C'est du délire, un avortement jusqu'a 9 mois, ce n'est plus un avortement, c'est une naissance suivit d'un meurtre..., et la 'détresse psychosociale' est par expérience invérifiable, si vous n'avez pas d'argent ou vous êtes en difficulté, vous nes faites pas d'enfant, il y a assez de moyens de contraception. Et si un 'accident' arrive il ne faut pas attendre 9 mois pour se faire avorter, c'est encore une loi qui dé-responsabilise les gens, et vous allez voir plein d'autres choses a but commercial ou des recherche imondes sont adpotés sous couvert de recherche scientifique et ceci dans l'indiférence générale. Merci à nos chers Médias Main Stream....
Lionel BONAVENTURE / AFP Lors de lâ™examen en deuxième lecture du projet de loi bioéthique, dans la nuit de vendredi à samedi 1er août, les députés ont voté un amendement autorisant lâ™interruption médicale de grossesse (IMG), permis pendant neuf mois, pour cause de « détresse psychosociale ». Un critère que ses opposants estiment invérifiable et qui pourrait, pour certains, mener à détourner le dispositif de lâ™IMG quand le délai de lâ™interruption volontaire de grossesse (IVG) est passé.
C'est un amendement qui nâ™a pas fait de bruit. Pourtant, il pourrait bien bouleverser à long terme la conception de lâ™avortement en France. Dans la nuit de vendredi 31 juillet à samedi 1er août, les députés ont voté lâ™amendement n°524 du projet de loi bioéthique, porté par plusieurs députés socialistes, autorisant lâ™interruption médicale de grossesse (IMG), permis en France pendant neuf mois, pour cause de « détresse psychosociale ». « On constate trop souvent des interrogations, voire des divergences dâ™interprétation sur lâ™opportunité de prendre en compte, parmi les causes de péril grave justifiant la réalisation dâ™une IMG, la détresse psychosociale », a ainsi argumenté Marie-Noëlle Battistel. « Il convient de clarifier le cadre juridique dans lequel le collège médical rend son avis sur lâ™opportunité de réaliser cet acte. Ce sera plus clair pour tout le monde et la décision sera plus aisée ».
Cette disposition « fait exploser lâ™encadrement de lâ™avortement en ajoutant le critère invérifiable de âœdétresse psychosocialeâ pour recourir à lâ™interruption médicale de grossesse (IMG), jusquâ™au terme de la grossesse », a dénoncé lâ™association Alliance Vita, membre du collectif « Marchons enfants ! », opposé au projet de loi bioéthique. « La condition des femmes enceintes faisant face à une détresse mérite toute lâ™attention de la société. Mais lâ™histoire a montré que, la notion de détresse étant difficile à objectiver, elle était utilisée pour détourner la loi ».
Voilà lâ™amendement crucial, adopté avec lâ™aval du gouvernement, qui détourne le dispositif de lâ™#IMG (permis pendant 9 mois) quand le délai de lâ™#IGV est passé...
Ceux qui savent quâ™on nâ™a JAMAIS pu vérifier la détresse, ancien mobile de lâ™#IVG, comprendront le piège.#Bioethique pic.twitter.com/kejWhgCGN2 â” Tugdual Derville (@TDerville) August 1, 2020
Pour Mgr Malle, évêque de Gap et Embrun, il sâ™agit dâ™une « fuite en avant irresponsable de lâ™Assemblée nationale », a-t-il dénoncé sur Twitter. » Qui peut juger de la détresse psychosociale ? Appelons les choses par leur nom: un infanticide légal, un meurtre légal ».
Fuite en avant irresponsable de lâ™@AssembleeNat adoptant lâ™avortement jusquâ™au jour de la naissance pour « détresse psychosociale ». Qui peut en juger ? Appelons les choses par leur nom: un infanticide légal, un meurtre légal. https://t.co/7ay3xlCnBB â” Mgr Xavier MALLE (@MgrXavierMALLE) August 1, 2020
Cet amendement avait pourtant reçu un avis défavorable de la commission. « Le problème nâ™est pas le droit, mais la pratique », a expliqué le rapporteur du texte, Jean-François Eliaou. « Vos amendements mâ™offrent lâ™occasion de le redire haut et fort : oui, lâ™IMG constitue une possibilité, et la santé de la femme doit être prise dans sa globalité, dont fait partie la santé mentale. Toutefois, le préciser dans ce texte me gêne. Puisque cette possibilité existe déjà dans la loi, pourquoi la rappeler ? Pourquoi énumérer ce seul motif dâ™IMG, et non pas dâ™autres ? Que se passera-t-il si ce péril résulte dâ™une cause purement psychologique, et non psychosociale ? Comment définir exactement les causes psychosociales ? Enfin, je crains quâ™on nâ™envoie, en inscrivant cette précision dans la loi, un signal complexe sur la frontière entre IVG et IMG ». Le gouvernement, par la voix du secrétaire dâ™Ã‰tat Adrien Taquet, a quant à lui émis un avis de sagesse.
Plusieurs opposants ont dénoncé un cavalier législatif, câ™est-à -dire un article de loi qui introduit des dispositions qui nâ™ont rien à voir avec le sujet traité par le projet de loi. En France, le Conseil constitutionnel censure ce type de dispositions.
Le projet de loi bioéthique a été adopté en deuxième lecture par lâ™Assemblée nationale un peu avant 4 heures du matin dans la nuit de vendredi à samedi 1er août dans un hémicycle déserté. Sur les 577 députés que compte lâ™Assemblée nationale, 101 étaient présents. Le texte a été voté à 60 voix contre 37. « La version issue de lâ™Assemblée nationale en seconde lecture est même pire que la version gouvernementale initiale », a regretté le député LR Thibault Bazin lors de lâ™explication de vote sur le texte. « Elle contient de nouvelles dérives marchandes : lâ™extension, à titre expérimental, aux centres à but lucratif de la gestion des gamètes ; le double discours du garde des sceaux qui renonce à dissuader nos compatriotes dâ™aller louer le corps de femmes à lâ™Ã©tranger. Elle contient de nouvelles dérives transhumanistes : la possibilité confirmée de créer bientôt des embryons transgéniques, des gamètes artificiels à des fins de recherche, des embryons chimériques ».
Source(s) : Aleteia.org via Silvano Trotta
http://dlvr.it/Rj624j
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