ni leurs coutumes. Le mot n'avait rien de péjoratif en soi, c'était une distinction géographico-linguistique, à une époque où Ninive ou Babylone étaient juste de beaux noms vagues, à des distances prodigieuses — pas des réalités déboulant sur l'écran de l'ordinateur ou sous le couteau des assassins. De même, ils avaient baptisés « métèques » les citoyens qui n'étaient pas d'extraction athénienne, et auxquels ils refusaient les droits des citoyens. Peut-être faut-il en revenir à Athènes. Comprendre que les pays qui nous abreuvent d'injures sont juste des barbares. Que ceux qui chez nous les imitent, et que nous avons importés en grand nombre, le sont aussi. Qu'il faut un bon bout de temps pour qu'un barbare d'importation devienne citoyen français de plein droit — et nous devrions peut-être réintroduire des distinctions entre habitants de l'Hexagone, selon l'acquisition des Lumières sur lesquelles est fondée notre civilisation : j'avais tenté d'expliquer cela en écrivant Voltaire ou le jihad. Lis l'Encyclopédie, récite le Dictionnaire philosophique, adhère au discours des Lumières, ou résous-toi à n'avoir qu'un statut de métèque athénien – littéralement, « celui qui a changé de résidence ». Tant que tu n'épouses pas les valeurs de notre civilisation, ne t'étonne pas que nous rejetions la greffe. Les Allemands n'ont pas de ces pudeurs de vierges. Leurs Turcs d'importation restent des Turcs longtemps. Ça ne les empêche pas d'œuvrer à la grandeur de l'Allemagne. Respecter les croyances, en ces temps d'exacerbation des passions, revient très vite à respecter des fanatismes — et aucun fanatisme ne peut être accepté dans une France des Lumières. C'était le sens de l'intervention célèbre du comte de Clermont-Tonnerre en décembre 1789, à propos des Juifs : « « Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus ». La création par Napoléon du Consistoire en 1808, qui permit l'intégration pacifique de tant d'Israélites qui étaient persécutés en raison de leur religion, s'inscrit dans cette optique. Il est inconcevable que nous acceptions — et il n'est pas trop tard, tant que la démographie ne crée pas une situation irréversible qui nous ferait basculer dans la tyrannie des barbares — la constitution de « communautés » faisant pratiquement nation dans certaines périphéries urbaines. Inconcevable que l'Ecole, qui devrait être le berceau commun d'où émergent tous les citoyens français, se soit résignée à tolérer des discours séparatistes, voire criminels. Si nous n'avions pas laissé des pédagogues en mal de démagogie instaurer, depuis la loi Jospin (1989), le droit des élèves à proférer des insanités, nous ne verrions pas des gosses de 15 ans vendre leur prof d'Histoire à un assassin pour une poignée de cacahouètes. Oui, il y a des barbares dans nombre de pays. S'ils ont envie de se soûler de sables et de corans, à leur guise. L'époque où nous avions l'illusion de pouvoir les éduquer aux Lumières est bien passée, et le colonialisme n'a jamais apporté que des rancœurs mal digérées : pensez, nous les avons guéris de la fièvre jaune, de la malaria, de l'esclavage, du tribalisme, et autres joyeusetés qui constituent le fond de leur civilisation — aussi respectables, à distance, que celle des Perses pour les Athéniens. Quant à ceux qui sont aujourd'hui présents sur le sol français, il faut les intégrer. Cesser de prétendre que la démocratie nous impose de respecter leurs superstitions. Justement, comme je l'expliquais il y a peu, la démocratie n'est pas la république. Alors, « Français, encore un effort si vous voulez être républicains » — et cessez de plaindre ou même de « comprendre » ceux qui encensent les égorgeurs. Eduquons-les, ou rejetons-les. Jean-Paul Brighelli 23 novembre 2020 Bonnet d'âne Les sots sont ici-bas pour nos menus plaisirs
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lundi 23 novembre 2020

Deux nouvelles souches du COVID découvertes qui pourraient rendre les vaccins complètement inutiles

Et si toutes les hypothèses que les gens font sur cette pandémie de COVID étaient complètement fausses ? Lorsque Pfizer a annoncé qu'il avait mis au point un vaccin efficace contre la COVID, le monde entier s'est réjoui. Et quand Moderna a annoncé qu'il...
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rapport d’expertise du Dr Christian VELOT, généticien moléculaire, concernant les nouveaux vaccins anti Covid-19 – dits à ARN

Voici le rapport d’expertise du Dr Christian VELOT , généticien moléculaire à l’Université Paris-Saclay et Président du Conseil scientifique du CRIIGEN, concernant les nouveaux vaccins anti Covid-19 – dits à ARN – comme celui de Moderna ou Pfizer par...
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Ecouter Attali pour savoir comment l'Algérie va perdre la Mosquée de Paris Par Mohamed K

Jacques Attali veut faire financer les imams par la communauté juive. D. R Ecouter Attali pour savoir comment l'Algérie va perdre la Mosquée de Paris . – Pour comprendre pourquoi le lobby sioniste s'emploie à récupérer la Grande Mosquée de Paris et à détruire toutes les autres institutions religieuses pour faire de Chams-Eddine Hafiz et de son fébrile porte-voix les seuls interlocuteurs du pouvoir politique français, il faut écouter les déclarations du théoricien du Parti socialiste. Pour l'économiste Jacques Attali, tout est question de chiffres, de statistiques, de courbes. Mais son intervention devant la communauté juive de France éclaire un pan du plan que le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) est en train de mettre en place pour « phagocyter » les musulmans de France après les avoir divisés. « Nous sommes aujourd'hui dans une période où il y a cinq ou six millions de musulmans en France, c'est une chance pour la France et il faut considérer cela aussi comme une chance pour le judaïsme français et non pas comme une menace », a souligné l'ancien conseiller de François Mitterrand. « Nous aurons, un jour, trois millions de juifs et cinquante millions de musulmans en Europe, que faire face à cela, sinon tout faire pour que cette relation soit une relation positive et non une relation antagoniste ? » s'interroge et répond en même temps Jacques Attali, selon lequel « l'identité juive est d'abord une identité qui se construit dans son rapport à autrui, c'est-à-dire dans son rapport à ce qu'elle peut apporter aux autres ». Il explique : « Je pense que nous avons, nous juifs de France, une responsabilité très particulière qui est la responsabilité à l'égard des autres minorités. Nous sommes arrivés ici les uns les autres dans des conditions plus ou moins faciles, certaines difficiles, certaines faciles, nous savons ce que ça signifie d'être considéré comme étranger, comme des gens mal acceptés, nous devons à tout prix aider les autres. Et, d'abord, je crois qu'il est de notre responsabilité d'aider à concevoir un rapport à l'islam qui soit différent. » Jacques Attali appuie son approche par le fait « que ça va nous aider en France et parce que ça nous donnera un rôle pour aider à concevoir le rapport entre Israéliens et Palestiniens ». « Il nous importe, il est fondamental, a-t-il souligné, pour la survie d'Israël que l'entente ait lieu là-bas et ici [en France], je pense qu'il est d'une très grande responsabilité de la communauté juive de France de faire en sorte de jouer un rôle dans l'intégration des communautés musulmanes. » « Il n'y aura naturellement pas d'intégration de la communauté musulmane si les musulmans ne font pas ce qu'il faut. Aujourd'hui, ils sont dans une situation très différente de la communauté juive », précise-t-il, en ajoutant que « la communauté juive a bénéficié à la fin du XIXe siècle et même au début du XXe siècle du fait qu'elle avait une bourgeoisie qui a pu prendre immédiatement en main cette intégration, en créant des écoles, des associations, des organisations de travail qui ont pu organiser une sorte d'autogestion de l'intégration sociale ». C'est à ce travail, justement, que Jacques Attali invite ses coreligionnaires. « Il n'y a pas de bourgeoisie musulmane, il est donc important d'aider à la créer, de faire en sorte qu'elle se crée, et créer les conditions pour que le dialogue judéo-musulman aide à ce renforcement. » « Cela ne veut pas dire qu'il faille se substituer à la puissance publique, cela signifie qu'il importe à la communauté juive de jouer un rôle. En Angleterre, par exemple, la communauté juive finance des imams pour éviter que des imams trop radicaux viennent d'ailleurs », suggère-t-il, en révélant le fond de sa pensée : « La communauté juive de France devrait en faire autant. » Jacques Attali rappelle, alors, dans ce sillage, le financement par des membres de la communauté juive d'entreprises créées par des jeunes musulmans des banlieues. « Une condition fondamentale pour créer du bien-vivre en France pour les juifs », clame-t-il sous les applaudissements d'une assistance favorable à sa démarche. On comprend mieux les dernières prises de position de la Grande Mosquée de Paris et les tribunes ouvertes en long et en large à son nouveau recteur dans les médias dominants, à l'instar du Monde, de L'Express et du Point, entre autres, pour vendre un islam de France soumis au puissant lobby sioniste qui aura à « affronter clairement le fait que la population juive est de plus en plus minoritaire, faible et en voie de disparaître », dixit Jacques Attali. Mohamed K 21 novembre 2020
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dimanche 22 novembre 2020

