Le projet travail de Macron révélé, la campagne peut vraiment commencer…
Le gouvernement a voulu calmer les esprits en dévoilant hier une feuille de route apparemment en retrait sur le contenu alarmant de l’avant-projet de loi révélé lundi dans la presse. Mais l’intention demeure : organiser au pas de course un dynamitage des droits des salariés. Lire notre dossier
Au lendemain du tollé provoqué, à cinq jours des élections législatives, par la révélation des orientations de la réforme voulue par Emmanuel Macron, le Premier ministre et sa ministre du Travail sont montés en première ligne pour tenter d’en réduire la portée. Édouard Philippe a tout de même confirmé largement les trois étages de la fusée de recomposition sociale voulue par les sommets de l’exécutif. Le dynamitage du financement de la Sécurité sociale et de l’assurance-chômage, comme du principe de solidarité, a été confirmé par la suppression des cotisations sociales et le renforcement de la CSG – payée également par chômeurs et retraités. Cette orientation épargnerait en premier lieu les revenus de la finance. Elle éclaire l’insistance de Muriel Pénicaud à réduire la réalité des relations de travail à une égalité entre patrons et salariés, réunis en un « vivre-ensemble » dans l’entreprise tellement vivace que les institutions représentatives du personnel seront les premières à faire les frais de la réforme gouvernementale… Sur le terrain, la question alimente la campagne électorale d’une double exigence démocratique et sociale. Nos reportages auprès de Caroline De Haas et Yasmine Boudjenah, à Paris et à Bagneux, et de Luc Ripoll, ouvrier communiste en campagne en Haute-Garonne, qui a bien connu l’ex-DRH du groupe Danone désormais au ministère du Travail. Lire notre dossier
Source : l'Humanité.fr
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