Par la rédaction de Contrepoints.
La célèbre entreprise de vente en ligne Amazon.com prévoit d’embaucher 100 000 nouveaux employés aux États-Unis et au Canada afin de faire face à une demande grandissante poussée par la crise du covid-19.
Avec les restrictions sanitaires, les habitudes des consommateurs ont évolué et beaucoup d’entre eux se sont tournés vers la vente en ligne autant pour le travail que pour les loisirs.
L’entreprise basée à Seattle a déclaré vouloir créer des emplois à plein temps et d’autres à temps partiel. Dans un communiqué paru lundi, elle a aussi précisé que les nouveaux emplois comprendront des avantages et des primes à l’embauche pouvant aller jusqu’à 1000 dollars dans certaines villes et un accès à des programmes de formation.
L’annonce de ces 100000 emplois sâ™ajoutent à la promesse de 33 000 autres faite la semaine dernière par le géant du numérique, et à la création dès septembre de près de 100 nouveaux bâtiments dâ™exploitation commerciale dont des centres de tri et des postes de livraison. Création américaine, jalousie française
En France, le succès dâ™Amazon est objet de jalousies. Il a suscité une fronde politique assez hétéroclite dâ™Ã©cologistes, de militants dâ™extrême gauche, de politiciens professionnels et de syndicalistes visant à bloquer son développement.
Accusé de concurrence déloyale, de détruire des emplois ou encore de porter atteinte à lâ™environnement, le géant de lâ™e-commerce est devenu la cible des lobbies, de la fièvre anticapitaliste et des groupes dâ™intérêt qui voient dâ™un très mauvais Å“il les bénéfices gigantesques engrangés pour des services quâ™ils nâ™ont pu fournir pour cause de Covid.
Au pire de la crise du covid, Amazon a dû fermer ses entrepôts pendant plus de 35 jours suite à sa condamnation par un tribunal pour avoir insuffisamment protégé ses employés du virus. Les services de lâ™Ã‰tat, en particulier fiscaux, qui ont continué à assurer leur travail nâ™ont quant à eux jamais été inquiétés.
Afin de protéger les entreprises et les commerces locaux, et au détriment du consommateur, certains élus locaux découragent aujourdâ™hui lâ™implantation dâ™Amazon sur leur commune. Au niveau national, la taxe Gafa a été mise en place fin juillet, et ce sont les consommateurs, une fois de plus, qui paieront la facture.
La France ne devrait-elle pas sâ™inspirer des États-Unis et du Canada pour combattre la récession et la vague de chômage qui va sâ™abattre suite à la gestion politique de la crise du covid-19 ?
Plutôt que dâ™empiler les règlements et les impôts pour financer un plan de relance improbable, le gouvernement devrait clairement encourager le marché libre, qui reste le meilleur pourvoyeur dâ™emplois. Ces articles pourraient vous intéresser: Les fondateurs de Google démissionnent de leurs postes de dirigeants Embellie salariale aux États-Unis La gratuité, casse-tête du régulateur face aux GAFAM Taxe GAFA : un constat erroné, des effets pervers
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