La lutte des États-Unis d'Amérique vers un nouveau paradigme civilisationnel

Le corps politique étasunien frémit au lendemain de cette élection. Le mécontentement face à notre modernité hyper-monétarisée et inéquitable explose. Les gens se sentent écrasés, leur humanité amputée : « Je suis né à la fin de la Génération X [1965-1980]… et j'ai grandi dans une ville de classe moyenne. La vie était belle… Notre maison était modeste, mais nous allions en vacances, nous avions 2 voitures… J'ai grandi en pensant qu'être Américain était le plus beau cadeau… En tant qu'adulte, j'ai pu voir le monde dans lequel j'ai grandi tomber en ruine. J'ai vu notre monnaie et notre économie se corrompre de façon éhontée, au-delà de toute rédemption. J'ai vu mon mari se lever à une heure impossible chaque jour et rentrer à la maison avec le dos endolori qui nous espérons tiendra assez longtemps pour qu'il puisse vieillir en un seul morceau. En dehors des chaussures, des chaussettes et des sous-vêtements, presque tout ce que ma famille porte a été acheté d'occasion. Nous n'avons pas de téléphone portable… Nous ne mangeons presque jamais au restaurant. Ce que je viens de décrire, c'est la vie avec 60 000 $ par an sans s'endetter. Nous, les travailleurs, nous sommes seuls. Nous travaillerons jusqu'à notre mort, parce que la sécurité sociale pour laquelle nous avons été obligés de cotiser nous a également été volée. J'ai vu l'assurance maladie de ma famille être vidée de sa substance et détruite. J'ai vu l'éducation, qui était déjà sommaire quand j'étais enfant, devenir une plaisanterie à base de mathématiques totalement non mathématiques, d'étoiles d'or pour tous et d'anti-américanisme dégoûtant. Ma famille a pris un énorme coup financier car je reste à la maison pour scolariser notre enfant. Je suis resté assis et j'ai tenu ma langue car on m'a traité de déplorable et on m'a traité de raciste, de xénophobe, d'idiote et même de « mauvaise personne ». On m'a dit que j'avais des privilèges, que j'avais des préjugés inhérents à la couleur de ma peau, et que mon mari et mon père bien-aimé faisaient partie d'un patriarcat horrible. Rien de tout cela n'est vrai, mais si j'ose en parler, cela sera utilisé comme preuve de mon racisme et de ma fragilité blanche. Et maintenant, j'ai vu des gens qui me haïssent et qui haïssent les miens – et qui appellent à notre destruction de manière flagrante et ouverte – voler l'élection et ensuite nous narguer – et nous dire qu'elle était honnête et juste. J'en ai fini. Ne me demandez pas de m'engager au drapeau, ou de saluer les troupes, ou de tirer des feux d'artifice le 4. C'est une blague tordue et déchirante, ce cadavre gonflé et méconnaissable d'une république qui fut autrefois la nôtre. Je ne suis pas la seule. Je ne sais pas comment les choses continuent de fonctionner alors que des millions de citoyens ne ressentent plus aucune loyauté envers ou de la part de la société dans laquelle ils vivent. J'ai été élevée comme une dame, et les dames ne jurent pas, mais qu'ils aillent se faire f**tre en enfer, pour ce qu'ils m'ont fait, et à moi, et à mon pays. Tout ce que nous, les Américains, avons toujours voulu, c'est un petit lopin de terre pour élever une famille, un travail pour payer les factures, et au moins une illusion de liberté, et même ça, c'était trop pour ces parasites humains. Ils veulent tout, l'esprit, le corps et l'âme. Qu'ils soient maudits. Qu'ils soient tous maudits ». Les États-Unis tremblent. Ce n'est pas seulement de la « politique comme d'habitude ». Il ne s'agit même pas du Président Trump (même si la plupart des supporters des Bleus le pensent). Il ne s'agit même pas seulement des Etats-Unis. Il y a des moments où – collectivement et individuellement – les civilisations arrivent à une bifurcation. La civilisation US et ouest-européenne se trouve à ce point. Deux pôles, les élites côtières et le centre des Etats-UnIs, entrent en collision et les étincelles et le métal tordu résultant de ce choc frontal seront la chaleur qui forcera la civilisation rouge US à changer de cap (quoi que cela puisse entraîner). Les conséquences de cette collision formeront les Etats-Unis, et l'Europe aussi, où les euro-élites ne sont souvent que des reproductions de ces « élites côtières » étasuniennes. Quelle que soit la personne qui se retrouvera à la Maison Blanche, USA est désormais irrémédiablement divisée. Comme l'écrit l'historien US Mike Vlahos : « Les progressistes consacrent leur vie à cette mission, tandis que les électeurs rouges jurent tout aussi passionnément de l'empêcher. Ce mot marque le titre, la bannière et le proscenium encadrant une lutte existentielle. La transformation est le mot d'ordre de notre champ de bataille national ». Les Etasuniens des États rouges – comme l'illustre l'extrait ci-dessus – considèrent l'élection comme un « coup d'État » contre eux. Ils estiment que les Etasuniens blancs ont été diabolisés en raison de leur racisme naturel et (tout naturellement) se sentent vulnérables. Il leur a fallu beaucoup de temps pour comprendre, mais maintenant ils « comprennent » : la blancheur est considérée par une grande partie des US bleue comme une suprématie « pathologique », et le « racisme » pathologique doit être exorcisé, insistent ces derniers. Le problème auquel les Etats-Unis sont confrontée est que les initiés de l'alliance Silicon Valley/Bleus seront conscients qu'il y a eu des irrégularités électorales. (Les manigances électorales ne sont pas nouvelles aux États-Unis, et l'ampleur de cet épisode reste à prouver). Pourtant, les Etats-Unis rouge allègue des fraudes. Un récit est en cours d'élaboration. Biden aura un problème de légitimité – quelle que soit la façon dont le résultat sera tranché. Les membres de l'Axe détestent totalement Trump et, en tout cas, considéreraient probablement tout « vol » putatif comme légitime – afin de se débarrasser enfin de Trump. Peut-être que l'ampleur du soutien apporté à Trump dans ces États clés les a pris au dépourvu. Après l'échec du Russiagate, et après l'échec de la procédure de destitution, l'abandon d'un soutien de pure forme à la démocratie américaine – en acte, si ce n'est en paroles – peut avoir semblé être un prix à payer. Tout pour sortir de l'impasse… « Trump est un raciste et un misogyne. C'est sûrement suffisant ? Pointer du doigt les faits n'est pas diaboliser », ont rétorqué les partisans des Bleus. En d'autres termes, « comment les électeurs ont-ils pu être assez bêtes pour tirer deux fois sur le levier [de vote] pour Trump ». Toute personne « rationnelle » comprendrait que les quatre dernières années ont été une catastrophe permanente, se plaignent ces partisans avec perplexité. Un professeur d'histoire dans une prestigieuse école US le suggère : « J'ai une réponse simple à cette mentalité qui vient de l'observation rationnelle d'étudiants adolescents, pour la plupart issus de milieux aisés : Les élites cosmopolites des médias et du monde universitaire, comme l'adolescent présupposé qui va à l'université, qui a de l'ancienneté et qui a « tout compris » au monde, ne saisissent pas la nature aveugle de leur propre vision du monde ; ce faisant, ils ne comprennent pas toute la complexité de la réalité elle-même ». « La vision du monde à laquelle je fais référence porte plusieurs noms : le rationalisme, la laïcité, l'humanisme, etc. C'est une vision