Par David Zaruk.
Un article du Risk-Monger
Lorsqu’une secte perd son emprise sur quelqu’un, il se produit une sorte de réveil. Cela implique de revenir à une société qui n’est pas gérée par les slogans des gourous, les chants des enfants ou les informations transmises par un canal dogmatique unique qui présente le monde sous une forme simplifiée.
De très nombreux jeunes en Occident sont en train de se réveiller à la suite de leur expérience avec la secte Extinction Rebellion qui les a subjugués pendant une longue et intense période de l’année 2019.
Beaucoup d’émotions sont à gérer lors d’un réveil post-sectaire : l’amertume d’avoir été trompé, la honte de se sentir personnellement vulnérable, le pardon demandé aux proches qu’on a pu blesser, l’inquiétude envers ceux qui sont toujours sous l’emprise des gourous, la fragilité du retour dans la société.
Est-ce que cette expérience doit être occultée, minimisée ou évaluée ? Une catharsis peut être nécessaire pour se débarrasser du pouvoir que cette secte a exercé en dominant la liberté de la personne.
Pendant environ un an, Extinction Rebellion a maintenu sous son emprise beaucoup d’idéalistes jeunes et vulnérables en exploitant de nombreuses méthodes utilisées par les sectes. Quels sont ces outils de manipulation utilisés ? Pendant la période grisante de 2019, Extinction Rebellion a:
* présupposé que lâ™apocalypse de la fin du monde arriverait dans les dix prochaines années ;
* défini un chemin simplifié pour le salut et le renforcement de la vertu ;
* déclaré une guerre dogmatique contre le mal sur le mode « eux contre nous » ;
* créé une atmosphère amusante de carnaval avec des chants communautaires lors de leurs événements ;
* développé une série de rites spirituels de type païen avec des prêtresses emblématiques.
Mais cette secte nâ™Ã©tait quâ™une façade superficielle et trompeuse. Lâ™objectif des organisateurs Roger Hallam et Rupert Read, à la pointe de lâ™activisme, était de renverser lâ™Ã‰tat capitaliste. Une armée de jeunes endoctrinés qui dansaient, chantaient et pleurnichaient tous ensemble dans la rue était, sur le papier, une diversion idéale.
Ajoutez quelques célébrités vieillissantes, quelques farces astucieuses dans la rue et une myriade dâ™occasions de signaler sa vertu⦠la stratégie était géniale ; même si lâ™organisation et la mise en Å“uvre étaient du pur Monty Python. La vaste Église de la Nature
Les sectes se construisent sur la fin des systèmes de croyances religieuses.
Toutes les religions ont leurs extrémistes â“ les fanatiques, les dogmatiques, les fondamentalistes, les gourous sectaires manipulateurs⦠Jâ™ai souvent écrit en quoi lâ™Ã©cologisme est notre nouvelle religion, avec son large éventail de croyants pratiquant des rituels variés (recyclage, sacrifices culinaires, réductions dâ™Ã©missions carboneâ¦), prêchant la fin du monde (le changement climatique) et proposant la rédemption du péché originel (la consommation), le tout avec toute une collection dâ™anges, de saints et de démons dont chaque Église a besoin.
Cette Église de la Nature sâ™est construite sur les cendres du déclin de la foi des religions traditionnelles dans un Occident opulent. Nous ne sommes pas devenus trop évolués pour la religion ; elle a juste revêtu dâ™autres robes et occupé dâ™autres temples.
La religion apporte un sens à lâ™existence, des vertus, de lâ™inspiration. Dans un contexte communautaire, elle protège les croyants de leurs peurs et inquiétudes les plus profondes. Dans la congrégation de lâ™Ã‰glise de la Nature, la plupart veulent vivre une vie honnête et se sentir quelquâ™un dâ™honorable. Ils écoutent les sermons contre la consommation mais profitent de certains des meilleurs plaisirs de la vie. Ils donnent quand la corbeille de quête passe, mais ne sont pas des militants actifs.
