Comme le Maroc, l’Algérie a pris fait et cause en faveur du protocole thérapeutique de l’IHU Marseille Infections qui a donné entière satisfaction sur le terrain. Aucun effet délétère lié à l’hydroxychloroquine n’a été observé. Ni l’étude rétrospective douteuse publiée dans la revue « The Lancet », ni les curieuses directives de l’OMS n’auront réussi à infléchir la décision des personnels soignants algériens de maintenir ce traitement. Sur la rive méridionale de « mare nostrum », on ne s’explique pas cette controverse née autour de l’usage de l’hydroxychloroquine, une molécule loin d’être méconnue, bien au contraire. Plus de 15 000 personnes contaminées ou suspectées de l’être ont reçu un traitement à base d’hydroxychloroquine, selon le docteur Djamel Fourar, porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie en Algérie.
L’Algériene renoncera pas à lâ™utilisation controversée de la chloroquine dans le traitement contre le coronavirus, malgré la décision de lâ™Organisation mondiale de la santé (OMS) de suspendre les essais cliniques, a indiqué ce mardi un membre du Comité de suivi de la pandémie. Nous avons traité des milliers de cas avec ce médicament avec beaucoup de succès à ce jour. Et nous nâ™avons pas noté de réactions indésirables, a déclaré à lâ™AFP le docteur Mohamed Bekkat, membre du Comité scientifique de suivi de lâ™Ã©volution de la pandémie de Covid-19 en Algérie. Aucun décès lié au médicament, selon lâ™Algérie
Nous nâ™avons enregistré aucun décès lié à lâ™utilisation de la chloroquine, a précisé le Dr Bekkat, également président du Conseil de lâ™ordre des médecins algériens. Lâ™Algérie a décidé fin mars de soigner les patients atteints du nouveau coronavirus avec un double traitement de chloroquine et dâ™azithromycine, un antibiotique.
Depuis, plus de 15 000 personnes contaminées ou suspectées de lâ™Ãªtre ont reçu un traitement à base dâ™hydroxychloroquine, selon le docteur Djamel Fourar, porte-parole du Comité scientifique de suivi de lâ™Ã©volution de la pandémie. La fameuse étude publiée par The Lancet
Lâ™OMS a annoncé lundi avoir suspendu « temporairement » les essais cliniques avec lâ™hydroxychloroquine quâ™elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays, par mesure de précaution.
Cette décision fait suite à la publication dâ™une étude dans la revue médicale The Lancet jugeant inefficace, voire néfaste, le recours à la chloroquine ou à ses dérivés, comme lâ™hydroxychloroquine, contre le nouveau coronavirus.
Pour le docteur Bekkat, cette étude prête à confusion car elle semble concerner des cas graves pour lesquels lâ™hydroxychloroquine nâ™est dâ™aucun secours.
Il y a lieu de constater que lâ™utilisation de la chloroquine par des [â¦] Photo dâ™illustration : des cachets dâ™hydroxychloroquine, un dérivé de la chloroquine. | AFP / GEORGE FREY Ouest France AFP 26 mai 2020
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