qui émane de ce que j'appelle le mythe des Lumières : l'idée que nous sommes arrivés dans le monde moderne en abandonnant complètement la religion, la tradition et la coutume. C'est l'idée que la modernité a été construite à partir de la base, par la raison sécularisée. Comme l'expose sans critique le concept d'histoire européenne de l'AP dans mon manuel : « Ils [les penseurs du Siècle des Lumières] ont cherché à faire en sorte que la lumière de la raison s'oppose à l'obscurité des préjugés, des traditions dépassées et de l'ignorance – en remettant en question les valeurs traditionnelles ». Ce qui est remarquable, ce n'est pas la déclaration en elle-même, mais le fait que ses auteurs, comme mes étudiants et les enquêteurs qui ont prédit le carnage électoral pour « Trump », considèrent que [l'inévitable « Trump »] est une réalité – par opposition à une historiographie idéologique, ouverte au débat ». C'est-à-dire qu'ils [les adhérents bleus], ont cherché à apporter la lumière de la raison sur l'obscurité des préjugés, des traditions dépassées et de l'ignorance – en remettant en question les valeurs traditionnelles des électeurs de Trump dans un pays survolté. Cela nous dit pourquoi la collision est inévitable en fin de compte. Le Zeitgeist bleu voit des faits qui ne sont pas sujets à discussion. Il n'y aura « pas de prisonniers » dans leur quête pour débarrasser l'Amérique du racisme systémique – ce sont leurs « faits ». Comme nous met en garde le professeur Vlahos : « À la fin de ce long jeu, le résultat souhaité pour notre avenir est une civilisation différente ». Voici donc les principaux éléments du naufrage à venir. Tout d'abord – contrairement à l'orgueil – l'élection n'a jamais été uniquement à propos de Trump en tant qu'individu : Le vitriol bleu est allé bien au-delà de Trump – à quelque 70 millions d'Américains qui ont été traités de vils, de bigots, de racistes, etc. Dire que « nous devons nous écouter les uns les autres » ne suffira pas pour revenir en arrière. Le bromure ne suffit pas. Cette circonscription rouge est maintenant « verrouillée et chargée ». Deuxièmement, les résultats contestés des élections ont ouvert la voie à la Maison Blanche, non seulement pour contester certains résultats électoraux pour cause d'irrégularités, mais aussi, dans le cas de la Pennsylvanie, pour saisir la Cour Suprême pour des motifs (distincts) de violation de la constitution par les États, qui ont fixé des règles électorales non autorisées par leurs assemblées législatives, ce qui pourrait avoir des répercussions beaucoup plus larges sur toute la question des bulletins de vote par correspondance. Et – même – elle ouvre la possibilité de persuader les législateurs des États du GOP de choisir les délégués du Collège Électoral en toute conscience (s'ils en viennent à croire que le scrutin dans leur État a été faussé. C'est légal pour la plupart des États). Tout cela peut aboutir à ce que le Congrès soit l'arbitre (s'il le peut) le 20 janvier, ou conduire à un effondrement impie de la base démocrate, si Biden n'est pas inauguré ce jour-là. Bien sûr, comme nous le savons tous, le « droit » n'est jamais une perspective certaine, mais même dans ce cas, ce que fait l'équipe de Giuliani – à part le contentieux – c'est d'organiser un « déploiement » public d'irrégularités, d'improbabilités statistiques et de désordre postal. Il semble que Trump et Giuliani vont écrire leur propre « histoire révisionniste » de l'élection (indépendamment de l'issue des litiges). C'est sans doute la raison pour laquelle la Silicon Valley tente d'écarter l'argument de la fraude généralisée par opposition à la fraude spécifique. Le déploiement de la fraude lors de rassemblements publics va presque certainement élargir le fossé entre une moitié des Etats-Unis et l'autre. Troisièmement, la Silicon Valley, avec les médias mainstream en queue de pie, a réprimé ou fermé les sites qui prétendent à la fraude, en les qualifiant de non fondés. Mais voilà où le bât blesse : alors que le Bleu se dissimule dans le progressisme à travers tout cela, la Silicon Valley parle peut-être d'identité et de genre, mais elle n'est pas « progressiste ». Mais voilà le hic : alors que le bleu se cache dans le progressisme à travers tout cela, la Silicon Valley peut parler d'identité et de genre, mais elle n'est pas « progressiste ». Elle se réfère à « Davos » : Biden, s'il devient Président, aura besoin de Républicains modérés pour faire passer les projets de loi de dépenses, bien plus qu'il n'aura besoin du caucus d'extrême gauche de son propre parti. Wither alors, AOC et The Squad ? Son administration sera donc ancrée dans le soutien à Big Tech et à la « Réinitialisation », qui n'est rien d'autre qu'un réaménagement du vieil universalisme millénaire. L'essentiel est que les Etasuniens vivent – non seulement entourés de leurs mécontentements – mais aussi à un moment important : Les USA rouge s'est réveillée au vitriol qui lui était destiné. Et la Silicon Valley et l'assaut des médias mainstream ont servi à souligner leur isolement. En temps de crise, les hommes et les femmes cherchent des explications – et des solutions. Pas pour eux, nous soupçonnons un « Davos » collectiviste, un autre dans les trois longs siècles de projets mondialistes millénaires, qui semblaient tous promettre, au début, un « nouveau monde », mais qui ont finalement mal fini. Non, il est plus probable que ce que nous verrons sera le « libertarianisme » rouge contre le « collectivisme » bleu. Les confinements liés au Covid-19 ont accentué ce fossé au point qu'il est devenu l'icône de ce qui sépare les Etats-Unis aujourd'hui. Aujourd'hui, les élites côtières US et européennes tentent de contenir ces « désordres » pour éviter qu'ils ne glissent vers la violence. Ces tensions, craignent-elles, menacent la durabilité de la notion d'une humanité mondiale fondée sur des « valeurs » communes, poursuivant un itinéraire vers un ordre et une gouvernance mondiaux. Les USA rouge – pour survivre – va revenir aux anciennes valeurs (comme le fait toute société en crise), et essayer de tirer, du récit de leur érosion et de leur négligence, une explication – une histoire – de leur détresse actuelle. Ils peuvent observer que les « autres » valeurs, opposées au collectivisme, ont toujours surgi des couches profondes de l'expérience et de l'histoire humaines. Beaucoup de mécontents d'aujourd'hui n'ont jamais réfléchi aux valeurs civilisationnelles qu'ils vont maintenant chercher à adopter et à renouveler. Peu importe, ce n'est pas la question ; les graines d'une nouvelle étape civilisationnelle seront placées dans leur psyché collective. Nous verrons où cela mène. Alastair Crooke* por Strategic Culture Original : America's Struggle Towards a New Civilizational Paradigm, November 16, 2020 Strategic Culture, le 16 novembre 2020. Traduit de l'anglais par : Réseau International *Alastair Crooke, diplomate britannique, fondateur et directeur du Conflicts Forum. Il a été une figure de premier plan dans le renseignement militaire britannique « Military Intelligence, section 6 (MI6) » et dans la diplomatie de l'Union européenne. Il a reçu le très distingué ordre de Saint-Michel et Saint-Georges (CMG), ordre de la chevalerie britannique fondé en 1818.
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Le RCEP va surcharger les Nouvelles Routes de la Soie