à lâ™extrême de lâ™Ã‰glise de la Nature se trouvent les organisations sectaires qui commandent aux vrais croyants, aux croisés et aux missionnaires : les fanatiques qui apportent lâ™oxygène religieux permettant au clergé de respirer et aux feux de brûler. Mais le problème avec la menace des flammes de lâ™enfer est que lorsque lâ™indignation et la condamnation enflamment les esprits, elles peuvent détruire des temples.
La tactique de la secte dâ™Extinction Rebellion a discrédité les sciences du climat, elle a poussé lâ™Ã©cologisme vers la gauche dure anticapitaliste et a laissé bien peu dâ™espace au compromis politique. Lorsque ces groupes ont utilisé des enfants pour faire honte aux adultes (« Comment osez-vous ! »), le discours politique a été abandonné pour laisser la place au grand spectacle.
En 2019 la secte Extinction Rebellion a pris toute la place et lâ™Ã‰glise de la Nature a perdu ses membres modérés. Cela a gravement atteint lâ™ensemble du mouvement militant car le cynisme et le désenchantement ne se traduisent pas en dons ni en engagement au sein de lâ™Ã‰glise dans son ensemble. Extinction Rebellion : la grâce perdue
Extinction Rebellion avait atteint son zénith en tant que secte bien avant que la pandémie de covid-19 chasse son sujet de la Une des journaux, réduisant au silence sa machine de guerre de marketing média.
Le virage a peut-être été la station de métro de Canning Town lorsque des banlieusards qui partaient travailler se sont transformés en foule en colère en bousculant deux hippies du groupe qui avaient tenté dâ™arrêter leur rame. Le même jour, le blocus de Londres qui devait durer deux semaines a été discrètement annulé bien avant dâ™avoir atteint ses objectifs.
Lorsque les confinements liés à lâ™Ã©pidémie ont commencé à sévir et que chacun a eu lâ™occasion dâ™apprécier les conséquences des exigences dâ™Extinction Rebellion (pas de travail, pas de voyage, pas de boutiquesâ¦) et lâ™absence de toute interaction sociale que les rebelles auraient pu perturber, lâ™organisation est entrée en hibernation.
Jâ™ai participé à une conférence Zoom dâ™XR en mai 2020, où leurs principaux gourous ont dévoilé leur stratégie pour la prochaine vague dâ™actions post-Covid-19. Au moment où leur philosophe en chef, Rupert Read, a pris le micro, il nâ™y avait que 42 auditeurs au compteur, 41 si on exclut le Risk-Monger, alors que Read avait lâ™habitude dâ™attirer des millions dâ™auditeurs. Aujourdâ™hui les diverses pages Twitter dâ™Extinction Rebellion ont peu dâ™interactions ou de réactions.
Une secte sans adeptes nâ™est tout au plus quâ™un club. La révolution sâ™est évanouie et a fait pschitt â“ une anecdote gênante dans lâ™histoire de la lutte pour le climat. Extinction Rebellion sâ™est⦠éteinte. Même Greta est retournée à lâ™Ã©cole.
Il reste tout de même une difficulté : gérer le réveil. La chute rapide de cette secte puissante a laissé une génération de jeunes encore plus cyniques et technophobes. Désenchantés, sans imagination, les victimes des campagnes de la secte fatale du climat à qui on a dit le plus grand mal de lâ™humanité nâ™ont plus rien de positif à quoi rêver.
Qui fournira à tous ces jeunes vulnérables les réponses quâ™ils désirent tant ? Comment ces victimes rescapées dâ™une secte peuvent-elles se réinsérer dans un monde qui leur sert de plus grandes peurs (virales) ?
Qui pourra inspirer les jeunes qui se désespèrent en attendant quelque chose ou quelquâ™un en qui croire ? Leur dire combien tout est horrible nâ™entraîne que du cynisme et de la méfiance et ouvre grand la porte au prochain gourou opportuniste. Cette secte est peut-être morte, mais les problèmes et les menaces sont toujours là . Que retenir de lâ™ascension et la chute dâ™Extinction Rebellion pour les autres organisations militantes ?
