Par Bill Wirtz.
Un article de Freedom Today Network 1. Miley Cyrus – We Can’t Stop
Oui, on sait bien, quand on pense à l’activisme pro-liberté, ce n’est certainement pas Miley Cyrus qui nous vient à l’esprit. Mais je vous assure que, volontairement ou non, We can’t stop est une intéressante version de «Occupe-toi de tes affaires ».
Le refrain, certes dâ™une grande simplicité, affirme :
« Itâ™s our party we can love who we want
We can see who we want »
(« Câ™est notre fête, on peut aimer qui on veut,
Et voir qui on veut »)
Et ça continue avec un aspect encore plus intéressant sur les droits de propriété :
« Itâ™s our party we can do what we want to
Itâ™s our house we can love who we want to
Itâ™s our song we can sing if we want to
Itâ™s my mouth I can say what I want to yea, yea, yeah »
(« Câ™est notre fête, on peut faire ce quâ™on veut
Câ™est notre maison, on peut aimer qui on veut
Câ™est notre chanson quâ™on peut chanter si on veut
Câ™est ma bouche, je peux dire ce que je veux, oui, oui, oui »)
2. Green Day â“ Minority
Dans cette chanson, Green Day reprend un certain nombre de concepts chers aux États-Unis, par exemple en prêtant allégeance à la pègre ou en mentionnant « One nation under dog » (jeux de mots avec under God, NdT).
Mais le refrain touchera davantage les libertariens ; il commence comme ceci :
« Cause I want to be the minority
I donâ™t need your authority
Down with the moral majority
â˜Cause I want to be the minority »
(« Parce que je veux être la minorité
Je nâ™ai pas besoin de votre autorité
à bas la majorité morale
Parce que je veux être la minorité »)
3. Rush â“ The Trees
Rush est une sorte dâ™Ã©vidence quand on évoque les libertariens en musique, notamment parce que le batteur Neil Pear nâ™a jamais caché quâ™il était objectiviste.
Lâ™album 2112 du groupe, sorti en 1976, a même été dédié au génie dâ™Ayn Rand. The Trees (1978) ne fait pas exception à la règle, il se moque du socialisme et des mouvements syndicaux, pour aboutir à cette conclusion accablante :
« So the maples formed a union
And demanded equal rights
â˜The oaks are just too greedy
We will make them give us light
Now thereâ™s no more oak oppression
For they passed a noble law
And the trees are all kept equal
By hatchet,
Axe,
And saw »
(« Les érables ont donc formé une union
Et ont demandé lâ™Ã©galité des droits :
Les chênes sont trop gourmands
Nous les obligerons à nous donner de la lumière.
Maintenant, il nâ™y a plus dâ™oppression des chênes
Car ils ont adopté une loi généreuse
Et les arbres sont tous égaux
Par la hachette,
La hache,
Et la scie »)
4. The Beatles â“ The Taxman
Les Beatles sont évidemment géniaux, mais The Taxman a définitivement fait briller les yeux de tous les libertariens. George Harrison se moque des percepteurs dâ™impôts en chantant cyniquement « Should five per cent appear too small, Be thankful I donâ™t take it all ».
Le refrain de la chanson montre comment absolument chaque aspect de notre vie quotidienne est taxé, avant que la chanson ne se termine :
« Now my advice for those who die
Declare the pennies on your eyes
Cause Iâ™m the taxman, yeah, Iâ™m the taxman
And youâ™re working for no one but me. »
(« Maintenant, mon conseil pour ceux qui meurent
Déclarez les centimes sur vos yeux
Parce que je suis le fisc, oui, je suis le fisc
Et vous ne travaillez pour personne dâ™autre que moi »)
5. Pharrell Williams â“ Freedom
Tout aussi happy que dans son autre chanson emblématique, Pharrell Williams a réalisé un clip pour sa chanson Freedom.
Le clip met en scène la résistance à lâ™oppression, le Tank Man des manifestations de la place Tiananmen de 1989 et le pacifiste Muhammad Ali.
6. The Who â“ Going Mobile
Going Mobile des Who est un magnifique plaidoyer pour la liberté de circuler.
« Watch the police and the taxman miss me !
Iâ™m mobile ! Oh yeah he he
Mobile, mobile, mobile, yeah »
(« Regardez, la police et le fisc mâ™ont loupé !
Je suis mobile ! Oh oui, ilâ¦
Mobile, mobile, mobile, ouais »)
7. The Alan Parsons Project- Eye in the Sky
Cette chanson de 1982 peut facilement être interprétée de manière déprimante comme dénonçant la surveillance et le contrôle du gouvernement.
« I am the eye in the sky, looking at you
I can read your mind
I am the maker of rules, dealing with fools
I can cheat you blind »
(« Je suis lâ™Å“il dans le ciel, qui te regarde
Je peux lire dans vos pensées
Je suis le créateur des règles, je mâ™occupe des imbéciles
Je peux te tromper sans que tu ne tâ™en aperçoives »)
8. Grace â“ You Donâ™t Own Me ft. G-Eazy
Je pense quâ™on peut dire que Grace nâ™avait pas du tout en tête lâ™idée de la propriété à lâ™esprit, mais bon, imaginons quâ™elle parle de gouvernement ici, dâ™accord ?
« Donâ™t tell me what to do
And donâ™t tell me what to say
Please, when I go out with you
Donâ™t put me on display »
(« Ne me dites pas ce que je dois faire
Et ne me dites pas ce que je dois dire
Sâ™il vous plaît, quand je sortirai avec vous
Ne me montrez pas en spectacle »)
9. Rage Against The Machine â“ Killing In the Name
Ce nâ™est peut-être pas la meilleure stratégie de communication en termes de défense des idées de liberté, mais le message est quand même clair. Ce qui le prouve sans aucun doute dâ™après moi, câ™est le refrain de 16 lignes « Fuck you, I wonâ™t do what you tell me » (Va te faire f***, je ne ferai pas ce que tu me dis).
10. Salt-n-Pepa â“ None of your business
Encore une fois, il est presque certain que le message nâ™est pas intentionnellement libertarien, mais on peut quand même le fredonner en imaginant que Salt-n-Pepa pensait au gouvernement.
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Sur le web
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