Le plus grand pacte de libre-échange du monde ne vise pas à exclure les ambitions géopolitiques des États-Unis ou de la Chine, mais plutôt l'évolution naturelle de l'intégration asiatique. Read in english Ho Chi Minh, dans sa demeure éternelle, le savourera avec un grand sourire. Le Vietnam a été l'hôte – virtuel – de la signature par les dix nations de l'ANASE, plus la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, du Partenariat Économique Régional Global, ou RCEP, le dernier jour du 37ème sommet de l'ANASE. Le RCEP, qui a vu le jour il y a huit ans, rassemble 30% de l'économie mondiale et 2,2 milliards de personnes. C'est la première étape prometteuse des années 20, qui ont commencé avec l'assassinat du Général Soleimani, suivi d'une pandémie mondiale et maintenant de la perspective inquiétante d'une Grande Réinitialisation. Le RCEP considère l'Asie de l'Est comme le centre principal incontesté de la géoéconomie. En fait, le siècle asiatique était déjà en train de se dessiner dans les années 1990. Parmi ces Asiatiques et des expatriés occidentaux qui l'ont identifié ainsi, j'ai publié en 1997 mon livre « 21ème : Le Siècle Asiatique » (extraits ici). La RCEP peut forcer l'Occident à faire quelques recherches, et comprendre que la principale histoire ici n'est pas que le RCEP « exclut les États-Unis » ou qu'il est « conçu par la Chine ». Le RCEP est un accord à l'échelle de l'Asie de l'Est, initié par l'ANASE, et débattu entre égaux depuis 2012, incluant le Japon, qui à toutes fins pratiques se positionne comme faisant partie du Nord Global industrialisé. Il s'agit du tout premier accord commercial qui unit les grandes puissances asiatiques que sont la Chine, le Japon et la Corée du Sud. Il est désormais clair, enfin dans de vastes régions de l'Asie de l'Est, que les 20 chapitres du RCEP réduiront les tarifs douaniers dans tous les domaines, simplifieront les douanes, avec l'ouverture totale d'au moins 65% des secteurs de services et l'augmentation des limites de participation étrangère, consolideront les chaînes d'approvisionnement en privilégiant des règles d'origine communes et codifieront les nouvelles réglementations sur le commerce électronique. En ce qui concerne les points essentiels, les entreprises feront des économies et pourront exporter n'importe où dans le spectre des 15 pays sans avoir à se préoccuper des exigences supplémentaires et distinctes de chaque pays. Voilà ce qu'est un marché intégré. Quand le RCEP rencontre la BRI Le même CD rayé sera diffusé sans interruption sur la manière dont le RCEP facilite les « ambitions géopolitiques » de la Chine. Ce n'est pas la question. La question est que le RCEP a évolué comme un compagnon naturel du rôle de la Chine en tant que principal partenaire commercial de pratiquement tous les acteurs de l'Asie de l'Est. Ce qui nous amène à l'angle géopolitique et géoéconomique clé : Le RCEP est un compagnon naturel de l'Initiative Ceinture et Route (BRI), qui, en tant que stratégie commerciale et de développement durable, ne s'étend pas seulement à l'Asie de l'Est, mais s'étend aussi plus profondément à l'Asie Centrale et Occidentale. L'analyse du Global Times est correcte : l'Occident n'a pas cessé de déformer la BRI, sans reconnaître que « l'initiative qu'ils ont calomniée est en fait si populaire dans la grande majorité des pays situés le long de la route de la BRI ». Le RCEP va recentrer la BRI – dont la phase de « mise en œuvre », selon le calendrier officiel, ne commence qu'en 2021. Les financements à faible coût et les prêts spéciaux en devises offerts par la Banque de Développement de Chine deviendront beaucoup plus sélectifs. L'accent sera mis sur la Route de la Soie de la Santé – en particulier en Asie du Sud-Est. Les projets stratégiques seront la priorité : ils s'articulent autour du développement d'un réseau de corridors économiques, de zones logistiques, de centres financiers, de réseaux 5G, de ports maritimes clés et, surtout à court et moyen terme, de hautes technologies liées à la santé publique. Les discussions qui ont abouti au projet final du RCEP se sont concentrées sur un mécanisme d'intégration qui peut facilement contourner l'OMC au cas où Washington persisterait à la saboter, comme ce fut le cas pendant l'administration Trump. L'étape suivante pourrait être la constitution d'un bloc économique encore plus fort que l'UE – une possibilité qui n'a rien de farfelue lorsque vous avez la Chine, le Japon, la Corée du Sud et les dix pays de l'ANASE qui travaillent ensemble. Sur le plan géopolitique, la principale motivation, au-delà d'une série de compromis financiers impératifs, serait de consolider quelque chose comme « Faire du commerce, pas de la guerre ». Le RCEP marque l'échec irrémédiable du TPP de l'ère Obama, qui était le bras de « l'OTAN sur le commerce » du « pivot vers l'Asie » imaginé au Département d'État. Trump a écrasé le TPP en 2017. Le TPP n'était pas un « contrepoids » à la primauté commerciale de la Chine en Asie : il s'agissait d'un marché libre pour tous englobant les 600 multinationales qui étaient impliquées dans son projet. Le Japon et la Malaisie, en particulier, y ont pensé dès le début. Le RCEP marque aussi inévitablement l'échec irrémédiable du sophisme du découplage, ainsi que toutes les tentatives de creuser un fossé entre la Chine et ses partenaires commerciaux d'Asie de l'Est. Tous ces acteurs asiatiques vont désormais privilégier le commerce entre eux. Le commerce avec les nations non asiatiques sera envisagé après coup. Et chaque économie de l'ANASE accordera une priorité absolue à la Chine. Les multinationales US ne seront pas pour autant isolées, puisqu'elles pourront profiter du RCEP via leurs filiales au sein des 15 nations membres. Qu'en est-il de la Grande Eurasie ? Et puis il y a le fameux gâchis indien. Le message officiel de New Delhi est que le RCEP « affecterait les moyens de subsistance » des Indiens vulnérables. C'est le code pour une invasion supplémentaire de produits chinois bon marché et efficaces. L'Inde a fait partie des négociations du RCEP dès le début. Se retirer – avec une condition « nous pouvons adhérer plus tard » – est une fois de plus un cas spectaculaire de coup de poignard dans le dos. Le fait est que les fanatiques Hindutva derrière le Modiisme ont parié sur le mauvais cheval : le partenariat quadripartite et la stratégie indo-pacifique encouragés par les États-Unis, qui s'énoncent comme un endiguement de la Chine et empêchent donc le resserrement des liens commerciaux. Aucun « Make in India » ne compensera la bévue géoéconomique et diplomatique – qui implique de manière cruciale que l'Inde se distancie de l'ANASE 10. Le RCEP consolide la Chine, et non l'Inde, en tant que moteur incontesté de la croissance de l'Asie de l'Est dans le cadre du repositionnement des chaînes d'approvisionnement post-Covid. Une suite géoéconomique très intéressante est ce que fera la Russie. Pour l'instant, la priorité de Moscou implique une lutte de Sisyphe : gérer les relations turbulentes avec l'Allemagne, le plus grand partenaire d'importation de la Russie. Mais il y a aussi le partenariat stratégique entre la Russie et la Chine – qui devrait être renforcé sur le plan économique. Le concept de la Grande Eurasie de Moscou implique une implication plus profonde à l'Est et à l'Ouest, incluant l'expansion de l'Union Économique Eurasiatique (UEEA), qui, par exemple, a des accords de libre-échange avec les nations de l'ANASE comme le Vietnam. L'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) n'est pas un mécanisme géoéconomique. Mais il est intriguant de voir ce que le Président Xi Jinping a déclaré lors de son discours d'ouverture au Conseil des Chefs d'État de l'OCS la semaine dernière. C'est la citation clé de Xi : « Nous devons soutenir fermement les pays concernés pour faire avancer sans heurts les grands programmes politiques intérieurs conformément au droit ; maintenir la sécurité politique et la stabilité sociale, et nous opposer résolument aux forces extérieures qui s'immiscent dans les affaires intérieures des États membres sous quelque prétexte que ce soit ». Apparemment, cela n'a rien à voir avec le RCEP. Mais il y a de nombreuses intersections. Pas d'interférence de « forces extérieures ». Pékin prenant en considération les besoins des membres de l'OCS en matière de vaccins contre la Covid-19 – et cela pourrait être étendu au RCEP. L'OCS – ainsi que le RCEP – en tant que plate-forme multilatérale permettant aux États membres de régler leurs différends par la médiation. Tout ce qui précède met en évidence l'intersectorialité de la BRI, de l'UEEA, de l'OCS, du RCEP, du BRICS+ et de la BIIA, ce qui se traduit par une intégration plus étroite de l'Asie – et de l'Eurasie – sur le plan géoéconomique et géopolitique. Pendant que les chiens de la dystopie aboient, la caravane asiatique – et eurasiatique – passe. [Pepe Escobar* pour l'Asia Times Original : « RCEP set to supercharge the New Silk Roads » Asia Times, Hong Kong, November 16, 2020 Traduit de l'anglais par Réseau International * Pepe Escobar est un journaliste brésilien de l'Asia Times et d'Al-Jazeera. Pepe Escobar est aussi l'auteur de : « Globalistan : How the Globalized World is Dissolving into Liquid War » (Nimble Books, 2007) ; « Red Zone Blues : a snapshot of Baghdad during the surge » ; « Obama does Globalistan » (Nimble Books, 2009), Empire of Chaos (Nimble Books, 2014), et 2030 en format Kindi. Vous pouvez le suivre sur Facebook.
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Le Guatemala mortellement blessé