Lorsque le cofondateur dâ™Extinction Rebellion, Roger Hallam, affirmait que les associations écologistes ont stagné pendant les 30 années précédentes, il nâ™avait pas tort. Jâ™Ã©crivais déjà à propos glissement du modèle activiste il y a presque quatre ans. Le monde des militants se transforme, et dâ™une structure organisationnelle dirigée par des associations il devient un tissu informel de gourous et de réseaux dirigés depuis la base par leurs membres. Quâ™ont donc appris les dinosaures de cette menace dâ™extinction ?
* Les mouvements dâ™aujourdâ™hui ont très peu de temps pour attirer lâ™attention, instiller des changements et laisser une trace. Dans notre culture du hashtag, les 15 minutes de célébrité sont devenues 15 secondes sur TikTok.
Les actions doivent donc être rapides, pertinentes et médiatiques (« On installe un bateau rose à Oxford Circus ! »)
* La révolution doit être menée par un message simple et vague dénué de détails (une assemblée citoyenne pourra sâ™occuper de tout ça une fois quâ™on aura éliminé les méchants).
La plupart des associations sont devenues trop centrées sur la politique alors que ceux qui sont sensibles aux sectes veulent juste un slogan à scander et un rêve auquel se raccrocher.
* Il nâ™y a pas de nuance en matière dâ™environnement, câ™est eux contre nous. Ils mentent ; nous disons la vérité. Ils veulent des profits ; nous voulons sauver le monde. Ils polluent ; nous faisons attention.
Lorsquâ™elles sont effrayées, les personnes vulnérables sont facilement embarquées dans ce monde binaire du bien contre le mal alors quâ™elles ont besoin de confiance et dâ™Ãªtre rassurées. Aucun compromis ou alternative modérés ne sont tolérés.
* Les gens ont besoin dâ™entendre des promesses et de prendre des engagements faciles, sans sacrifice, quâ™ils arborent comme des médailles honorifiques. Seul un idiot ou lâ™un dâ™entre eux qui sâ™en fout, resterait à lâ™Ã©cart.
* Les actions militantes ne devraient pas être ouvertement dirigées par des activistes ou sembler organisées, mais elles doivent plutôt être ouvertes, spontanées, des événements qui font du bien pour changer le monde avec des gestes faciles signalant une vertu ostentatoire. XR a créé un parcours de formation pour les petites cellules de rebelles indépendants, avec très peu de comptes à rendre.
* Il faut que des armées dâ™enfants marchent devant les caméras. Leur pureté et leur innocence sont indiscutables et ils croient et font ce quâ™on leur dit. Essayez aussi de mettre en selle des enfants plus âgés. Il nâ™est pas difficile de recruter des adolescents avides dâ™attention en leur donnant lâ™occasion de se déchaîner contre la génération de leurs parents.
Et si quelquâ™un critique cette tactique, concentrez-vous sur le premier mâle blanc dâ™Ã¢ge moyen qui ose sâ™exprimer⦠et la suite de lâ™histoire sâ™Ã©crit toute seule.
* Les cibles de lâ™indignation doivent être multiples, externes et non spécifiques (commerce international, capitalisme, financeâ¦). Les contradictions peuvent facilement être noyées dans une indignation générale fourre-tout ; comme ça je peux protester contre les voitures en mâ™enchaînant à un véhicule de transport en commun et les gens auront de la sympathie pour mon anxiété.
Que retenir du pschitt dâ™Extinction Rebellion ?
Ceux qui sont suffisamment effrayés peuvent croire les choses les plus stupides et agir en conséquence lorsquâ™ils sont soumis à des campagnes de communication bien rôdées sur le thème de la fin du monde. Le cauchemar goebbelsien se révèle très facile à réaliser lorsquâ™est répétée incessamment la même affirmation renforcée par des slogans (la « dernière génération ») et de la peur (la « fin de lâ™humanité »).