Cela peut être une pandémie, une tempête, un coup de vent, une sécheresse, peu importe, tout est utilisé comme prétexte par l'État guatémaltèque pour piller et nuire davantage aux exclus. Peu importe quel gouvernement est au pouvoir, il n'y a pas de grande différence entre une marionnette et l'autre, ces voyous qui parviennent à s'asseoir dans le fauteuil n'arrivent que pour voler à pleines mains et se vanter des privilèges du pouvoir et de l'impunité. Le Guatemala est un pays mortellement blessé par des fils tyrans, médiocres et traîtres. Ilka Oliva Corado Au Guatemala le pire n'a pas de limite, l'étau ne finit jamais, le corps encaisse toujours, le cuir continue à donner plus de sangles, c'est une population que les gangs de bandits des oligarchies ont laissé avec les os à nu et en perpétuelle famine, les pressent en comptant les gouttes de sang, tandis que les délinquants se goinfrent de ce qui a été volé. C'est une population mortellement blessée. Il n'est pas possible que l'État n'ait pas les ressources nécessaires pour faire face à l'urgence d'une tempête, que l'aide ne puisse pas atteindre les communautés dans le besoin, qu'il soit aussi insolent et dénigrant pour les zones rurales, les traitant comme inférieures, leur jetant de la nourriture dans des sacs en plastique depuis un hélicoptère de l'armée qui, en temps de dictature, atterrissait très bien partout où il allait et faisait tout ce qu'il fallait pour violer les populations. Ce n'est pas possible. Pourquoi y a-t-il une stratégie pour violer et non pour sauver ? Si c'est une entité médiocre et incapable qui ne travaille pas au bénéfice de la population, elle doit être éliminée. C'est ne pas possible que l'été laisse les parents sans leurs enfants et les petits-enfants sans grands-parents en raison de la sécheresse et de la famine. Il n'est pas possible qu'un virus fasse s'effondrer le pays alors que ce qui devrait être, c'est que le gouvernement réponde le plus rapidement possible aux besoins de la population. Parce que le Guatemala a les ressources, ce qui se passe, c'est que les corrompus la volent, la pillent, la noient à partir de points stratégiques du gouvernement, lui attachent les mains et les pieds, la bâillonnent, la violent jusqu'à ce qu'elle se retrouve sans sens, laissant leur impunité durer. De même il n'est pas non plus possible que les grands métiers des universités, les grands diplômés, les grands étudiants universitaires, les grands analystes et intellectuels, les grands artistes ne servent qu'à déclamer sur les réseaux sociaux et à faire preuve de bravoure et de cervelle là où ils peuvent se pavaner, là où d'autres les lancent des fleurs, où les tapis sont disposés les uns pour les autres, où ils peuvent être reconnus et applaudis par les mêmes personnes qui, médiocrement, ne marcheront jamais aux côtés des paysans et des ouvriers et n'embrasseront jamais leurs luttes. Car avant le bien-être de la population, il y a leur ego, leurs prétentions et leur soif de lumière, d'acceptation et de reconnaissance individuelle, même à cause des tripes des pauvres. Non, ce n'est pas seulement la responsabilité des voleurs qui viennent au fauteuil, ni des oligarchies, c'est la tiédeur de ceux qui ont le savoir, et sont séduits par l'égo , le racisme, le classicisme qu'ils expriment. L'ambition les séduit, le besoin de vouloir tout contrôler, d'être le centre d'attention. Le dégoût qu'ils éprouvent pour ceux qui sont différents, pour ceux qu'ils considèrent comme inférieurs parce qu'ils n'ont pas le même statut social, la même carte universitaire, la même couleur de peau, la même ethnie les emporte. C'est en grande partie la responsabilité des masses vaniteuses qui se prennent pour le dernier verre d'eau dans le désert simplement parce qu'elles sont urbaines, ou parce qu'elles parlent une langue étrangère, ou parce qu'elles ont voyagé dans d'autres pays en vacances. Parce qu'elles croient avoir une capacité d'analyse supérieure qui est inutile car elles n'agissent pas car pour agir et sortir du confort des réseaux sociaux, il faut du courage et le courage n'est pas donné par l'ethnicité, ni statut social ou éducatif, encore moins la paresse et la maladresse. C'est le manque d'engagement de ceux qui peuvent tendre la main et décider de mettre le pied. Vous n'avez pas besoin d'être en position de puissance pour regarder l'autre dans les yeux et y mettre votre épaule. Ce qui se passe, c'est que nous nous croyons supérieurs, plongés dans des bulles, asservis à une misérable pensée qui ne nous permet pas de voir que les bras que nous avons sont pour nous aider et aider les autres. Parce que c'est bien de jeter la pierre et de cacher sa main. Parce que ceux qui mettent le sang, la faim, la poitrine, la fatigue et la vie sont toujours les mêmes, depuis des millénaires : les peuples originaires. Nous avons mortellement blessé le Guatemala nous tous qui avons pu faire quelque chose et avec le chilate [1] dans nos veines, nous nous sommes assis pour voir comment les autres préparent le linceul. Ilka Oliva Corado * pour son blog Crónica de una inquilina * Ilka Oliva Corado, Peintre, écrivain et poète. Ilka Oliva Corado est née à Comapa, Jutiapa, Guatemala, le 8 août 1979. Elle a obtenu son diplôme d'enseignante en éducation physique pour se consacrer plus tard à l'arbitrage de football professionnel. Elle a étudié la psychologie à l'Université de San Carlos au Guatemala, une carrière interrompue par sa décision d'émigrer aux États-Unis en 2003, un voyage qu'elle a fait en tant que femme sans papiers, traversant le désert de Sonora dans l'état d'Arizona. Elle est l'auteur de quinze livres : En savoir plus sur l'auteur. @ilkaolivacorado Crónica de una inquilina. Guatemala, le 10 novembre 2020. Traduit de l'espagnol pour El Correo de la Diaspora par : Estelle et Carlos Debiasi El Correo de la Diaspora. Paris, le 14 novembre 2020 Cette création par http://www.elcorreo.eu.org est mise à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 Unported. Basée sur une Å“uvre de www.elcorreo.eu.org [1] Le chilate est une boisson à base de cacao, de riz, de cannelle et de sucre.
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samedi 21 novembre 2020

L’étude publiée par Nature ne justifie pas la fermeture des restaurants

Les restaurateurs n’en avaient décidément pas besoin. La semaine dernière, une étude publiée dans Nature les a placés au premier rang des responsables de la propagation de l’épidémie. Voilà qui augure mal pour leur réouverture, qui semble devoir attendre jusqu’à la mi ou fin janvier�! Pourtant, cette étude présente de telles limites que de telles conclusions sont bien trop hâtives.   Trop d’angles-morts pour conclure quoique ce soit   Avant de rentrer dans l’analyse des résultats de cette étude, un point semble avoir complètement échappé aux commentateurs. Une chercheuse de l’université de Stanford a analysé et décortiqué les mouvements de 98 millions d’étatsuniens pendant 30 jours, dans 10 grandes villes en mars/avril. Sur son site, Nature semble indiquer que les données viennent de Google et portent sur la localisation des téléphones portables. Même si l’objectif de cette étude répond à l’intérêt général, à savoir comprendre comment le virus se transmet, il est tout de même effarant que les données de localisation de dizaines de millions de personnes puissent être récupérées de la sorte, probablement sans autorisation express. Bien sûr, cela est sans doute couvert par les conditions générales qui ont été « acceptées Â», mais ce simple fait pose problème. Si cela est possible, ces données ne sont-elles pas trop facilement accessibles ?   Mais outre la question de la vie privée, pas complètement respectée ici, même si les données sont noyées dans la masse, une revue de la presse, ou du site de Nature, pose tout de même beaucoup de questions. D’abord, parce qu’il s’agit de données de téléphones portables, l’étude se dit elle-même aveugle sur le rôle des écoles et des maisons de retraite, comme cela a été soulignédans les média. Au global, si elle reste exceptionnelle par la quantité des données traitées (98 millions de personnes, pas moins de 5,4 milliards d’heures), on peut se demander si le fait de n’inclure qu’une partie de la population, sur dix villes seulement, dans une configuration excluant bureaux, transports en commun, écoles, universités, lieux d’habitation, maisons de retraite, qui ont pourtant été des lieux de propagation importants au printemps, n’est pas trop partiel pour donner des résultats véritablement pertinents ?   D’ailleurs, cette étude ne reposant pas non plus sur des données individuelles de contamination, se « contente Â» de modéliser des « nombres de contaminations potentielles pour 100 000 habitants Â» en croisant les données réelles de contamination avec les mouvements des personnes concernées. Il est tout de même étrange de ne pas avoir pu prendre en compte les lieux de travail, les transports en commun, le domicile, outre les établissements scolaires et les maisons de retraite. Il est étonnant que les supermarchés ressortent si bas étant donné leurs flux (jusqu’à plus de 10 000 personnes en une journée) et le libre-service, qui multiplie les opportunités de contamination. En outre, il ne s’agit pas des données Bluetooth, qui pourraient mesurer le temps passé à proximité des autres individus, mais de données moins précises qui indiquent seulement les flux de personnes, sans prendre en compte les interactions proches, qui sont pourtant les moments où la contamination est la plus facilitée.   Autre biais, parce que cette étude se base uniquement sur les flux de personnes, on peut se demander si les lieux comme les restaurants, qui accueillent les personnes les plus mobiles, et donc les plus susceptibles d’être contaminées, ne risquent pas d’être pénalisés, sans pour autant qu’il soit démontré qu’ils sont les principaux vecteurs de la contamination. Seul un croisement individuel, basé sur les contaminations réelles, permettrait de vraiment conclure. Enfin, même s’il est dit que la superficie est prise en compte, l’indicateur de nombre moyen de contaminations par établissement n’en fait pas mention, regroupant des catégories d’établissement extrêmement hétéroclites en taille et trafic. Plus globalement, les résultats de cette étude semblent peu exploitables tant il y a d’angles-morts dans l’analyse. Si une modélisation peut avoir des vertus, trop partielle, sa valeur devient très douteuse.   Pour couronner le tout, l’étude porte sur les Etats-Unis au printemps dernier, ce qui introduit de nouveaux biais par rapport à la situation Française. Les protocoles sanitaires n’étaient probablement guère en place en mars/avril, et les commerces Etatsuniens ne ressemblent pas complètement aux commerces Français. Bref, tirer la moindre leçon de cette étude pour définir les choix de notre pays aujourd’hui est totalement extravagant. De manière plus intéressante quoique très théorique, l’étude avance qu’une réduction de 50% de la capacité d’accueil permet de réduire d’un tiers les contaminations, et de 70%, de deux tiers, ce qui signifie logiquement que les protocoles en place réduisent grandement le risque et questionnent grandement la fermeture des restaurants, si elle devait être prolongée. Bien sûr, ils sont sans doute un danger, mais est-il vraiment plus grand que d’autres établissements restés ouverts ?   Cela ne retire rien à l’utilité d’une telle étude, mais il faudrait la réaliser en France, maintenant, avec les protocoles mis en place, et probablement utiliser l’application gouvernementale, sous contrôle de la CNIL et avec l’autorisation des personnes tracées, pour pouvoir lier véritablement contamination et mouvements. Il est malheureux que dans un pays avec une tradition scientifique aussi reconnue que la France, nous ne semblions pas davantage prompts à le faire aujourd’hui. Trop de choix semblent faits aujourd’hui pour de mauvaises raisons, et avec bien peu d’études pour guider les choix faits. La décision d’une fermeture arbitraire d’un type d’établissements me semble beaucoup trop lourde pour se contenter d’une étude aussi imparfaite, surtout quand on ne connaît pas les liens des auteurs.   S’appuyer sur cette étude pour repousser à l’année prochaine l’ouverture des restaurants serait une énorme erreur. Il serait beaucoup trop rapide et superficiel de conclure à une dangerosité particulière de ces restaurants si maltraités depuis mars, malgré leurs efforts, et alors qu’ils sont un joyau de notre patrimoine. Et il y a urgence à lancer des études pour mieux comprendre les dynamiques de contamination.
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L'islamologue Razika Adnani : « L'islam traditionnel s'impose aujourd'hui ! » Par Nabil D.

L'islamologue Razika Adnani : « L'islam traditionnel s'impose aujourd'hui ! » – L'islamologue franco-algérienne Razika Adnani a estimé, dans une interview au média français 20 Minutes, qu'un imam « ne peut pas appeler les musulmans qui viennent faire leur prière à la mosquée au respect des valeurs républicaines comme l'égalité femmes-hommes et tenir en même temps un discours religieux qui considère que les femmes sont inférieures aux hommes, par exemple », à partir du moment où « aujourd'hui, c'est l'islam traditionnel qui s'impose ». La conférencière, membre du Conseil d'orientation de la Fondation de l'islam de France (FIF) note, par ailleurs, « il faut reconnaître la responsabilité de l'islam, tel que les musulmans le conçoivent et le pratiquent, dans les problèmes qui se posent pour pouvoir faire cette réforme de l'islam [en France] qui est nécessaire aujourd'hui », car « on ne peut régler un problème que si l'on reconnaît son existence ». « Créer un Conseil des imams est une bonne chose, mais sans cette réforme de l'islam, cela risque de créer un discours des imams qui ne sera pas accepté par les jeunes musulmans au sein des mosquées », a-t-elle affirmé. Razika Adnani est catégorique : « Le problème qui se pose réside dans l'incapacité des responsables de l'islam, même s'ils défendent les valeurs républicaines et appellent au respect de la laïcité, à tenir un vrai discours de réforme sur certains points. » Selon elle, « beaucoup de questions se posent aujourd'hui au sein de l'islam mais que beaucoup évitent ». « On entend souvent que le problème n'est pas l'islam mais l'islamisme ou que c'est juste une mauvaise compréhension de l'islam », a-t-elle insisté. L'islamologue se dit convaincue que « la prise de conscience doit venir des musulmans eux-mêmes ». « Concernant l'imam, la question est de savoir quel discours il tient. Est-il capable de poser la question des versets qui posent problème dans nos sociétés actuelles, et quelle sera sa réponse ou sa position ? » s'est-elle interrogée, en regrettant que « jusqu'à présent, beaucoup affirment qu'il faut respecter la laïcité et les valeurs de la République, mais ils n'abordent pas concrètement, ou très timidement, ces questions ». Interrogée sur le dialogue que les autorités françaises ont engagé avec les responsables du culte musulman, Razika Adnani a répondu que « c'est assurément une bonne chose pour l'islam en France et pour les musulmans ». « C'est une bonne chose que les extrémistes aussi voient qu'on ne peut pas faire ce qu'on veut, comme tenir un discours qui met en danger la République et la sécurité de la société », a-t-elle ajouté, en faisant remarquer, cependant, que « ce sont les conséquences sur le terrain qui interrogent ». L'initiative d'Emmanuel Macron « concerne la gestion de l'islam de France et non le culte musulman », a expliqué l'islamologue française d'origine algérienne, qui considère que « l'objectif est, d'autre part, de faire face à l'islam politique comme il le dit, autrement dit, des personnes qui font de la politique, au nom de l'islam, certes, mais cela reste une activité politique ». « Il n'y a donc pas de contradictions avec la loi sur la laïcité que l'Etat réagisse pour protéger la République, tant qu'on est dans le domaine politique », a-t-elle conclu. Nabil D. 20 novembre 2020
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Facebook: Mark Zuckerberg, malmené lors de son audition au Sénat américain