Un journal comme le Guardian peut créer de toutes pièces un mouvement mondial et fournir la matière pour produire des gros titres, et ce pendant presque un an. Non seulement il a pu dynamiser la carrière et les honoraires de conférenciers de ses journalistes, mais de plus le Guardian visait une nouvelle génération de contributeurs passionnés.
Comme pour la secte des chimiophobes pilotée par Le Monde en France, les grands médias se transforment en groupes dâ™activistes militants ; et alors que leur lectorat se répartit en tribus sur les médias sociaux, il nâ™y a plus moyen de mettre en doute lâ™objectivité de leurs « infos ». Ce qui me stupéfie câ™est que personne nâ™y prête vraiment attention.
Les leaders mondiaux à lâ™ONU, à Davos⦠et les groupes militants nâ™ont pas de souci éthique, pas le moindre, à susciter lâ™Ã©motionnel avec des enfants pour promouvoir leurs intérêts à court terme.
Le niveau atteint par cette exploitation au vu et au su de tous est glaçant. Sâ™il y a un jour un cours sur lâ™Ã©thique des militants, il devrait y avoir un chapitre sur la manière dont Greta a été exploitée par les recruteurs de la stratégie de Parkland.
Les dirigeants des États européens et dâ™entreprises sont vite désarmés et harcelés jusquâ™Ã ce quâ™ils plient sous les exigences ridicules des militants et ignorent les données fondamentales au lieu dâ™avoir le courage de résister pour défendre les apports sociétaux de valeur quâ™ils viennent de sâ™engager à abandonner.
Lorsquâ™ils sont sous le feu des caméras nos dirigeants choisissent dâ™Ã©viter la confrontation avec les sectaires à propos de la réalité, et préfèrent les féliciter pour leur engagement.
Affronter ces sectes est dangereux pour votre réputation. Je ne compte plus le nombre de fois où jâ™ai été décrit, en particulier par un petit groupe de justiciers étudiants en sciences de la communication, comme un mâle blanc dâ™Ã¢ge moyen négationniste du climat et faisant une fixette sur Greta car jâ™attirais lâ™attention sur les organisateurs manipulateurs et ridicules de la secte. Les gens qui cessent dâ™Ã©couter et deviennent enragés sont très rapidement stupides, même les diplômés en sciences. Un renouveau dâ™espoirâ¦
Alors que lâ™emprise de cette secte climatique sur les jeunes et les vulnérables sâ™effondre rapidement jusquâ™Ã devenir négligeable, je garde un peu dâ™espoir. Est-ce que dâ™autres sectes écologistes irrationnelles pourraient se retrouver dans la même situation dâ™Ã©vaporation de leur pouvoir ?
Alors que nous entrons dans la réalité économique et financière du cauchemar post-Covid, est-ce que dâ™autres suiveurs activistes vont se réveiller de leurs engagements naïfs pour des gourous manipulateurs ? Les dons vont-ils sâ™assécher alors que le monde sâ™Ã©loigne des problèmes créés par des privilégiés élitistes pour se concentrer sur ce qui fait bouillir la marmite ? Par exemple :
La secte du bio anti-technologies agricoles pourrait-elle vaciller face à la famine ?
Alors quâ™une deuxième vague de sauterelles ravage les récoltes dans la corne de lâ™Afrique et en Asie du sud et alors que le mauvais temps a réduit les rendements dans les greniers à blé occidentaux, les famines et les difficultés de sécurité alimentaire pourraient faire prochainement les gros titres, si nos structures logistiques et commerciales ne parviennent pas à résister à la pression politique actuelle.
Les sectes naturophiles de lâ™alimentation bio se sont développées grâce aux succès de lâ™abondance de nourriture grâce aux technologies agricoles. Les conséquences du retrait de ces technologies pourraient être le germe de la disparition de ces sectes.
La secte chimiophobique pourrait-elle sâ™Ã©vanouir avec lâ™exigence dâ™hygiène et de santé publique ?
Câ™est drôle, je nâ™ai vu récemment aucune demande du public pour des produits non toxiques de désinfection des mains. Je nâ™ai vu personne militer contre lâ™utilisation des équipements de protection personnelle à usage unique. Il nâ™y a pas beaucoup de demandes pour des gants en coton bio.
Peut-être que la pandémie a montré la vacuité superficielle de la secte chimiophobe qui milite pour éliminer les produits chimiques que le grand public réclame à grands cris. Ce que nous avons vu par contre câ™est notre perte de capacité à faire monter en régime la production dâ™Ã©quipements de protection personnelle et de produits dâ™hygiène. Je me demande ce que ces sectes anti-chimie pensent des gens qui exigent davantage de produits chimiques.
Les naturophiles antivaccins pourraient-ils être marginalisés dans une dystopie post-Covid ?
Les antivax, les anti-masques, les anti-5G, les anti-OGM â“ ces sectes paranoïaques se sont alignées pour combattre bizarrement la véritable source du mal : Bill Gates. Plus ces naturophiles font de bruit, plus ils deviennent ridicules et moins ils ont dâ™influence sur les populations vulnérables.
Lorsque les gens commenceront à prendre conscience des risques que ces groupes tentent dâ™imposer aux autres, les conséquences pour la société et les possibilités de pertes de biens sociaux, cette secte grillera plus vite quâ™une antenne 5G.
Il est difficile de succomber à des forces ridiculisées et auxquelles sont attribuées des catastrophes et des pertes dâ™avantages sociaux. Donnez à Vandana Shiva et Robert Kennedy Junior davantage de microphones ; ils sont grotesques à mourir de rire.
Bien que certains de ces opportunistes sectaires soient trop malins pour tomber dans le piège de lâ™extrémisme populiste qui a été fatal à Extinction Rebellion, la meilleure leçon de la chute de cette secte, câ™est que lâ™orgueil et lâ™ambition ont leurs propres fusibles. Les sectes ne peuvent pas survivre à lâ™examen du plus grand nombre tout en maintenant un dogme fanatique. La radicalité amplifiée se transforme rapidement en ridicule et menace dâ™implosion tout mouvement de masse. ⦠et la menace du désespoir
Mais cet espoir porte un avertissement. Les jeunes ont été brisés par le cynisme et la polarisation militante de ces sectes. Alors que la force des dogmes fondamentalistes sâ™est affaiblie, il ne reste rien pour les inspirer à présent. Je parle souvent avec des étudiants de leur vision de lâ™avenir, et elle est souvent très sombre.
Plutôt que des aspirations et des mentors, ils ont des slogans et des menteurs. Alors quâ™ils renaissent en sortant de leur expérience de la secte, il leur faut autre chose que lâ™usage de drogues et des troubles mentaux. Dans mon univers professionnel, le confinement lié au coronavirus a mis cette vulnérabilité en évidence.
Les jeunes ont besoin de leaders inspirants. Demandez à nâ™importe qui pourquoi il a choisi sa profession et câ™est probablement un mentor ou une personnalité qui a fait naître lâ™Ã©tincelle dans un moment clé.
Mais il semble que nous sommes coincés dans un monde de sous-tribus sans leader où les exemples motivants sont éliminés plus vite quâ™ils ne peuvent émerger. Les médias sociaux identifient des trolls de référence, promeuvent le cynisme et dégonflent lâ™esprit positif en créant un terreau favorable à de telles sectes écologistes.
Au travers de leurs gourous les sectes proposent aux jeunes de lâ™espoir, une promesse et de lâ™inspiration. Si nous ne pouvons pas combler ce manque dans leurs vies, en apportant des idéaux positifs pour lâ™humanité par la technologie et la science, en restaurant la confiance et en proposant des modèles, nous devrions nous préparer à ce que dâ™autres sectes écologistes mortifères alimentent le désespoir des jeunes, formulent des exigences exorbitantes, fassent obstacle aux développements technologiques et répandent toujours davantage de cynisme et de peur.
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Traduction de Cult Reawakening: An Extinction Rebellion Post-Mortem par Contrepoints. Ces articles pourraient vous intéresser: La décroissance, cette gauche qui a renoncé au progrès
http://dlvr.it/Rg1RNw
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