Le Sénateur Josh Hawley interroge Mark Zuckerberg devant le Sénat américain à propos de la censure récente de Facebook des contenus dérangeants par les géants de la technologie GAFAM source : https://www.youtube.com
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vendredi 20 novembre 2020

Bouger en liberté pour trouver un emploi

Reportage dans l'association Essonne Mobilités Ventes et locations de véhicules d'occasion, de scooters ou de vélos, garage solidaire, aide à l'obtention du permis de conduite, l'association Essonne Mobilités aide les plus précaires à se déplacer. Une condition nécessaire pour être mieux inséré et accéder à un emploi ou le garder. En France, sept millions de personnes en âge de travailler sont touchées par des problèmes de mobilité. Cours de conduite - © Reflets Mohammed passe avec application un coup de Karcher sur une Renault Scénic de couleur sombre. La cliente ne va pas tarder à venir récupérer la voiture qu’elle a achetée il y a quelques semaines. Mais il ne s’agit pas d’une transaction comme une autre. Ici, au garage d’Essonne Mobilités situé dans les locaux de l’université Paris-Sud à Orsay, les bénéficiaires sont des personnes en recherche d’emploi ou ayant de faibles revenus. Et Mohammed qui travaille au garage de l’association est lui-même en insertion. Ce Soudanais est arrivé en France en 2015, après quatre années passées en Libye. «J’ai fait des études d’économie à Khartoum, mais étais dans l’opposition au président El Béchir, raconte-t-il dans un français un peu hésitant. J’ai été arrêté trois fois. Alors il a fallu que je quitte le pays. J’ai passé quatre années en Libye où j’ai un oncle qui y travaille. Mais j’ai toujours voulu venir en France. Alors un jour j’ai tenté la traversée.» Avec une carte de séjour de 10 ans, il peut envisager l’avenir. Depuis un an, il travaille comme garagiste au sein d’Essonne Mobilité. «Mon idée est de faire de la mécanique trois ou quatre ans, puis de reprendre un Master d’économie.» Son collègue, Salah, 41 ans, est déjà titulaire d’un diplôme d’électromécanicien de l’Afpa. «J’étais préparateur de commandes, mais j’ai voulu changer de métier. J’ai fait cette formation, mais je ne trouvais pas de travail. Alors ce contrat à Essonne Mobilités me donne de l’expérience pour travailler...
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“Prenez garde à ça !” par Dimitri Orlov (dedefensa.org)

“Prenez garde à ça !” Il y a des moments dans ma carrière d'observateur et de systématicien de l'effondrement où mon commentaire peut raisonnablement être réduit à deux mots : « Regardez ça ! » L'étape actuelle de la séquence d'effondrement financier et économique initiée en 2008, qui est artificiellement masquée (sans jeu de mots) par la fausse “pandémie” de Covid-19, et à laquelle s'ajoutent maintenant des élections américaines frauduleuses et truquées, est justement une occasion de ce genre : pourquoi ne pas simplement rester assis et regarder le monde brûler ? Mais il se trouve que je suis de très bonne humeur aujourd'hui, et quand je suis de cette humeur, peu de choses peuvent m'empêcher de tenir bon et de bêler de façon prophétique. Commençons par une petite balade mémorielle. C'est en 1995 que j'ai réalisé pour la première fois que les États-Unis allaient suivre la trajectoire générale de l'URSS. J'ai aussi immédiatement compris que l'URSS était plutôt bien préparée à l'effondrement alors que les États-Unis étaient sur le point d'être pris au dépourvu, et donc, en tant que service au public, j'ai pensé que je devais avertir les gens. “Et ça a fait quelle différence ?”, pourraient s'exclamer certains d'entre vous. Mais vous auriez tort : beaucoup de gens m'ont écrit pour me dire à quel point ils sont mieux adaptés psychologiquement maintenant qu'ils ont entendu et accepté mon message, car maintenant ils sont prêts à accepter l'effondrement avec équanimité et calme. Cela rendra certainement les choses moins fastidieuses. C'est ainsi que j'ai eu mon moment “Eurêka !” en 1995, et dix ans plus tard, en 2005, j'ai rendu publiques mes observations. J'ai reçu une réponse étonnamment sympathique de la part de certaines personnes particulièrement éclairées – même si ce sont elles-même qui se qualifient ainsi. Aujourd'hui, un quart de siècle après ma première intuition, alors que les États-Unis sont au bord de la faillite nationale et de l'effondrement institutionnel, le monde entier assiste à un spectacle électoral spectaculaire de fin d'empire, mettant en vedette nul autre que l'homme de spectacle et impresario extraordinaire Donald Trump. Il a déjà organisé des concours de beauté, alors que celui-ci est plutôt un concours de laideur, mais la beauté est rare et s'efface toujours alors que la laideur est courante et devient généralement encore plus laide, ce qui en fait un pari beaucoup plus sûr. Acceptons-le donc comme un cadeau d'adieu au monde d'une nation en voie de disparition qui nous a offert des films d'horreur, de la téléréalité et des cirques à trois pistes avec des monstres de foire. Dans le vaste tableau panoramique de l'élection de 2020, Trump (notre héros) apparaît baigné dans une lueur dorée de nostalgie de la grandeur américaine perdue, qu'il promet de raviver à jamais. Rassurez-vous, Trump ou pas Trump, l'Amérique ne sera plus jamais grande. Mais l'auréole magique de Trump s'étend au-delà de son plumage crânien orange resplendissant et enveloppe tous ceux qui se languissent de la Pax Americana perdue et qui craignent et détestent ce que l'Amérique est en train de rapidement devenir – qui est, pour dire les choses crûment, un réservoir de dégénérés de toutes sortes présidé par une maison des horreurs. Ils se languissent de l'époque où les hommes étaient virils et les femmes féminines, où les secrétaires étaient flattées lorsque leurs patrons prenaient le temps de se frotter à elles en dehors de leurs horaires chargés, et où tout le monde était soit un WASP, soit travaillait dur pour essayer de ressembler et d'agir comme un WASP, soit restait à son rang dans la vie et savait qu'il ne fallait pas être trop arrogant. Ils veulent croire que le creuset ethnique peut encore produire des alliages nobles, de préférence du bronze corinthien, et certainement pas du mâchefer ou des scories. Notre chef intrépide orangé, qui à 74 ans n'est pas, lui, une poule mouillée, est confronté à un groupe macabre de gérontocrates séniles. Il y a Joe Biden, 77 ans, dont le cerveau s'est enfui pour rejoindre un cirque il y a quelques années, mais qui s'imagine être président élu, ou sénateur, ou vice-président, ou quelque chose comme ça. Après avoir passé huit ans dans l'ombre en tant que vice-président d'Obama, Biden est aussi apte à diriger qu'un cochon est casher après s'être frotté contre un mur de la synagogue. Pour l'aider dans ses tâches, il a nommé sa nounou, Kamala Harris, une lapsus de fille qui a 56 ans. Le balcon du mausolée américain est également hanté par Nancy Pelosi, 80 ans, qui dirige toujours la Chambre des représentants, même si un emploi convenable pour elle à ce stade serait de grimper dans un mirador pour empêcher les oiseaux de nuire à la récolte de maïs. Il y a aussi Bernie Sanders, 79 ans, un triste pagliaccio dont le rôle permanent dans la Commedia dell'Arte politique que le Parti Démocrate organise tous les quatre ans est de simuler la démocratie en acclamant des foules de jeunes imbéciles lors de l'acte I, puis feignant la mort après être tombé de son pogo stick à l'acte II, et enfin titubant, saluant et souriant pour le lever de rideau. Enfin et surtout, il y a l'horrible harpie, Hillary Clinton, qui est relativement jeune avec ses 73 ans, mais dont l'odeur putride et le visage cadavérique et répugnant ne sont plus présentables au public, sauf dans des circonstances délicates. Caché encore plus loin dans les coulisses se trouve la momie de George Soros qui, à 90 ans, continue de tirer les ficelles et de faire des ravages aux États-Unis et dans le monde entier – ses larbins avaient récemment propagé la révolution de couleur en Arménie, provoquant à son tour l'“élection” de Pashinyan, un imbécile de choix et un traître, qui a ensuite perdu une grande partie du territoire de son pays au profit de l'Azerbaïdjan. Je pourrais citer bien d'autres cadavres financiers et oligarchiques, mais je m'abstiendrai, pour éviter de vous donner des cauchemars. Personne ne vit éternellement, pas même Henry Kissinger, 97 ans, et donc tout ce que nous avons à faire, c'est d'attendre. Dans les sociétés saines, les dirigeants plus âgés vieillissent et laissent la place à des dirigeants plus jeunes qui les remplacent après une longue période d'études et d'apprentissage. Dans les sociétés malades, les dirigeants plus âgés s'accrochent au pouvoir sans que personne ne soit compétent pour les remplacer et, une fois qu'ils meurent, ils sont remplacés par des traîtres et des criminels. L'URSS et les États-Unis en sont deux exemples. La série de gérontocrates, Brejnev, Andropov et Tchernenko, qui ont hanté pendant un temps le balcon du mausolée de Lénine et qui, une fois envoyés dans le monde souterrain, ont été rapidement remplacés par le duo des traîtres Mikhaïl Gorbatchev et Boris Eltsine, le président pochetron, ce qui a été une tragédie pour la Russie. La vague de mortalité qui s'ensuivit fut du même ordre de grandeur que les pertes subies pendant la Seconde Guerre mondiale. Conformément au cliché usé de la répétition de l'histoire, la gérontocratie américaine actuelle est plus une farce qu'une tragédie, mais ses résultats ne seront probablement pas moins meurtriers pour la population. Pour compléter ce tableau épouvantable, dans l'élection présidentielle américaine en cours, un candidat presque mort et sa charmante assistante ont été élus par une armée de morts-vivants : des électeurs qui ont envoyé leur bulletin de vote par la poste malgré leur décès. J'ai moi-même vérifié une partie des preuves incriminantes, et je suis presque sûr qu'il y avait plus de 11 000 électeurs dans ce cas dans un seul comté du Michigan. Mais il ne s'agit en aucun cas d'une escroquerie locale : parmi les nombreuses autres manigances de comptage des votes, il semble qu'il y ait eu un effort national pour commander des bulletins de vote par correspondance aux personnes ad patres, les remplir pour Biden et les envoyer par la poste. On pourrait dire qu'il s'agit d'une question de droits de l'homme : pourquoi priver les morts de leur droit de vote ? N'est-il pas temps de cesser de discriminer les morts ? Peut-être faudrait-il remplacer LGBTQ par LGBTQM pour “morts”. Mais pourquoi s'arrêter là ? Pourquoi ne pas aussi ajouter un “E” pour les enfants à naître et mettre fin à cette impardonnable discrimination contre les avortés ? En tout cas, les électeurs morts pro-Biden ne sont que la partie visible de l'iceberg de la fraude électorale. Il y a aussi les plus de 1,8 million d'électeurs inexistants et pourtant enregistrés, découverts par Judicial Watch en septembre dernier. Ajoutez à cela le système de vote défectueux, bizarrement nommé Dominion, qui a mal compté les votes en faveur de Biden. Ajoutez à cela la couverture médiatique imméritée et flatteuse accordée à Biden et l'attitude extrêmement hostile des médias américains à l'égard de Trump. Ajoutez à cela les sondages frauduleux qui, tout comme avant l'élection de 2016, ont été manipulés pour rendre plausible une victoire frauduleuse de Biden. Ajoutez à cela les organisations généreusement financées comme BLM et Antifa – dans lesquelles le préfixe ”Anti” est une contrefaçon, cette organisation étant en fait très “Fa...” – qui ont reçu l'ordre de protester, de piller et d'organiser des émeutes dans de nombreuses grandes villes américaines, en déplaçant leurs mercenaires d'un endroit à l'autre, où ils recrutent ensuite des idiots utiles parmi les habitants. Le résultat est une vaste conspiration, effrontée, imprudente et auto-incriminée, visant à renverser un président en exercice par la fraude électorale. Si vous croyez, ne serait-ce qu'un instant, que je suis scandalisé, dégoûté et indigné par ce piétinement des principes sacrés de la démocratie, alors pardonnez-moi de secouer la tête de manière sardonique tout en riant tranquillement en moi-même. Non, je ne suis pas le moins du monde scandalisé. En fait, cette évolution me remplit d'optimisme pour l'avenir. Je crois que cet échec institutionnel épouvantable est un développement merveilleux qui offre un grand espoir au reste du monde, et peut-être aux États-Unis eux-mêmes, bien que l'environnement politique y semble plutôt désespéré, indépendamment de la façon dont son système électoral ridicule peut, horriblement ou merveilleusement, fonctionner. En tout cas, il serait vain d'essayer de donner aux États-Unis un semblant de système électoral démocratique. Ce serait comme essayer de nettoyer une plage en ne ramassant que les canettes de bière vides autour d'une baleine échouée. La présidence, après quatre années d'efforts acharnés pour renverser un président en utilisant de fausses preuves, est une institution en faillite. Le Congrès, qui aujourd'hui dépense nonchalamment trois fois plus que les recettes fédérales, est un zombie fiscal. La Réserve fédérale, qui est maintenant une pure pyramide de Ponzi, est un zombie financier. Et puis il y a le reste de l'économie américaine, ridiculement gonflée, qui attend qu'un coup de vent violent provoque l'inondation d'une richesse éphémère d'actions, d'obligations et d'espèces, une grande partie s'évaporant au passage et le reste provoquant un tsunami d'inflation des prix à la consommation. Au cours de ce spectacle, l'image faussaire présentant les États-Unis comme une ville brillante sur la colline, un phare pour les masses groupées aspirant à respirer librement et un policier mondial bienveillant protégeant les “droits de l'homme universels”, faisant respecter les “valeurs humaines universelles” et répandant la “liberté et la démocratie” dans le monde entier, est piétinée dans la boue, recouverte d'excréments, et encore piétinée dans la boue. Alors que le rideau se baisse sur ce dernier acte de la Pax Americana, l'image de l'enfant terrible orangé et de la marionnette sénile avec sa nourrice en remorque jouant sur la balançoire des dysfonctionnements électoraux dans la cour de récréation restera à jamais gravée dans les rétines du monde entier. Le monde entier pourra alors aller de l'avant et chercher des modèles plus dignes d'intérêt et des policiers moins corrompus. Et c'est ça le progrès ! L'effondrement des États-Unis fera ressembler l'effondrement de l'URSS à une promenade dans un parc verdoyant ou à une promenade en bateau sur un étang placide. Je le dis depuis 15 ans maintenant. Mon message est toujours là, pour tous ceux qui souhaitent comprendre ce qui s'est passé et garder leur santé mentale. Dimitri Orlov 28 novembre 2020
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